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Alice Coltrane › Ptah, the El Daoud

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SEN      dimanche 27 décembre 2015 - 11:10
Kronh      lundi 23 novembre 2015 - 17:47
Toma Brü No Erik      dimanche 16 août 2009 - 15:43
vincenzo      vendredi 19 novembre 2004 - 14:31
Ultimex      jeudi 12 mai 2022 - 15:24
Fryer      mardi 19 janvier 2021 - 08:02
Max50      mercredi 21 mars 2012 - 21:47
Moonloop      samedi 5 juin 2010 - 12:27
Coltranophile      mercredi 24 octobre 2007 - 14:14
Progmonster      jeudi 21 octobre 2004 - 18:22
tk1kon      lundi 14 février 2005 - 14:15
Ayler      mercredi 24 octobre 2007 - 17:08

cd • 4 titres • 46:29 min

  • 1Ptah, the El Daoud13:58
  • 2Turiya and Ramakrishna8:19
  • 3Blue Nile6:58
  • 4Mantra16:33

informations

New York, USA, 26 janvier 1970

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

line up

Ron Carter (contrebasse), Alice Coltrane (piano, harpe), Joe Henderson (saxophone ténor, flûte alto), Ben Riley (batterie), Pharoah Sanders (saxophone ténor, flûte alto, clochettes)

chronique

Avec "Ptah, The El Daoud", Alice Coltrane franchit un nouveau palier, s'extrayant peu à peu de la formule convenue de ses deux premiers essais. Deux évènements nous le démontrent et, paradoxalement, ce n'est pas le plus voyant des deux qui est le plus important. Tout d'abord, avec l'apport de deux saxophonistes, en la personne de Pharoah Sanders mais aussi le formidable Joe Henderson - on ne le soulignera jamais assez - elle renoue avec le souffle lyrique qui correspond plus fidèlement à l'idée collective véhiculée par l'idiome jazz. Pourtant, pas de hurlements intempestifs ni d'explosions incongrues de anses ici ; comme le démontre sa longue plage titre en ouverture, Alice Coltrane en remet une couche sur l'aspect spirituel et méditatif de sa musique, cette quête éperdue du divin qui, aujourd'hui, ressemble plus à une volonté farouche de renouer le dialogue avec l'être cher. L'autre changement, même s'il n'est pas fondamentalement différent de ce qu'elle nous a laissé entendre jusqu'ici, est, précisement, cette optique introspective, cette célébration de l'âme dans ce qu'elle a de plus symbolique. Lentement mais insidieusement, c'est là qu'Alice Coltrane va trouver sa voie. Et elle le sait à ce moment précis. Jamais revêche, "Ptah, The El Daoud" ne fait qu'une seule concession à ses efforts antérieurs : sur "Turiya & Ramakrishna", la formule du trio fait recette et lui permet de développer un jeu de piano bien plus sensible qu'à l'accoutumée. "Blue Nile" voit les deux souffleurs troquer leurs saxophones respectifs pour un tapis de flûtes évocatrices sur un lit de notes générés par une harpe toujours aussi fascinante alors que "Mantra", long d'un bon quart d'heure, prolonge l'expérience contemplative avec grand effet. A l'opposé de "Journey in Satchidananda" qui en incarne en quelque sorte le prolongement, "Ptah, The El Daoud" ne cherche pas son identité dans la sophistication de ses arrangements mais se réalise pleinement grâce à l'interaction quasi jubilatoire entre chacun des ses talentueux intervenants.

note       Publiée le jeudi 21 octobre 2004

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Fryer Envoyez un message privé àFryer

Turiya and Ramakrishna est vraiment magnifique, le solo de contrebasse est la grosse cerise sur le gâteau.

Note donnée au disque :       
merci pour le fusil... Envoyez un message privé àmerci pour le fusil...

Nile a appelé. Faudrait leur rendre leur pochette.

(N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
avatar

Magnifique de bout en bout. Ahhh, le thème du morceau éponyme… La harpe ne fait une apparition que sur "Blue Nile", mais c'est peu dire que ça donne envie d'en entendre beaucoup plus. Quant à son jeu de piano, il coule comme un torrent… Je sens qu'Alice va devenir ma copine.

SEN Envoyez un message privé àSEN

Il vient d'être réédité en vinyle, jetez vous dessus !

Note donnée au disque :       
The Gloth Envoyez un message privé àThe Gloth

Superbe album, par lequel je découvre l'artiste. Ceci dit, je préfère les deux premiers morceaux aux deux suivants.