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Trees › The garden of Jane Delawney

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Membre Note Date
Progmonster      jeudi 21 octobre 2004 - 18:12
EyeLovya      jeudi 29 mars 2018 - 18:19

9 titres - 46:48 min

  • 1/ Nothing Special (4:29)
  • 2/ The Great Silkie (5:11)
  • 3/ The Garden of Jane Delawney (4:05)
  • 4/ Lady Margaret (7:09)
  • 5/ Glasgerion (5:15)
  • 6/ She Moves Thro' the Fair (8:04)
  • 7/ Road (4:33)
  • 8/ Epitaph (3:23)
  • 9/ Snail's Lament (4:39)

informations

Sound Techniques Studio, Londres, 1969

line up

Celia Humphris (chant), Bias Boshell (chant, basse, guitare acoustique), Barry Clarke (guitares acoustiques et électriques), David Costa (guitares acoustiques et 12 cordes), Unwin Brown (batterie)

chronique

Sans doute boudé à l'époque par une large frange du public déjà gavée de toute part par quantité de formations aux accointances folk, elles déjà solidement établies (Fairport Convention, Steelye Span, etc...), Trees fût, est, et restera un groupe de seconde zone. C'est bien dommage. C'est d'autant plus triste, et pour moi incompréhensible, que ce qu'on leur reproche comble, très précisément, tout ce qui rendait à mes oreilles ces autres groupes quelque peu ennuyeux. Certes, Celia Humphris n'a pas la voix de Sandy Denny, mais c'est un moindre mal. De son timbre cristallin, elle éclaire pourtant sans peine les neufs titres de ce premier recueil, quatres titres originaux signés Bias Boshell et cinq adaptations hautes en couleurs de titres piochés dans le répertoire traditionnel. Car, ne vous en déplaise, Trees me paraît nettement plus aventureux que les intouchables barons du genre. Prenez "Lady Margaret" par exemple ; après le développement du thème principal, le groupe s'écarte volontiers de la route toute tracée par les guitares douze cordes pour entamer un long périple acide avec une guitare électrique fantasque. Un traîtement similaire, tout aussi cinématique, est fait du célébrissime "She Moved Thro' The Fair" que les amateurs de folk rock reconnaîtront instantanément (aussi bien repris par Fairport Convention que par Pentangle, et un favori des jams improvisés à la guitare par un jeune Jimmy Page au sein de Led Zeppelin). D'ailleurs, les amateurs du dirigeable doivent tenter de se remémorer les plus belles plages acoustiques de leur quatre premiers albums ("Black Mountain Side", "Gallows Pole", "That's The Way", "The Battle of Evermore", "Going to California") pour se faire une idée de l'environnement dans lequel baigne "The Garden of Jane Delawney". Fragile, subtile, nostalgique, la musique de Trees donne l'impression de s'extirper douloureusement d'un épais brouillard dans lequel le temps n'a pas de prise. Loin d'être essentiel, c'est juste une petite douceur bien agréable sur laquelle on revient volontiers.

note       Publiée le jeudi 21 octobre 2004

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