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Talking Heads › Remain in light
- 1980 • Sire records 7599-26095-2 • 1 CD
cd • 8 titres
- 1Born Under Punches [The Heat Goes On]5:46
- 2Crosseyed and Painless4:45
- 3The Great Curve6:26
- 4Once in a Lifetime4:19
- 5Houses in Motion4:30
- 6Seen and Not Seen3:20
- 7Listening Wind4:42
- 8The Overload6:00
informations
Compass Point Studios, Nassau, Bahamas, 1980
line up
Adrian Belew (guitare), David Byrne (chant, guitare, basse, claviers, percussions), Brian Eno (synthétiseur, effets, basse, percussions, choeurs), Chris Frantz (batterie, percussions, claviers), Jerry Harrison (guitare, basse, claviers, percussions), Jon Hassell (trompette), Nona Hendryx (chœurs), José Rossy (percussions), Tina Weymouth (basse, claviers, percussions), Robert Palmer (percussions)
chronique
"Fear of Music" et "Remain in Light". Deux fantastiques albums que je ne peux dissocier. Ils partagent tous les deux cette étrange approche à contre-jour, entre lumière et obscurité. Toutefois, "Remain in Light" est diablement plus organique que son prédécesseur. Et ça commence dès "Born Under Punches", où nous sommes pris d'assaut par des slaps de basse en contrepoint d'une rythmique disco qui aurait mal tourné. Ça grouille de notes, de loupiottes qui s'allument un peu partout. La tête tourne. Et Belew qui fait déjà le con... Les Talking Heads, avec un Brian Eno tellement envahissant qu'il cosigne la majorité des titres de ce quatrième album, transforment notre perception du monde. Byrne est de plus en plus cintré. Il va finir en internat psychiatrique. "Crosseyed and Painless" ne relâche pas la pression, le beat, ce beat, est omniprésent. Un disque dansant, mais ô combien déstabilisant. "The Great Curve" fait son entrée. Mais quand cela va-t-il s'arrêter ? Le tempo est encore plus soutenu. L'écume au bord des lèvres. La musique, entraînante comme jamais, nous attire dans sa spirale. Une célébration du corps et de l'esprit. Voilà que les cuivres s'y mettent et fouttent le feu. Belew encore avec un solo bien noise comme à son habitude. Cette diablesse de Tina Weymouth qui, il y a quelques années encore, avait appris la basse sur le tas. Ce rythme entêtant, cette pulsation primale, elle l'emportera plus tard avec elle au sein de Tom Tom Club. En entamant la seconde face, le paysage ne change pas de couleur mais, comme sur "Fear of Music" - allons plus loin, comme sur "Heroes" - vire à l'introspection. Cet irrépressible bouillonnement se fait intérieur, et annonce l'extraordinaire "My Life in The Bush of Ghosts" du duo Eno / Byrne, chose à laquelle on peut déjà en réalité réduire les Talking Heads à l'écoute de "Houses in Motion" (avec Jon Hassell à la trompette), "Seen and Not Seen", "Listening Wind" et "The Overload". Pour ses ambiances fouillées, pour son énergie communicative, pour son sens poussé des arrangements... "Remain in Light", le meilleur Talking Heads.
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notes
Note moyenne 45 votes
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commentaires
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- Damodafoca › Envoyez un message privé àDamodafoca
En effet, on parle (trop, forcément) des Stones sur les coms de cet immense disque de Talking Heads.
- coronavirus › Envoyez un message privé àcoronavirus
Coltranophile : réel
- Note donnée au disque :
- Coltranophile › Envoyez un message privé àColtranophile
Citer "Emotional Rescue" sur les commentaires de "Remain In Light", fallait le faire. Chapeau bas! Charlie Watts est un véritable drame sur ce morceau de merde, avec, cerise sur le gâteau, Jagger se voulant crédible en chanteur soul à la Curtis. Pitoyable de bout en bout comme tout ce que les Stones faisait depuis le lénifiant "Exile...". Ils étaient "en constant renouvellement" dira-t-on , n'ayant plus rien à dire en soi- chaque album était l'occasion d'un tournant stylistique majeur ("Some Girls"- un des disques les plus surestimés qui soit) ou d'un retour aux sources, sorte de yo-yo non créatif.
Message édité le 14-03-2025 à 09:51 par Coltranophile
- Note donnée au disque :
- jacques d. › Envoyez un message privé àjacques d.
Je souscris au propos de Coldstar, le "rapture" de Blondie volait (et vole encore) bien au-dessus bien au-delà de cet "emotional rescue" pour le moins poussif et sclérosé (on y entend tous les tics stoniens devenus passablement pénibles avec le temps, tics vaguement rhabillés des frusques hype du moment... et ça ne s'arrange pas, leur dernière production étant une sorte de bêtisier rollingstonien idéal).
- COLDSTAR › Envoyez un message privé àCOLDSTAR
Je pense que " Emotional Rescue ", si ça n'avait pas été un coup des Stones, aurait cartonné au billboard sans la moindre difficuté à l'époque
C'est justement au Billboard qu'elle a le mieux cartonné cette chanson - 3ème place tout de même. Elle n'a pas fait aussi bien en Europe. Il y a certes des groupes établis qui ont tapé plus fort que ça dans les charts américains avec un hit funk rock - typiquement, Queen avec Another One bites the Dust, ou Blondie avec Rapture. Mais ces deux chansons-là sont bien meilleures qu'Emotional Rescue!