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Solefald › In harmonia universali

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DukeNico      lundi 4 septembre 2006 - 20:05
Ares      dimanche 12 juin 2005 - 12:55
audric      vendredi 13 mai 2005 - 22:46
tibo      samedi 8 janvier 2005 - 16:14
Arno      samedi 8 janvier 2005 - 15:29
Nerval      vendredi 7 janvier 2005 - 18:11
collapse generation      vendredi 7 janvier 2005 - 13:30
stickgrozeil      mardi 5 octobre 2021 - 12:27
taliesin      samedi 20 juillet 2019 - 13:44
verdelet      lundi 20 mars 2006 - 20:24
Hallu      samedi 8 janvier 2005 - 20:49
devin      vendredi 30 décembre 2005 - 12:11
arckanum      mercredi 9 janvier 2008 - 20:20

10 titres - 60:23 min

  • 1/ Nutrisco et extinguo
  • 2/ Mont blanc providence crow
  • 3/ Christiania (edvard munch commemoration)
  • 4/ Epictetus & irreversibility
  • 5/ Dionysify this night of spring
  • 6/ Red music diabolos (instrumental)
  • 7/ Buy my sperm
  • 8/ Fraternité de la grande lumière
  • 9/ The liberation of destiny
  • 10/ Sonnenuntergang im welttraum

informations

Produit par Börge Finstad et Solefald. Enregistré au studio Toproom, Norvège, avril juillet 2002.

Il s'agit du pressage destiné aux pays de l'ex-union soviétique et distribué par Fono.ltd.

line up

Cornelius; Lazare - Kjetil Selvik (saxophone)

chronique

Piano, saxophone, guitare acoustique... "Nutrisco et extinguo" suffit à nous réjouir de voir ainsi Solefald retrouver la science et la maîtrise des couleurs et des sons. De même, ayant mis de côté l'extrémisme rythmique pour se focaliser principalement sur les regitres plus calmes du simple heavy metal, le duo a conçu des structures, des enchaînements et des breaks dont l'intelligence et l'efficacité débouchent sur plus d’accomplissements et de grandeurs que jamais. L'abandon des voix extrêmes se fait en faveur d'une qualité mélodique largement accrue depuis "Pills...", comme en témoignent les lignes superbes et entêtantes des refrains, la beauté des choeurs et enchevêtrements de voix claires, aux reflets gothiques et religieux remarquables. Des guitares aux claviers en passant par la batterie, les arrangements sont bien entendu très riches et travaillés, tant du point de vue rythmique que mélodique et harmonique, fabriquant une architecture sonore à la fois folle et grandiose, fascinante et régulièrement délicate. "Epictetus and irreversibility" nous rappelle que Solefald parle le black metal, et qu'au moment venu, il est désormais bien plus apte à le faire se briser sur des lenteurs soudaines, des envolées plaintives, qu'il ne l'avait fait sur "Pills...". L'album monte et descend de symphonisme en décadence et de heavy metal en messes noires et gothiques. Les mélodies vont et viennent de la mélancolie à la déclamation, de la noirceur metal à la dissonance malsaine des esprits dérangés; tout cela dans la débauche savante et calculée de claviers et de guitares à la grandiloquence pertinente. La production possède les mêmes qualités, et les mêmes défauts, que celle qui muselait "Pills...", et Solefald ne s'est pas encore départi de ses défauts agaçants; la voix fond de gorge et faussement profonde de Cornelius est franchement laide et désagréable, de même que certains systématismes dans la volonté de contre-pied nuisent à l'équilibre quasi-parfait de cet ouvrage complexe. De même, "the liberation...", entre autres, nous replongent dans la gaucherie mélodique et harmonique dans laquelle le duo, dans sa quête d'originalité, a parfois tendance à tomber. Mais le lead plus fréquent de la guitare par rapport aux claviers ("Dionysify..." entre autres), l'alchimie accrue entre les deux têtes pensantes de ce combo hors-norme qui se ressent jusque dans la fusion incontestable des nombreux arrangements, l'inspiration guitaristique de Cornélius, plus convainquante que jamais, et la science générale de la construction musicale révélée dans ce disque font de "In harmonia universali" le manifeste le plus probant de la démarche de Solefald. "Fraternité de la grande lumière" est le point d'orgue de cette remarquable science des vocabulaires : pizzicati, saxophone, riffs triples croches et accordéon... la débauche émotionnelle des albums de Solefald ne les prévient pas de ce petit manque d'âme qui nuit à chacune de leurs oeuvres, mais le duo n'en demeure pas moins un des groupes les plus heureusement emblématiques d'une certaine tendance, salvatrice, à l'ambition. "Sonnenuntergang" et sa folie tous azimuts nous ramène à "Linnear", ce qui n'est pas pour me déplaire.

note       Publiée le vendredi 7 janvier 2005

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    stickgrozeil Envoyez un message privé àstickgrozeil

    Un des premiers groupes à insérer du sax dans son black. Surprenant et ma foi, pas si mal. En tout cas, un des albums les plus riches de leur discographie.

    Note donnée au disque :       
    Potters field Envoyez un message privé àPotters field
    un peu kitchoune comme disque. pis le chant pareil, j'accroche pas.
    arckanum Envoyez un message privé àarckanum
    Pfff... suis tjrs mitigée avec SOLEFALD... Leur musique est parfaite, magique, créative. Mais.....Les parties vocales..ai ai ai...!
    Note donnée au disque :       
    Nerval Envoyez un message privé àNerval
    J'ai été fortement déçu par les Red For Fire/Black For Death. Le concept sonnait bien au départ mais c'est assez banal au final et en tout cas à mille lieu du génie de ce In Harmonia Universali
    Note donnée au disque :       
    empreznor Envoyez un message privé àempreznor
    le premier est superbe, et à partir de White frost queen ça redécolle avec la voix féminine; à la fin plus de voix charmante ni de saxo, mais du bon BM quand meme.