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Sunday All Over The World › Kneeling at the shrine

11 titres - 43:36 min

  • 1/ Sunday All Over The World (4:07)
  • 2/ Blood Bruise Tattoo (2:54)
  • 3/ Kneeling at The Shrine (5:04)
  • 4/ Don't Take It Away (2:31)
  • 5/ Transient Joy (4:21)
  • 6/ Open Air (3:37)
  • 7/ Strange Girls (3:11)
  • 8/ If I Were a Man (3:13)
  • 9/ Answered with a Smile (3:09)
  • 10/ Storm Angel (3:31)
  • 11/ Freedom (7:58)

informations

The Courthouse Studio, Angleterre, 1990

line up

Robert Fripp (guitare), Trey Gunn (chapman stick, chœurs), Toyah Willcox (chant), Paul Beavis (batterie, percussions)

chronique

Qu'était-il advenu de cette forme de rock à la fois possédé et stimulant dont King Crimson s'était depuis si longtemps fait l'étendard ? Empêtré dans d'interminables procédures judiciaires qui finiront au bout du compte par lui être favorable, l'éminence grise de la scène progressive se manifestait plus que discrètement ces derniers temps depuis le démantèlement de la dernière incarnation du Roi Pourpre. Si on le retrouve le plus souvent sur les albums de David Sylvian, Robert Fripp passe en réalité le plus clair de son temps au sein de la Guitar Craft qu'il a lui-même mise sur pied, passant des travaux théoriques aux travaux pratiques en se produisant sur scène avec pas moins d'une quinzaine de guitaristes en formation acoustique. Cela nous a valu, outre des prestations somptueuses, deux disques discrets mais intenses. Et dans le prolongement de ceux-ci, Fripp convie son épouse, Toyah Willcox, à participer à l'enregistrement de "The Lady or The Tiger ?", un album qu'on pourrait sommairement comparer à ce que Bashung fera avec son épouse en 2002 sur le "Cantique des Cantiques". Tout anecdotique qu'il soit, ce disque fût sans doute à l'origine de "Kneeling at The Shrine", le seul disque de l'éphémère Sunday All Over The World, une formation que peu de Crimheads connaissent. Toujours accompagné de son épouse, dont le registre vocal est comparable à un mélange Jarboe/Dalbello/Kate Bush, c'est la première fois que Robert Fripp embarque avec lui un de ses fidèles élèves issus de la Guitar Craft, Trey Gunn en personne, Paul Beavis complètant le quatuor en prenant le siège du batteur. Au delà de la curiosité, voire de la convoitise qu'il suscite, il n'y a malheureusement pas grand chose à retenir de ce disque ; un disque pop sophistiqué, comme on aurait pu s'y attendre, préfigurant le premier essai solo de Trey Gunn ("One Thousand Years") et dans lequel les amateurs prendront un malin plaisir à y entendre déjà le coda de "The ConstruKction of Light", près de dix ans plus tôt. La production sans relief et l'écriture passe-partout de certaines plages ("If I Were a Man") auront au moins le mérite de souligner à quel point le King Crimson du début des années quatre-vingt ne fût pas aussi commercial qu'on le prétendait. Pour leur structure ("Open Air", "Storm Angel"), leur audace ("Strange Girls"), leur fougue ("Sunday All Over The World") ou tout simplement leur beauté ("Freedom"), certains titres permettent au disque de susciter un intérêt tout relatif. "Kneeling at The Shrine" s'adresse néanmoins exclusivement à ceux qui ont le sentiment qu'ils ne pourront jamais s'extirper de la nébuleuse Crimsonienne.

note       Publiée le samedi 16 octobre 2004

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    stickgrozeil Envoyez un message privé àstickgrozeil

    Découvert à une époque pas si lointaine où King Crimson était peu actif, ça a fait la blague quelques jours. Je viens de le réécouter, et à part quelques idées et ambiances, elles sont assez rapidement plombées par le chant agaçant de Toyah. A la limite, je pense préférer son album solo de la même période avec quasi les mêmes musiciens, Ophelia's Shadow. Il faudrait que je vérifie, mais on va attendre quelques semaines...

    Note donnée au disque :       
    newbie Envoyez un message privé ànewbie
    Ca sonne ambiance "discipline" le titre éponyme