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De De Lind › Io non so da dove vengo e non so dove mai andro, uomo e il nome che mi han dato

7 titres - 38:19 min

  • 1/ Fuga e Morte (7:20)
  • 2/ Indietro nel Tempo (4:17)
  • 3/ Paura del Niente (7:46)
  • 4/ Smarrimento (7:59)
  • 5/ Cimitero di Guerra (5:19)
  • 6/ Voglia di Rivivere (3:35)
  • 7/ E Poi (2:03)

informations

Italie, 1972 - 1973

Il s'agit d'un pressage cartonné à tirage limité, mais d'origine européenne cette fois...

line up

Vito Paradiso (chant, guitare acoustique), Gilberto Trama (flûte, saxophone, claviers), Matteo Vitolli (guitare, percussions, piano, flûte), Eddy Lorigiola (basse), Ricky Rebajoli (batterie, percussions)

chronique

A l'écoute de ce disque, certains finiront peut-être par comprendre une fois pour toutes qu'il est tout à fait possible de réaliser un album répondant aux canons du progressif avec vraiment peu de moyens. Sous une dominante acoustique majeure, De De Lind signe un disque remarquable de retenue, bien que son manque de dynamiques franches et marquées puisse, à contrario, engendrer un certain ennui chez les plus regardants. Apôtres de la surenchère, passez votre chemin ! Si leur musique n'a en fait rien de difficile ou d'impénétrable, elle demande malgré tout une immersion totale pour pouvoir en savourer toutes les nuances. Flûte et guitare acoustique se partagent une bonne moitié du décor, relevés de temps à autres par des cymbales délicates, des instruments à vents et quelques parties de clavier ou de harpe. Les éclats de guitare électrique, émergeant le plus souvent du néant, apportent un côté dramatique au déroulement du disque mais constituent rarement la charpente de base comme c'est généralement le cas chez la plupart des groupes de hard progressif. Le chant intervient sur chaque morceau, mais ses apparitions sont toutes mesurées et viennent souligner l'ambiance à la fois pesante et cotonneuse, empreinte de ce romantisme si caractéristique et propre aux productions italiennes, s'échappant de ces thèmes délicats qui reviennent à intervalles réguliers au gré d'extrapolations diverses et variées. Il ne fait aucun doute que "Io Non So Da Dove Vengo, e Non So Da Dove Mai Andro. Uomo e' il Nome Che Mi Han Dato" (pfffiou...) nécessite des écoutes régulières et répétées afin de se révéler pleinement. Il a de quoi séduire les amateurs des premiers Jethro Tull, d'Osanna (pour ceux qui connaissent), des amoureux du Van Der Graaf Generator première mouture ("Refugees"), et peut-être même du tout aussi rare "First Utterance" des anglais de Comus, pour son côté très dépouillé. Un des disques progressif les plus intériorisés qui m'ait été donné d'écouter, fidèle à l'esthétique du courant sans toutefois le trahir.

Très bon
      
Publiée le samedi 12 mars 2005

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    Pacific231 Envoyez un message privé àPacific231

    De plus, l'idée de prendre comme nom de groupe, celui d'une playmate m'éclate...

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    prypiat Envoyez un message privé àprypiat

    J'aime beaucoup le titre de l'album : "Io non so da dove vengo e non so dove mai andro, uomo e il nome che mi han dato"... rigolo...

    Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile
    Etant donné que le Picchio Dal Pozzo squatte littéralement ma platine en ce moment, mon avis n'est pas aussi formé sur celui-ci. Mais ce disque a un charme indéniable. Le coté un peu cheap de la prod' et quelques passages mal foutus m'ont fait craindre un Semiramis "bis" mais il n'en est rien. On retrouve un coté doux-dingue-rêveur propre aux progueux italiens semblerait-il.
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    Progmonster Envoyez un message privé àProgmonster
    avatar
    aux grands maux, les grands remèdes : http://synphonic.8m.com/country/mini-italian.htm pour commander : progregwalker@sprynet.com
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    Darkanar Envoyez un message privé àDarkanar
    Même pas! :-(( J'ai essayé de commander chez eux puisque leur site indiquait qu'il existait un exemplaire de chaque version (digipack et cristal); je viens de recevoir un e-mail me disant que cette référence était épuisée. Je sais pas quoi faire, ouin!!....