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Red Snapper › Prince Blimey

  • 1996 • Warp CD 45 • 1 CD

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mroctobre      jeudi 31 mars 2005 - 11:30
Seijitsu      dimanche 2 juillet 2023 - 11:29
julayss      jeudi 9 février 2006 - 00:29
Progmonster      jeudi 21 octobre 2004 - 18:10

12 titres - 61:17 min

  • 1/ Crusoe Takes a Trip (6:39)
  • 2/ 3 Strikes and You're Out (5:50)
  • 3/ Thomas the Fib (5:41)
  • 4/ Get Some Sleep Tiger (4:08)
  • 5/ Fatboy's Dust (5:15)
  • 6/ Moonbuggy (1:49)
  • 7/ The Paranoid (5:38)
  • 8/ Space Sickness (4:09)
  • 9/ The Last One (4:17)
  • 10/ Digging Doctor What What (7:03)
  • 11/ Gridlock (5:10)
  • 12/ Lo-Beam (5:38)

informations

Orinoco Studio, Londres, Angleterre, 1996

line up

Ali Friend (contrebasse), David Ayers (guitares), John Collyer (chant), Anna Haigh (chant), Ollie Moore (clarinette, flûte, saxophone, melodica), Richard Thair (batterie, percussions)

chronique

A l'aube de ce vingt-et-unième siècle naissant, on se souviendra que Red Snapper fût reconnu comme une des valeurs sûres du label Warp, au même titre qu'Aphex Twin ou que Squarepusher. Mais ces trois figures de proues, ces trois locomotives, attestaient déjà de la diversité qui commençait à s'installer alors, doucement mais sûrement, au sein du label anglais autrefois uniquement dédié aux musiques électroniques abstraites (les signatures récentes de !!! et Tv On The Radio, les gros cartons alternatifs de l'année 2004, le prouvent). Le véritable premier album de Red Snapper, "Prince Blimey", est une incontestable réussite. Un exploit jamais renouvellé depuis, le groupe s'en éloignant volontairement à certains instants par lucidité, tentant de s'en approcher tant que possible à d'autres par résignation, tout cela dans le but de dissiper, bon gré, mal gré, le moindre doute au sujet de leurs compétences. L'acid jazz n'est plus, le nu-jazz pas encore, et Red Snapper débarque alors de nulle part avec ce disque de jazz électro-acoustique sans précédent drivée par une section rythmique (contrebasse et batterie) à laquelle il est humainement impossible de résister. Les douze titres de ce recueil nous font faire le tour du propriétaire de la maison groove, jetant un oeil inquisiteur dans chaque chambrée ; trip hop ("Crusoe Takes a Trip"), jazz funk ("3 Strikes and You're Out"), jazz fusion (l'atomique "Get Some Sleep Tiger"), ragga/hip hop ("Thomas The Fib"), dub ("Fatboy's Dust", "Lo-Bean"), house ("Moonbuggy"), jungle ("The Paranoid"), big beat ("Digging Doctor What What"), voire même ambient ("Gridlock") ou plus simplement encore le tout à la fois ("Space Sickness"). Majoritairement instrumental, "Prince Blimey" est un album riche en sensations fortes, bâti sur des textures qui le sont tout autant, si pas plus, générées par un saxophone déluré, une guitare inventive et un échantillonneur intelligent aux mains de Tim Holmes. Un incontournable des années quatre-vingt dix, assurément.

note       Publiée le jeudi 21 octobre 2004

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    julayss Envoyez un message privé àjulayss
    Gooooooood, verrrry goood
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