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Morbid Angel › Altars of madness

13 titres - 51:21 min

  • 1/ Immortal Rites (4:04)
  • 2/ Suffocation (3:15)
  • 3/ Visions from the Dark Side (4:10)
  • 4/ Maze of Torment (4:25)
  • 5/ Lord of all Fevers & Plague (3:26)
  • 6/ Chapel of Ghouls (4:58)
  • 7/ Bleed for the Devil (2:23)
  • 8/ Damnation (4:10)
  • 9/ Blasphemy (3:32)
  • 10/ Evil Spells (4:12) -11/ Maze of Torment (Re-mix) (4:24)
  • 12/ Chapel of Ghouls (Re-mix) (4:56)
  • 13/ Blasphemy (Re-mix) (3:26)

informations

Enregistré aux studios Morrisound recording (USA) par Tom Morris. Produit par Digby Pearson & Morbid Angel. Paroles et musique de Trey Azagthoth & David Vincent.

line up

Trey Azagthoth (guitares), Richard Brunelle (guitares), Pete Sandoval (batterie), David Vincent (basse, chant)

chronique

Pour son premier album, Morbid Angel nous gratifie d'un death-metal technique, rapide et direct, emmené par les fabuleux soli de guitares de Trey Azagthoth, auteur de la totalité des compositions, et la voix impressionnante de David Vincent, qui lui se charge d'écrire la quasi-totalité des paroles, dont les thèmes principaux sont l'apologie des grands anciens et une certaine animosité envers le christianisme. De nombreux morceaux deviendront vite des classiques du groupe ("Immortal Rites", "Maze of Torment", "Blasphemy of the Holy Ghost", "Lord of all Fevers & Plague" et le cultissime "Chapel of Ghouls"). Certes les morceaux se ressemblent énormément mais l'ensemble forme un tout homogène qui servira d'album de référence à de nombreux groupes par la suite et mérite à ce titre le statut d'album culte. Incontournable pour tout amateur de death "old-school"...

note       Publiée le mercredi 24 octobre 2001

chronique

Bon, en guise de préambule, je ne vous ferai pas l'affront d'écrire quelques lignes vaguement biographiques sur ces mythiques américains. Non, je vais simplement vous prévenir que chroniquer Morbid angel n'est clairement pas chose aisée, alors quand il s'agit de les noter, je me sens tout à coup particulièrement petit et misérable... Bref, ne tenez pas trop compte des notes en bas, elles sont là juste pour faire joli et à la limite de permettre de jauger les albums entre eux, mais ne faites pas l'erreur de comparer le 5 donné ici avec un autre 5 qui a pu être donné ailleurs... nous ne sommes pas dans la même catégorie si vous voyez ce que je veux dire. Alors oui, Morbid angel est culte, Morbid angel est vénéré autant par les jeunes que les vieux, autant par les fans de death que de black, autant à gauche à droite... Oui, mais sait-on pourquoi ? Personellement je serai bien incapable d'expliquer comment a fait le groupe pour arriver à une telle créativité, pour créer une telle aura dans sa musique et autour de son nom, toujours est il que ce "Altars of madness" c'est un peu le début rêvé pour tout groupe extrême... Exit Mike Browning au jeu trop poussif, bienvenue Sandoval, Vincent et Brunelle ! Et d'entrée de jeu on sent que ces gars-là vont nous proposer quelque chose d'unique. Nous ne sommes pas encore dans le style si particulier du Morbid angel tel que nous le connaissons (il faudra attendre "Blessed are the sick"), mais cette patte unique est déjà présente. A partir d'une base death metal typique, Morbid Angel tisse ses atmosphères, ses riffs uniques, ses structures impeccables... La grande classe. "Altars of madness" c'est l'album du début (oublions "abominations of desolations") mais c'est aussi l'album de l'efficacité. Blasts qui tombent à pic, ralentissements opportuns, riffs "occultes" (je ne vois pas d'autres mots !) et surtout ces solos démentiels, jamais entendus à l'époque encore. Des éclairs de guitares qui lacèrent un ciel noircies par des goules malfaisantes, rapides, hallucinants et hallucinés, la paire Azagthoth/Brunelle fait des merveilles... Et ce n'est que le commencement ! Mais diantre, comment résister à un "Immortal rites", "Chapel of ghouls" ou le mythique "Maze of torment" sortes de prototypes speed/death metal ?!! Les morceaux repris de "abominations of desolation" prennent ici un brutal lifting death et déboulent donc ici sacrément transformés. Que dire encore sur cette pierre (tombale ?) edificatrice du death metal ? Un son qui n'a paradoxalement pas trop vieilli, des compos qui bottent les fesses 15 ans après, bref le disque le plus "traditionnel" de MA, mais proposant déjà cette approche sombre, mystique et noire qui caractérisera le groupe tout au long de sa carrière (le terme est justifié ici). A posséder tout simplement.

note       Publiée le mercredi 28 septembre 2005

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Note moyenne        76 votes

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zugal21 Envoyez un message privé àzugal21

En fait vu d'ici c'est un 4 de politesse.

Message édité le 09-03-2023 à 17:30 par zugal21

Note donnée au disque :       
Cera Envoyez un message privé àCera

Mon préféré du groupe, dans mes souvenirs. Et c est toujours le cas aujourd'hui, avec son côté thrash bien prononcé.

Note donnée au disque :       
yog sothoth Envoyez un message privé àyog sothoth
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La moitié du groupe officiait dans Terrorizer, ça compte aussi..!

nicola Envoyez un message privé ànicola

Doom, le jeu ? Le compositeur a pompé dans les standards du thrash de l’époque (Slayer, Megadeth et compagnie…) pour composer ses morceaux, et suffisamment finement pour ne pas risquer de procès.

D’un autre côté, les développeurs d’id, à l’époque, étaient des nerds fans de jeux de rôle et de metal.

Message édité le 13-05-2022 à 15:52 par nicola

saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
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J'ai profité des soldes pour (enfin) le régulariser. Outre le rognage de la pochette (une honte), je ne me souvenais plus de la sauvagerie punk-grind de certains titres - ce n'est pas surprenant, mais ça ne se trouvera qu'ici. Bordel, Doom n'était pas encore sorti, et pourtant...!