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Roxy Music › Roxy Music
- 1999 • EG records 7243 8 47447 2 4 • 1 CD
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Membre | Note | Date |
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Aladdin_Sane | lundi 8 mai 2023 - 19:46 | |
Coltranophile | mardi 1 février 2022 - 16:17 | |
gregdu62 | dimanche 17 mai 2020 - 11:55 | |
Raven | dimanche 3 janvier 2016 - 07:32 | |
SEN | samedi 1 novembre 2014 - 11:26 | |
sebcircus | dimanche 23 septembre 2012 - 16:09 | |
Etibamecus | vendredi 28 mai 2010 - 14:18 | |
Schtroumpf Grognon | dimanche 15 juillet 2007 - 17:15 | |
sergent_BUCK | lundi 29 janvier 2007 - 19:09 | |
jeanfi | lundi 9 octobre 2006 - 05:14 | |
Crimson | jeudi 20 juillet 2006 - 18:20 | |
Tribane | vendredi 10 mars 2006 - 00:20 | |
deckard.cain | samedi 12 mars 2005 - 01:19 | |
Trimalcion | vendredi 11 mars 2005 - 22:55 | |
Fabb74 | mardi 10 octobre 2023 - 14:00 | |
Procrastin | vendredi 24 mars 2023 - 22:55 | |
Int | mercredi 18 janvier 2023 - 21:53 | |
Khyber | vendredi 1 décembre 2017 - 14:11 | |
TribalCrow | vendredi 18 juillet 2014 - 17:44 | |
Iwits | mardi 1 juillet 2014 - 21:25 | |
Canicheslayer | dimanche 25 avril 2010 - 15:11 | |
zugal21 | lundi 1 janvier 2024 - 18:24 | |
Nicko | dimanche 4 décembre 2022 - 22:48 | |
julayss | lundi 2 octobre 2006 - 11:03 | |
Progmonster | mardi 19 avril 2005 - 23:29 |
cd • 10 titres • 45:44 min
- 1Re-Make/Re-Model
- 2Ladytron
- 3If there is something
- 4Virginia plain
- 52 H.B.
- 6The bob (medley)
- 7Chance meeting
- 8Would you believe ?
- 9Sea breezes
- 10Bitters end
informations
Command Studios, Londres, mars 1972
line up
Brian Eno (synthétiseur, bandes), Bryan Ferry (voix, piano), Andrew Mackay (hautbois, saxophone), Phil Manzanera (guitare), Paul Thompson (batterie), Graham Simpson (basse)
chronique
J'ai longtemps hésité avant de proposer cette chronique. "Roxy Music", ce groupe de glam-rock à paillettes, sur Guts of Darkness ? Et pourtant, pourtant...à l'écoute de ce premier album datant de 1972, on ne peut que s'étonner devant une telle audace, une telle folie : un chanteur-crooner-pianiste complètement cramé qui semble sortir d'un cabaret des années 1930, un hauboïste-saxophoniste de formation classique, une rythmique et un guitariste rocks pur jus ; et derrière, un grand dadais qui, de son propre aveu, ne sait jouer d'aucun instrument, mais qui tripatouille des synthétiseurs et des bandes magnétiques à tout va. Ajoutez à cela un look à base de peaux de léopard et de mascara, de la préciosité, beaucoup de références littéraires et artistiques, et vous aurez compris qu'il ne s'agit pas d'un groupe comme les autres. Impression largement confirmée par une première écoute de l'album : on dirait que tous ces musiciens ne jouent pas sur le même disque, que chacun essaie d'affirmer sa personnalité au détriment de celle des autres ; certains morceaux sont d'une structure suffisamment éclatée pour qu'on en ait complètement oublié le début lorsqu'on arrive à la fin. Ca virevolte en tous sens dans un carambolage permanent, c'est n'importe quoi, c'est de la pop de tarés. Ce qui frappe d'abord, c'est la voix haut perchée (pour ne pas dire hautaine) de Bryan Ferry : on n'a pas idée de chanter ainsi, c'est carrément impossible... Et puis les solos de guitare et de saxophone qui s'entrecroisent, et les vagissements sonores d'Eno...Il y a "If there is something", par exemple, qui part d'une rengaine country pour aboutir à une ballade élégiaque, ou "The bob", qui commence par évoquer les sirènes de la deuxième guerre mondiale avant d'enchaîner sur un couplet rock, une délicate phrase de hautbois, puis des bombardements, puis un refrain déchaîné... L'album tout entier participe de la même folie. Après le déboussolement complet des premières écoutes, on se rend vite compte de l'extraordinaire qualité de toutes ces compositions. C'est de la musique décadente portée à son plus haut degré d'incandescence, c'est à la pop ce que "Trout Mask Replica" était au blues : une formidable et régénératrice entreprise de déconstructivisme. Produit par Pete Sinfield (le "parolier-enlumineur" de King Crimson), ce premier opus est sans doute le chef d'oeuvre du groupe.
note Publiée le vendredi 11 mars 2005
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- Shelleyan › Envoyez un message privé àShelleyan
Marrant que tu mentionnes cet épisode... Je l'ai vu à l'époque, j'avais 9 ans. J'ai retenu le nom du groupe parce que je trouvais débile et que je pensais que c'était un groupe inventé pour l'histoire ^^.
- In the flat field › Envoyez un message privé àIn the flat field
C'est ça. Une joyeuse bande d'hurluberlus. Ils étaient même parvenus à s'incruster dans une série tv d'Antenne 2 en 1980, Petit déjeuner compris avec, excusez du peu, Marie Christine Barrault, Pierre Mondy, Hubert Deschamps et Marthe Villalonga. Mais je demeure un inconditionnel de leur album disco funk Flesh + Blood, sorti la même année (tiens tiens, il n'y aurait pas une opération marketing là-dessous pour attaquer le marché français ?). Des albums biens nazes j'en ai d'autres en stock...
Message édité le 01-01-2024 à 15:36 par In the flat field
- Alfred le Pingouin › Envoyez un message privé àAlfred le Pingouin
C'est pas du tout comme je m'y attendais, y a un côté foutraque, glam brechtien de branquignols.
- Raven › Envoyez un message privé àRaven
Ultime ouais (et le premier Sparks/Halfnelson est pas loin d'être aussi génial dans l'effet "proto-new wave" même s'il faut plus de réécoutes pour s'en rendre compte). M'suis toujours pas remis du Medley, un truc qui se joue des époques, des étiquettes, des ambiances, comme du prog compacté-compressé au niveau quantique.
- Note donnée au disque :
- Coltranophile › Envoyez un message privé àColtranophile
Candeur et décadence. Même si j'ai beaucoup d'affection pour le suivant, celui-ci propose du vice enrobé d'une drôle de mélancolie. Le résultat est une joie qui à la pudeur de se cacher derrière une bonne dose de mascara.
- Note donnée au disque :