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Dedalus › S/t

5 titres - 37:12 min

  • 1/ Santiago (9:13)
  • 2/ Leda (4:30)
  • 3/ Conn (3:48)
  • 4/ CT6 (14:02)
  • 5/ Brilla (5:39)

enregistrement

Italie, 1972 - 1973

line up

Fiorenzo Bonansone (violoncelle, piano électrique, synthétiseur), Marco Di Castri (guitare, saxophone ténor, percussions), Furio Di Castri (basse, percussions), Enrico Grosso (batterie, percussions), Rene Montegna (percussions)

remarques

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

chronique

Styles
jazz
progressif
Styles personnels
fusion

Étrange formation que ces Dedalus. A l'image d'Opus Avantra ou Pierrot Lunaire, voilà une formation à la carrière éclair ayant généré que peu d'albums, des disques qui partagent entre eux pour ainsi dire aucun lien, aucun critère esthétique, aucune démarche. Derrière cette destabilisante pochette, le premier disque de Dedalus nous propose d'écouter sa version toute personnelle du jazz rock. On serait tenter de croire que le propos ici est semblable à celui de Arti+Mestieri, à l'écoute des instrumentistes de talent qui forment le noyau dur de cette autre formation turinoise, à savoir un jazz rock athlétique et technique tributaire des excès de la bande à John McLaughlin. Saxophone, clavier, guitare, batterie et basse partagent en effet plus d'un point commun avec les formations précités de part leur haute technicité. Néanmoins, la musique contenue sur ce premier effort est plus aérée, un trait que l'on retrouve chez Weather Report que "Conn" évoque inmanquablement à renfort de percussions diverses sur un tapis de notes abstraites balancées par le piano électrique, pendant que basse et batterie maintiennent un beat discret mais entêtant. Sur la première plage du disque, le groupe se permet même une petite incartade en fin de parcours dans des terrains plus vaseux où ils laissent libre cours à leur imagination pour une longue improvisation bruitiste mais toujours mélodique. En réalité, le groupe auquel on songe le moins et duquel pourtant ils se montrent ici les plus proches, c'est Soft Machine. Celui de "Five" particulièrement, en plus verbeux ("CT6") mais en plus chaleureux peut-être aussi. Une fois encore, ce disque de Dedalus a le mérite d'exister mais ne créera pas de bouleversement majeur dans votre conception de la musique. Un disque sympathique, sans grande personnalité il faut bien l'admettre, mais qui viendra compléter votre collection, sans faire tâche, si vous êtes amateurs de ce genre de sensation.

note       Publiée le samedi 12 mars 2005

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