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Univers Zero › Uzed

cd • 5 titres

  • 1Présage9:48
  • 2L'Étrange Mixture du Docteur Schwartz3:52
  • 3Célesta [For Chantal]6:55
  • 4Parade6:27
  • 5Emmanations15:43

informations

Daylight Recording Studio, Bruxelles, Belgique, septembre - octobre 1984

line up

Michel Delory (guitare), Daniel Denis (batterie, percussions, synthétiseur), Dirk Descheemaeker (saxophone soprano, clarinette, clarinette basse), Christian Genet (base, balafon, guitare, cassettes, sifflet), André Mergenthaler (Andre Mergen) (violoncelle, saxophone alto, voix), Jean-Luc Plouvier (piano acoustique et électrique, synthétiseur, percussions), Marc Verbist (violon)

chronique

Daniel Denis - et ce n'est pas moi qui vais le contredire - n'aime pas qu'on le fasse chier. Las des querelles intestines qui minaient le groupe depuis un bon moment, le batteur/leader a préféré faire table rase, ne gardant à ses côtés que Dirk Descheemaeker que l'on avait déjà pu entendre sur un des titres live du EP "Crawling Wind". Une toute nouvelle équipe officie donc sur ce "Uzed" : André Mergen (violoncelle et saxophone) qui transitera bientôt chez Art Zoyd, Marc Verbist (violon), mais aussi le grand retour de Christian Genet en lieu et place de Guy Segers, la réintroduction de la guitare par l'entremise de Michel Delory, plus vicieux, voire mieux mis en valeur que Roger Trigaux, et, pour conclure, l'addition de Jean-Luc Plouvier, dont le rack de claviers électriques va insidieusement faire vasciller l'identité d'Univers Zero. La première des deux longues plages de ce nouveau disque, "Présage", ne tarde pas à nous faire découvrir les nouvelles données du problème : le solo de synthétiseur qui démarre au quart de tour après que le thème principal ait eu suffisamment de temps pour s'installer fera comme un choc auprès des amateurs de la première heure, dans une sonorité typiquement progressive à même de satisfaire ceux qui trouvaient Univers Zero trop hermétique. Car là est la réelle nouveauté de "Uzed" : le côté obscur et fondamentalement déplaisant du groupe n'est plus aussi prépondérant qu'autrefois et ne transparaît plus qu'au détour de quelques interventions où la culture des contrastes semble être la seule porte de sortie (le final de "Célesta", "Emmanations", sans doute la pièce la plus emblématique de tout l'album, sorte de prémice au devenir immédiat d'Univers Zero). Harmonium et basson ayant disparu, c'est aussi un peu de l'âme du groupe qui s'en est allé. En dépit de qualités d'écriture évidentes que je ne me permettrais pas de remettre en cause ici, "Uzed" pêche peut-être par un enthousiasme excessif envers les nouvelles technologies, de toute évidence pas encore tout à fait maîtrisées.

note       Publiée le lundi 1 novembre 2004

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    Progmonster Envoyez un message privé àProgmonster
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    chacun ses goûts, hein, mais le son général est pour moi... euh... moins "patate" que les autres ;o))
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    Tango Mago Envoyez un message privé àTango Mago

    Emanations m'a toujours beaucoup ennuyé. Elle se calque beaucoup sur Köhntarkösz mais sans parvenir à en reproduire la tension latente. Le reste du disque a quand même bien la pêche.

    Note donnée au disque :       
    docteur.justice Envoyez un message privé àdocteur.justice
    evidement pas d'accord... uzed est l'album par lequel il faut commencer, plus rock, plus pechu, tant on doutait qu'UZ puisse l'être, effectivement plus accessible, mais jouissif a souhait par des morceaux ou il y a toujours un fabuleux passage.. jamais il ne livereront autant leur musique la conduisant a son paroxysme dès le premier morceau. Il y a moins de passage "bruits" pour ne pas dire ambiance parfois un peu long de crawling ou heresie... cet album est vraiment celui que j'incite a écouter
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