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Enregistré aux Usa, 1991
Anton Fier (batterie, programmation, rythmes), Michael Gira (chant, guitare accoustique, sons, samples, claviers, arrangements), Christoph Hahn (guitares), Jarboe (chant, claviers, choeurs, arrangements), Hahn Rowe (violon), Vincent Signorelli (percussions), Nicky Skopelitis (guitares, baglama, bazouki, banjo), Clinton Steele (guitares), Jenny Wade (basse), Norman Westberg (guitare), Steve Burgh (mandoline, guitare à 2 cordes)
'The burning world' était l'album le plus folk du duo à ce jour, marqué par des atmosphères presque 'hippie' qui au final s'avéraient décevantes après le coup de maître que fut 'Children of God'. Heureusement les américains se resaisissent en pondant une fois de plus une perle rare, un bijou d'énergie épique et émouvant, ouvert sans être consensuel, mélancolique sans être misérabiliste. Fourmillant de trouvailles mélodiques et rythmiques comme seul les Swans en ont le secret, 'White light...' s'ouvre avec le déjà très enlevé 'Better than you', alternant énergie rock pure et break mélodieux où la voix heavenly de Jarboe et celle plus 'croonesque' de Michael Gira se répondent en une harmonie qui scelle pour l'éternité la magie de ces génies. 'Power and sacrifice', grand classique du groupe, accélère le rythme et s'enrichit d'éléments aussi divers que mandolines, percussions, cloches etc pour un extraordinaire moment d'émotion pure, le genre de chanson qui reste ancrée dans votre tête et sur laquelle vous vous surprennez à fredonner. 'You know nothing' vous rendra humble avec ses mélodies heavenly, ces arrangements rock épique et ses voix envoûtantes, de même que la sublime ballade 'Love will save you' permet tout fol espoir d'une illumination (passagère je le concède) dans cette vie où coeurs et esprits se livrent un conflit insoluble. 'Failure' est d'ailleurs là pour le rappeler et la voix grave de Michael Gira emplit l'espace de sa tristesse éperdue. La voix de Jarboe n'en finit plus de charmer et de toucher nos point sensibles dans un mélange de sensualité et de mélancolie unique en son genre ('When she breathes'). Chaque morceau se suffit à lui-même, aucune faute de goût ni de baisse d'attention ; 'White light from the mouth of infinity' hypnotise par son registre émotionnel empruntant maints détours : des sentiers ni trop tortueux, ni tout tracés, juste ce qu'il faut pour se perdre en soi puis retrouver une voie à l'issue indéterminée. La lumière sort de la bouche de l'infini, mais il se passera du temps avant que l'on puisse l'atteindre... Un album fabuleux et carrément indispensable d'un groupe qui a décidémment exercé une influence considérable sur de multiples projets aux styles plus variés les uns que les autres. (nb : il s'agit notamment d'un des albums fétiches de Peter Petersson d'Arcana/Sophia)
note Publiée le vendredi 29 octobre 2004
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Note moyenne : 30 votes
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Les grands esprits. Je viens justement de le ressortir, en triple édition avec Love of Life qu'il me reste à découvrir. Avec le griboulli illisible que Gira a bien voulu me faire et qui tient lien de dédicace.
Power And Sacrifice, argh
Ouais pareil, à distance des autres, celui-là et Love of life sont hyper bien en fait haha
ça fait du bien de réécouter cet album avec le temps, et pas après m'être enfilé la moitié de la disco du groupe. Je me rends compte que j'étais totalement passé à côté. Vraiment un grand album.
J'avais bien aimé Burning World moi, et celui là est dans la continué, mais plus "Swanesque" surement. Ce White Light est bon, avec des titres mémorables comme Power & Sacrifice ou Love Will Save You, mais, je dois avouer ne pas y trouver le chef d’œuvre dont on entend souvent parler. L'album est trop long, certains titres dispensables, d'autres auraient gagnés à être raccourcis, bref, c'est loin d'être parfait. Enfin, il vaut quand même largement le coup d'être écoute. Et l'artwork est vraiment excellent.