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New Trolls › Tempi dispari

2 titres - 32:03 min

  • 1/ Settequarti (16:31)
  • 2/ Trediciottavi (15:32)

informations

Teatro Alcione, Gênes, Italie, 1973

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

line up

Vittorio De Scalzi (guitare), Giorgio D'Adamo (basse), Renato Rossert (claviers), Tullio D'Episcopo (batterie), Giorgio Baiocco (saxophone, flûte)

chronique

Temps impairs... Bien sûr ! Une des données fondamentales qui caractérise toutes ces musiques désireuses d'échapper aux canevas imposés d'autorité par l'environnement musical ambient. Le moins que l'on puisse dire, c'est que les gars des New Trolls ne cessent de nous surprendre. Rien d'étonnant à ce qu'ils aient toujours été relégué en seconde zone, noyant leurs quelques instants de bravoure dans des choix douteux ou, en tout cas, dépourvu de toute logique. Après le hard rock, le progressif, la bande de Vittorio De Scalzi se laisse volontiers charmer par les appels de phare du jazz rock. En témoigne cet album en concert, dépassant à peine la demi heure, mais constitué de deux longues pièces de quinze minutes chacunes. Vraiment très jazz sur le premier (dominé par le saxophone et le piano électrique), plus proche d'une certaine idée du psychédélisme sur le second (plutôt dominé par la guitare), incluant au passage quelques thèmes issus de leur "Concerto Grosso". Divers éléments évoquent sans peine Soft Machine (période post Wyatt, bah oui, y a pas de miracle), avec une petite touche de Gong de ci, de là. Rien d'exceptionnel à vrai dire, puisqu'une bonne moitié de la scène progressive italienne a toujours montré un sérieux penchant pour la cause Canterburienne (Celeste, Dedalus, Duello Madre, Maxophone ou Picchio dal Pozzo). Et si l'effort est méritant et vaut la peine qu'on s'y attarde, "Tempi Dispari" accomplira parfaitement son rôle auprès des curieux de tout bords, mais ne saurait en aucun cas être considéré comme un incontournable. Reste cet abandon salutaire, cet engagement sans faille pour lequel jamais, à aucun moment de leur tumultueuse carrière (du moins dans la première partie des années soixante-dix), les New Trolls furent pris en défaut. Cette chronique met un terme à mon exploration toute personnelle d'un des groupes progressifs italiens les plus insaisissables de l'âge d'or.

note       Publiée le vendredi 11 mars 2005

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