Vous êtes ici › Les groupes / artistes › F › Robert Fripp › Let the power fall
Robert Fripp › Let the power fall
- 1981 • EG records EEGCD10 • 1 CD
6 titres - 51:47 min
- 1/ 1984 (12:19)
- 2/ 1985 (11:06)
- 3/ 1986 (5:19)
- 4/ 1987 (5:14)
- 5/ 1988 (6:33)
- 6/ 1989 (11:16)
informations
USA et Canada, été 1979
line up
Robert Fripp (guitares, frippertronics)
chronique
- frippertronics
Après avoir mis entre parenthèse la destinée de King Crimson. Après avoir été ouvertement influencé par les préceptes de la Quatrième Voie telle qu'enseignée par le disciple Ouspenskiste de Gurdjieff, John Godolphin Bennett, suite à un long séjour dans son école. Après un solide premier album solo ("Exposure"), comme premier véritable manifeste du Travail. Après un sursaut d'énergie, généré par l'effervescence stimulante de la Grande Pomme, au sein de l'épisodique League of Gentlemen. Et avant la reformation providentielle du Roi Pourpre, Robert Fripp signe un troisième essai décisif sous son propre nom - après le toujours inédit en cd à ce jour "God Save The Queen/Under Heavy Manners" - qui demeurera son credo pour toutes ses publications personnelles à venir, dans un futur plus ou moins proche. "Let the Power Fall" fait suite à une tournée centrée sur l'Europe et l'Amérique du Nord, dans des endroits aussi insolites que des restaurants, des musées, des magasins ou des bars, où le guitariste fit siennes la technique et la démarche instaurées autrefois par Brian Eno en sa compagnie. Les Frippertronics (deux Revox reliés entre eux), et les Soundscapes (matériel midi) à leur suite, ont pour eux la faculté de redéfinir la musique à partir de son essence même. Bâtir un univers tout entier à force de répétitions hypnotiques d'une simple note. La source de bon nombre de musiques ambient. Car, attention amateurs de riffs vindicatifs, sachez qu'à partir de ce point précis vous ne trouverez désormais plus rien dans la carrière solo du bonhomme qui pourrait satisfaire votre appétit carnassier. A l'image de Steve Reich dont les travaux ne sont qu'une déclianaison infinie des possibilités offertes par la succession d'intervalles entre différentes mesures, la musique générée par ce système s'apparente à un sac et resac cybernétique, un vague à l'âme profond à l'immensité abyssale. Une musique contemplative qui rend stérile toute notion de durée au regard du temps. D'aucuns trouveront l'expérience aussi déplaisante que lobotomisante. Aussi nulle que décevante. Barbante, voire chiante. Tout ici, pourtant, est question d'imprégnation. Fermez les yeux. Et écoutez...
dernières écoutes
Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Let the power fall" en ce moment.
notes
Note moyenne 4 votes
Connectez-vous ajouter une note sur "Let the power fall".
commentaires
Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Let the power fall".
- nicola › Envoyez un message privé ànicola
Gurdjieff… nom de d’là, je reçois du spam d’une espèce de secte de danseurs gurdjieffiens. Je ne sais même pas où j’ai pu choper ça.
- Cinabre › Envoyez un message privé àCinabre
Peter Gabriel? Avec la touche ethno?
- nicola › Envoyez un message privé ànicola
Fripp & Fayman, peut-être ?
- SEN › Envoyez un message privé àSEN
En terme d'ambient, je vois pas trop ce qui surpasse Fripp, Eno et Fripp & Eno !
- Note donnée au disque :
- Thierry Marie › Envoyez un message privé àThierry Marie
Ah, 'Let The Power Fall', j'ai adoré cet album lors de sa première parution, à l'aube des années 80, autant que 'Evening Star' quelques années plus tôt. Si je ne désespère pas d'un jour accrocher aux soundscapes plus récents, la musique de 'Let The Power Fall', de par son procédé technique aussi simple que genial, possédait une qualité organique qui en concrétisait tout l'intérêt. Malheureusement, pas moyen de m'en procurer le cédé (je n'ai plus le moindre vinyl), ou alors d'occasion et à des prix prohibitifs. De mémoire, je le côterai donc à...
- Note donnée au disque :