Vous êtes ici › Les groupes / artistes › I › Inade › The Crackling of the Anonymous
Inade › The Crackling of the Anonymous
- 2001 • Loki foundation Loki 29 • 1 CD digipack
- 2001 • Loki foundation Loki 29 • Lim • 750 copies • 2 LP 33 tours
cd • 10 titres • 64:58 min
- 1Eternity's crevice06:55
- 2Disconnecting states06:46
- 3Chapel perilious07:03
- 4Caldera06:54
- 5To those...03:22
- 6Titan in shivering sand06:42
- 7Quartered conclusion06:40
- 8Reiteration of void06:37
- 9Breath like ground glass06:17
- 10The engine of space07:34
extraits audio
informations
Enregistré au studio Light Channel, Allemagne, 1997-2001
cd digipack 3 volets
line up
René Lehmann & Knut Enderlein (tous instruments)
chronique
- dark-ambient
Chaque sortie de la Loki Foundation depuis dix ans est toujours une source de réjouissances en matière d'ambient industrielle et rituelle. Révélé par ce même label à ses débuts, Inade est certainement l'un des plus grand projet dark-ambient européen que l'on puisse comparer au génie de Lustmord, sans qui ce genre serait resté dans les limbes. Avec 'Aldebaran', sorti en 1996 (et réédité en 2000), Inade se classait déjà plus qu'honorablement au palmarès des grands du genre ambient. Avec ce 'Crackling of the anonymous' qui aura mis 4 années à voir le jour, les allemands nous livrent sans aucun doute leur chef-d'oeuvre, un disque à posséder absolument pour qui voudrait s'essayer aux voyages intersidéraux de l'esprit humain, flirtant avec les abysses, les trous noirs de la conscience et les environnement désincarnés. Tel un rituel sacré évoluant de façon linéaire vers un but précis, les nappes et les sonorités teintes de réverb' se fondent en une masse lourde et volatile à la fois, tel un Raison D'Etre par endroit ('Disconnecting states') mais surtout Lustmord, en beaucoup moins minimaliste. Les percussions mises en avant sur 'Chapel perilious' par exemple marquent la mesure d'une épopée solitaire à travers un vide en perpétuelle évolution, une chute libre sans fin et vertigineuse. Ne cherchez pas à vous raccrocher à quelque chose de tangible, la réalité est bannie de cet univers, transcendée par des visions spectrales ('Caldera', 'Titan in shivering sand') et écrasantes. Une oeuvre massive, homogène, cohérente et captivante, qui marque par son impeccable production (si vous êtes bien équipés en basses, quel régal !). Serez-vous suffisamment téméraire pour franchir le seuil de l'infini ?
note Publiée le jeudi 3 février 2005
dernières écoutes
Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "The Crackling of the Anonymous" en ce moment.
tags
- pochette qui tue (48)
- Vert (406)
Connectez-vous pour ajouter un tag sur "The Crackling of the Anonymous".
notes
Note moyenne 11 votes
Connectez-vous ajouter une note sur "The Crackling of the Anonymous".
commentaires
Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "The Crackling of the Anonymous".
- Damodafoca › Envoyez un message privé àDamodafoca
- PUTAIN : je suis allé acheter ce dixe aujourd'hui , sur le cd , le meme motif que sur la pochette: pas d'anomalie visible: je le mets dans ma platine, surprise!! Je me retrouve avec une compil affichant 28 morceau de yukulélé ( véridique) ...
- juj › Envoyez un message privé àjuj
- un petit cran en-dessous d'aldebaran à mon goût ; les ambiances plus ethniques et veloutées sont certes agréables et toujours assez profondes, mais j'en resterai à 5
- Note donnée au disque :
- Nokturnus › Envoyez un message privé àNokturnus
- Alors la.... Mon premier Inade et je dois dire que je me suis laissé completement captivé par leur musique. Je confirme l'effet d'infini que contient cet album, on tombe dans une faille ou meme le temps n'a plus lieu.
- Note donnée au disque :
- Macbeth › Envoyez un message privé àMacbeth
- Après avoir cherché en vain leur Burning Flesh, j'avais lâché l'affaire, préférant ronger mon frein l'oreille collée sur Greatest Death, jusqu'à ce que cette chro réveille mon appétit enfoui (réveil tardif je sais). Cette fois-ci j'ai eu plus de chances et ça est bonheur car ce truc est HENAURME, tout ce que j'aime dans le glauque ambient élevé pour ainsi dire au carré (pour moi "Chapel Perilious" ou "Titan...", c'est carrément du Archon Satani rêvé) : noirceur à couper au couteau, subtilité des textures, profondeur abyssale du son, personnalité, folie et puissance chtonienne. Greuuuuuhhh!
- Note donnée au disque :
- Shelleyan › Envoyez un message privé àShelleyan Shelleyan est en ligne !
- Voui voui, Marco, je parlais des albums...Je connais aussi leurs vinyls