jeudi 25 février 2021 | 165 visiteurs (dont 1 membre) connectés en ce moment
Vous êtes ici › Les groupes / artistes › D › De De Lind › Io non so da dove vengo e non so dove mai andro, uomo e il nome che mi han dato
Italie, 1972 - 1973
Vito Paradiso (chant, guitare acoustique), Gilberto Trama (flûte, saxophone, claviers), Matteo Vitolli (guitare, percussions, piano, flûte), Eddy Lorigiola (basse), Ricky Rebajoli (batterie, percussions)
Il s'agit d'un pressage cartonné à tirage limité, mais d'origine européenne cette fois...
A l'écoute de ce disque, certains finiront peut-être par comprendre une fois pour toutes qu'il est tout à fait possible de réaliser un album répondant aux canons du progressif avec vraiment peu de moyens. Sous une dominante acoustique majeure, De De Lind signe un disque remarquable de retenue, bien que son manque de dynamiques franches et marquées puisse, à contrario, engendrer un certain ennui chez les plus regardants. Apôtres de la surenchère, passez votre chemin ! Si leur musique n'a en fait rien de difficile ou d'impénétrable, elle demande malgré tout une immersion totale pour pouvoir en savourer toutes les nuances. Flûte et guitare acoustique se partagent une bonne moitié du décor, relevés de temps à autres par des cymbales délicates, des instruments à vents et quelques parties de clavier ou de harpe. Les éclats de guitare électrique, émergeant le plus souvent du néant, apportent un côté dramatique au déroulement du disque mais constituent rarement la charpente de base comme c'est généralement le cas chez la plupart des groupes de hard progressif. Le chant intervient sur chaque morceau, mais ses apparitions sont toutes mesurées et viennent souligner l'ambiance à la fois pesante et cotonneuse, empreinte de ce romantisme si caractéristique et propre aux productions italiennes, s'échappant de ces thèmes délicats qui reviennent à intervalles réguliers au gré d'extrapolations diverses et variées. Il ne fait aucun doute que "Io Non So Da Dove Vengo, e Non So Da Dove Mai Andro. Uomo e' il Nome Che Mi Han Dato" (pfffiou...) nécessite des écoutes régulières et répétées afin de se révéler pleinement. Il a de quoi séduire les amateurs des premiers Jethro Tull, d'Osanna (pour ceux qui connaissent), des amoureux du Van Der Graaf Generator première mouture ("Refugees"), et peut-être même du tout aussi rare "First Utterance" des anglais de Comus, pour son côté très dépouillé. Un des disques progressif les plus intériorisés qui m'ait été donné d'écouter, fidèle à l'esthétique du courant sans toutefois le trahir.
note Publiée le samedi 12 mars 2005
Vous devez être connecté pour ajouter un tag sur "Io non so da dove vengo e non so dove mai andro, uomo e il nome che mi han dato".
Note moyenne 5 votes
Vous devez être membre pour ajouter une note sur "Io non so da dove vengo e non so dove mai andro, uomo e il nome che mi han dato".
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire sur "Io non so da dove vengo e non so dove mai andro, uomo e il nome che mi han dato".
De plus, l'idée de prendre comme nom de groupe, celui d'une playmate m'éclate...
J'aime beaucoup le titre de l'album : "Io non so da dove vengo e non so dove mai andro, uomo e il nome che mi han dato"... rigolo...