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Black Sabbath › Sabbath Bloody Sabbath
- 1973 • Castle communications CLACD 201 • 1 CD
cd • 8 titres
- 1Sabbath bloody sabbath
- 2A national acrobat
- 3Fluff
- 4Sabbra cadabra
- 5Killing yourself to live
- 6Who are you ?
- 7Looking for today
- 8Spiral architect
informations
line up
Geezer Butler (basse), Tony Iommi (guiatres), Ozzy Osbourne (chant), Bill Ward (batterie)
Musiciens additionnels : Rick Wakeman (claviers)
chronique
- heavy metal
Ce cinquième album est très difficile à cerner. Black Sabbath a décidé ici d'expérimenter. A l'image de ce qu'ils ont fait sur leur premier album, ils n'hésitent pas à inclure au milieu des morceaux des parties avec guitares séches et autres gros changements de rythmes. Les morceaux en deviennent plus complexes, donc il faut de ce fait beaucoup d'écoutes pour vraiment bien comprendre cet album. La voix d'Ozzy est ici particulièrement envoutante, les riffs sont toujours aussi excellents (Comment Tony fait-il pour toujours trouver ces riffs qui tuent ???), mais les changements de rythmes et les différentes parties peuvent en dérouter plus d'un. Des titres comme "Who are you ?" ou "Sabbra cadabra", bien que bons, sont vraiment très atypiques pour Black Sabbath, avec des synthés très présents. D'ailleurs, il faut signaler qu'il s'agit du fameux Rick Wakeman, de Yes, qui se colle derrière les claviers. Cependant, sur l'ensemble, l'album reste d'un très bon niveau général plus particulièrement avec des titres comme "Killing yourself to live" ou "Spiral architect" et ses magnifiques violons. Un album pas facile d'approche par rapport aux autres du Sab', mais il faut se rendre à l'évidence, encore une fois, ça fait mouche !
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notes
Note moyenne 76 votes
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commentaires
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- Intheseblackdays › Envoyez un message privé àIntheseblackdays
Découvert plus tard que les autres dits « indispensables », il a longtemps été mon favori par sa variété. Aujourd’hui, je ne les classe plus. N’importe quel titre du Sabb’ reste un plaisir à écouter. J’apprécie l’intemporalité d’une musique qui a plus de 50 ans désormais.
- Note donnée au disque :
- Raven › Envoyez un message privé àRaven
Oui c'est vrai qu'il est très frais dans sa variété, et aussi bien étrange, dans les riffs à la fois évidents et bis-cornus / non-orthodoxes de Iommi et les touches colorées de Wakeman, le nasillard "fluorescent" d'Ozzy (les sinus étaient bien décalaminés), Une ambiance que je ressens moins parano-déprimée que sur le vol4, ici plus mystique, romantique (Sabbra Cadabra :D), voire onirique, que la pochette restitue assez bien ! En somme bien loin de la reductio ad doomsterum, comme les trois suivants. Sinon c'est vrai que niveau groove, Killing yourself to Live est pas la dernière de la classe (même si je lui préfèrerai tjs A National Acrobat ou SBS, pour rester sur les trois morceaux "à riff" de l'album).
- Note donnée au disque :
- Reflection › Envoyez un message privé àReflection
Celui que je connaissais le moins finalement... c'est vrai qu'il y a des passages "chelous" plus que "limites" mais il a une saveur particulière et une variété "rafraîchissante"... avec un groove de malade. Préférence en particulier pour Killing yourself to live (putain ce groove, par exemple vers 3min20, je peux pas y resister). Bon, il va tourner encore et encore celui-là...
Message édité le 20-09-2024 à 20:42 par Reflection
- Raven › Envoyez un message privé àRaven
"Sauf qu'à la place de la voix "tulasvuetulaveuxmagrosseteubtuvaladorerbéaïbaiaïiaïaïaiiii" de Plant, c'est celle, désormais affirmée mais toujours étranglée d'Ozzy, avec tout ce que le mec peut porter de cauchemar, de phobies, de paranoïa-lucidité pas ramenarde même quand ça devient criard."
T'en parles pas mal, d'Ozzy, pour un Dio ! Album sublime, très loin de se résumer au "origines du doom", qu'on colle tout le temps au Sabbat Renoi. Ils savaient aussi faire de la variété de première bourre.
- Note donnée au disque :
- Dioneo › Envoyez un message privé àDioneo
Vrai qu'il peut surprendre, ce disque, quand on a longtemps, bloqué sur les quatre premiers, classiques "proto-doom proto-metal" - ou même pour ma part j'avoue, surtout les deux premiers. C'est assez varié mais cohérent, les compos plus élaborées, avec des passages (des parties de chant, notamment, des progressions d'accords sur de spots, aussi, entre autres) que je trouve assez pop. Bien d'accord aussi avec les commentaires postés il y a des années qui trouvent au disque un air "zeppelinesque", ça s'en rapproche par moments vraiment, et bien davantage que sur les précédents ! Sauf qu'à la place de la voix "tulasvuetulaveuxmagrosseteubtuvaladorerbéaïbaiaïiaïaïaiiii" de Plant, c'est celle, désormais affirmée mais toujours étranglée d'Ozzy, avec tout ce que le mec peut porter de cauchemar, de phobies, de paranoïa-lucidité pas ramenarde même quand ça devient criard. Content d'y avoir re-posé l'oreille suite à vos récents com, les gars, cimer.
Message édité le 01-06-2024 à 15:43 par dioneo