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Enregistré en Belgique, 1993
Eric Van Wonterghem, Ivan Iusco, (tous instruments et chant)
Musiciens additionnels : Wendy Van Dusen (voix et texte sur 8)
En quelques productions Dive aura su assurer une continuité irréprochable dans son aventure post-Klinik, se démarquant fort à propos des travaux de son ex-acolyte Marc Verhaeghen qui poursuivait alors Klinik dans une veine plus 'trance' avec divers chanteurs mais sans briller véritablement. 'Concrete jungle' est d'ores et déjà le premier chef-d'oeuvre de Dive. Plus atmosphérique, plus mélodique aussi, cet album baigne l'univers de Dirk Ivens dans une noirceur presque gothique ('Crosses are burning', 'Slippin' away', 'Welcome to Hell IV') par l'utilisation de thèmes sombres relayés par les sujets toujours axés sur la paranoïa, la trahison, le mensonge etc. La voix distante voire fantômatique de Dirk Ivens accentue cette impression de songe à mi-chemin entre le rêve serein et le cauchemar angoissant. par moment la 'machine' s'emballe (relativement) notamment sur 'Take your dreams away', 'Broken meat' (maxi qui précède l'album) et surtout '39 stitches' avec cette petite touche electro très 80s dans les mélodies faussement douces. Une jungle de béton peu rassurante où isolation et décrépitude squattent chaque angle de rue, et qui offre pour seule échappatoire une plongée en soi qui pourrait s'avérer bien pire...
note Publiée le samedi 13 novembre 2004
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Réédité chez Mecanica.
Je découvre DIVE sur le tard ! je ne connaissais quelques titres (joué en soirée) sans savoir que c'était eux. Comment j'ai pu passé à côté de ce chef d'oeuvre ? MINDTORTURE est mon morceau préféré ! l'électro Indus comme je le conçois. 6 boules sans hésiter.
Un des seuls disques de Dive que j'ai eu l'occasion d'écouter, beaucoup plus posé et ambiant que le thirst album (qui m'avait moyennement inspiré) j'aime beaucoup le côté minimaliste et presque tribal de l'ensemble. Vraiment très bon cet album.
Monstrueux ce disque. Urbain et claustrophobe. Je m'ennuie un peu sur True Lies mais celui-là...