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Arcana (SUE) › Le Serpent Rouge

  • 2004 • Erebus odora Erebus 006 • Num • 100 copies • 1 CD digipack
  • 2004 • Erebus odora Erebus 006 • Lim • 400 copies • 1 CD
  • 2005 • Projekt PRO00171 • 1 CD
  • 2005 • Displeased records D00145 • Lim • 666 copies • 1 LP 33 tours

cd • 9 titres • 41:00 min

  • 1In search of the divine03:08
  • 2Le serpent rouge04:37
  • 3Cathar05:03
  • 4Under the sun05:46
  • 5Amber05:34
  • 6Seductive flame04:40
  • 7Serpents dance04:40
  • 8The passage02:00
  • 9The Nemesis05:27

extraits audio

informations

Enregistré, mixé et masterisé par Peter Bjärgö au studio Erebus Odora, Suède, septembre-novembre 2004

les 100 premiers exemplaires sont édités en box avec gaufrage simili-cuir, numérotés et contenant un coupon pour l'acquisition d'un album exclusif à paraître dans les mois qui suivent la sortie de "Le Serpent Rouge' Edité en 2005 en cd aux Usa par Projekt et en LP pour le reste de l'Europe par Displeased Records.

line up

Peter Bjärgö (instruments, samples, programmation et chant), Stefan Eriksson (choeurs et percussions), Ann-Mari Thim (choeurs), Cecilia Bjärgö (choeurs)

chronique

  • ambient etnique et orientale

Le successeur du superbe 'Inner pale sun' est une sacrée surprise ! Comme pour marquer la fin d'une ère, la compilation 'The new light' parue cette été aura été l'occasion de présenter un panel de raretés très intéressant ainsi que des nouveaux morceaux préfigurant la nouvelle orientation des suédois. Cette nouvelle approche plonge l'univers arcanien dans les méandres d'une ambient ethnique, entre atmosphères orientales et africaines, à la manière du Dead Can Dance post-'Aion'. Tout en conservant les aspects sombres de sa musique, Arcana donne la part belle aux percussions variées, à la fois délicates et brutes, utilisant même du didjeridoo ('The Nemesis'). Les nappes très éthérées rapprochent cette excursion du meilleur d'un Robert Rich ou de Steve Roach (deux grands de l'ambient évolutive, psyché et ethnique), ou encore de l'excellent projet allemand Arbre Noir. Exclusivement instrumental (pas de textes, juste du chant et des choeurs), 'Le serpent rouge' faufile ses anneaux dans les recoins les plus sombres ('In search of the divine', le formidable 'Seductive flame') et dans les infinies étendues de sables, de steppes et des mystérieuses forêts orientales dans lesquelles tribus et esprits communiquent en parfaite harmonie. Spirituelle certes, mais très instrospective et paradoxalement ouverte sur un espace sans limite, la musique de cet album est une invitation à l'évasion, une plongée dans un ailleurs où l'on imagine nombres d'histoires incroyables et de récits palpitants. La maîtrise des percussions est extraordinaire, les samples de cordes et les choeurs sont de toute beauté : tel le serpent changeant de peau, Arcana mue en une entité élémentaire délivrée d'un carcan charnel, libre d'aller au gré des vents où bon lui semble. Laissez-vous hypnotiser par la danse de ce 'Serpent rouge' et lovez-vous au creux de ses anneaux incrustés d'ambre et de terre nourricière. Une renaissance magnifique...

note       Publiée le mercredi 5 janvier 2005

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    troubadourpaladin Envoyez un message privé àtroubadourpaladin

    A le serpent rouge un de mes deux seul disque de arcana l'autre etant Raspail, j'attend le coffret de arcana qui n'est toujours pas entré donc j'ai commandé, c'est fichetrement long. Quoi dire de plus arcana sont les digne successeur de dead can dance mais avec un coté tangerine dream subtil.J'ai aimé cet album , venez faire un tour sur le dos du serpent rouge, bonne écoute un groupe fort prometteur.

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    novy_9 Envoyez un message privé ànovy_9

    l'on peut trouver sur bandcamp un free album d'Arcana : "The extra songs of Arcana" comme son nom l'indique divers inédits de compilations etc ....

    http://arcana.bandcamp.com/album/the-extra-songs-of-arcana

    Spiegel Envoyez un message privé àSpiegel

    Un samedi fort pluvieux, le rhododendron sempervirent dehors m'inspire au Japon, une bûche dans le feu pour profiter d'une caravane de félins à mes côtés..c'est peut être l'environnement qui a finit par faire d'Arcana-Serpent rouge un pâté de sable.. en mettant le manque d'attention de côté, ainsi je ne m'attarde pas sur la prod', il me faut du temps pour rencontrer vraiment l'album et me situer un peu dans le temps-un peu dans l'espace histoire de décoller avec lui, et après la découverte je reste en manque d'indices; Cathar pour m'emballer un peu se devait d'affirmer un tout petit quelque chose, une fragrance provençale peut être, exhaler une situation dans laquelle ma chaire prendrait mémoire. Under the sun et sa déclinaison vers Amber, le reste défile j'ai aimé trouver un tissage, somme toute un peu Lounge c'est agréable. Quant à Serpent dance, sorte d'aqmée, c'est dans l'organisation même du cd qu'elle me renvoie; il s'agissait sans doute de la meilleur manière de terminer un acte pour entamer une nouvelle facette de l'expérience..le cd commence sans douce invitation, pas de dimension dans le périple, et tout de même Nemesis boucle l'affaire sans tenir compte du voyageur. Voilà ce qui en sort, Arcana demande beaucoup pour ne palpiter qu'un peu et il ce n'est pas avec amertume que je retenterai l'expérience pour mieux m'y fixer.

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    Dioneo Envoyez un message privé àDioneo  Dioneo est en ligne !
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    (1) Bon d'accord : c'est joli, agréable, sensuel, assez finement tourné. C'est chouette, oui.

    Clairement, les boucles de percu sont bien plus élaborées qu'ailleurs, sur la grande partie des projets ethno-ambiant-machin. Le gars ne se contente pas de changer de tambour et de tempo à chaque index pour dissimuler qu'en fait c'est toujours le même motif soirée-djembé répété à l'envi. Sans doute, il a écouté, étudié pas mal de musiques de transe, des rituels percussifs précis, pratiqués en des lieux et des circonstances où le terme fait vraiment sens (chez les Berbères peut-être, et sûrement plus à l'Est, aussi).

    Mais toutes ces nappes de claviers, de cordes, de cymbalum détrempé dans la reverb', ces voix à la M'ame Gérard... Ça me rappelle toujours ce très vieux procédé de théâtre qui consiste à faire bouger des toiles peintes, des vagues en carton, à des vitesses différentes, pour donner l'illusion que la mer bouge, que le bateau avance. Simuler l'espace, la profondeur, la progression. Ça peut bluffer sur le coup, mais ça finit toujours par s'écailler quelques années, quelques mois, quelques semaines plus tard (selon les moyens de la prod et le choix subséquent des produits). Du décor en somme, du décorum.

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    Dioneo Envoyez un message privé àDioneo  Dioneo est en ligne !
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    (2) C'est pas la qualité qui pèche. Simplement dans les musiques ici copiées/collées, le basculement se fait sur un glissement infime, le déplacement à peine perceptible d'un tac ou d'un boum. Dans l'extase, l'élévation mystique, le ravissement. Et ceux qui qui tapent y croient bien autrement que comme une vague abstraction, un "concept syncrétique", une esthétique, une cosmétique spirituelle. Ça se passe dans une dimension où il ne s'agit pas de générer de l'ennui ou du divertissement.

    Ce qui se perd lors du transfert, je trouve, ici comme ailleurs même si en mieux : ça reste des boucles et de l'habillage. Bien foutu, certes, bien informé, travaillé, tout ce qu'on veut. Mais pour moi, il ne se passe pas grand-chose d'autre. Et très vite je m'en lasse.

    C'est beau mais c'est tout, je dirais.

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