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Le Orme › Contrappunti

  • 1974 • Philips UICY-9466 • 1 CD

détail des votes

Membre Note Date
Lapin Kulta      dimanche 16 septembre 2007 - 14:26
Progmonster      mercredi 20 octobre 2004 - 15:48
Soup      mercredi 22 août 2007 - 22:55
Nicko      mercredi 16 août 2023 - 21:16
COLDSTAR      dimanche 4 août 2019 - 00:33
kaplan      samedi 19 mars 2011 - 13:11
Coltranophile      mercredi 11 mars 2009 - 10:48

7 titres - 33:37 min

  • 1/ Contrappunti (5:54)
  • 2/ Frutto Acerbo (3:34)
  • 3/ Allante (3:22)
  • 4/ India (3:11)
  • 5/ La Fabbricante d'Angeli (4:48)
  • 6/ Notturno (3:53)
  • 7/ Maggio (8:49)

informations

Studio Phonogram, Milan, Italie, été 1974

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

line up

Aldo Tagliapietra (chant, basse, guitare), Antonio Pagliuca (claviers), Michi Dei Rossi (batterie, percussions), Gian Piero Reverberi (piano)

chronique

Suite à une première écoute, "Contrappunti" semble être un retour en arrière, un retour vers la concision de "Uomo di Pezza". La plage titre, en ouverture, tout comme ce fût le cas pour "Collage", est une charge implacable et incendiaire mené par un groupe qui semble animé par un goût de revanche. Oui, je sais, ça doit faire drôle pour pas mal d'entre vous de voir de tels mots utilisés au sujet d'un groupe qui n'a jamais joué de guitare électrique. En fait, "Contrappunti", le titre, s'ouvre comme "Meurglys III" de Van Der Graaf Generator ; une ligne d'orgue presqu'horrifique, comme le signe avant coureur d'une issue fatale que l'on sait imminente. Puis, l'assaut est donné avec plus d'énergie que dans n'importe quel titre d'Emerson, Lake and Palmer (c'est pas que j'ai décidé de leur faire la peau à ces trois-là, c'est que Le Orme, sur les albums que je chronique du moins, sont tout simplement meilleurs qu'eux). Mais "Contrappunti", l'album, se montre tel une collection de titres tous automatiquement mémorables et pourtant très variés. "Frutto Acerbo" et "India" démontrent, s'il le fallait encore, à quel point Le Orme est un groupe mélodiquement doué. Les guitares acoustiques reprennent leur place sur le premier alors que le second joue volontiers la carte de l'électronique par le biais de nappes de claviers lointaines et mystérieuses. Deux autres pièces instrumentales viennent compléter le tableau, le déroutant "Allante", un espèce de "Who Dunnit ?" avant la lettre, plus obsédant que séduisant en réalité, et le bien nommé "Notturno" dominé par un piano à queue magistral et intimiste. Restent "La Fabbricante d'Angeli" et "Maggio", deux compositions complexes, ouvertement plus progressives donc, mais toujours séduisantes au niveau harmonique et à la haute richesse texturale. Opter pour autant d'options à la fois peut sembler déroutant, pourtant tout au long de "Contrappunti" Le Orme se montre impérial. Si bien qu'il est à mes yeux leur meilleur album. La suite ne fera hélas jamais honneur à un si beau début de carrière.

note       Publiée le mercredi 20 octobre 2004

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Note moyenne        7 votes

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mangetout Envoyez un message privé àmangetout

Oh putain j'avais oublié la guimauve new-age d'Adiemus, je crois d'ailleurs que sur un album il y avait aussi Mike Ratledge, histoire de parfaire le bousillage de l'héritage Soft Machine.

Il y a ça aussi : Out of time OST

Par celui qui a fait ça : Suture obsession

Le même grand écart avec aussi les pépettes qui vont bien, comme c'est étrange ?

Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
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Ben oui, c'est surtout Gian Piero le premier à s'en foutre. C'est juste amusant de découvrir les connexions entre des groupes plutôt pointus à de la soupe variété multi-platinum. Dans le même genre, il y a Karl Jenkins (Nucleus/Soft Machine) et son Adiemus.

mangetout Envoyez un message privé àmangetout

Avant d'aller fonder Rondo Veneziano et juste après Le Orme, il a sorti quelques albums solos de "Library music" (musique d'illustration en français) d'orientation funky. Petit exemple :

Timer (1976)

Ne parlons même pas de son travail de producteur depuis les années 60, qui n'a d'ailleurs pas cessé pendant Le Orme. Il était loin d'être "sombrex" le gusse, mais on s'en fout un peu, non ?

Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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Et son compte en banque sans doute aussi, mais inversement proportionnel.

Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
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Gian Piero Reverberi est parti monter Rondo Veneziano après cela. Sa sombrex cred en a pris un coup.