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Absinthe Studio, Denver, USA, entre Halloween, octobre 2002 et mi-décembre 2003. Les titres 'Tears of the hunted', 'Symbols in souls' et 'The man who laughs' ont été enregistrés aux New Centurion Studios, Wellington, Nouvelle Zélande
John Murphy (percussions), Douglas Pearce (guitares, claviers, chœurs), Boyd Rice (vocaux)
Après le controversé 'All pigs must die' dont la fin indus bruitiste n'avait pas séduit tout le monde, Douglas P. semblait traîner la patte pour nous fournir un nouvel opus de Death in June. Il faut dire que vu le nombre de rééditions luxueuses de ses anciens disques, notre homme n'avait pas dû chômer. Bref, le mystère est cette fois levé, le nouveau partenaire est en fait un vieux compagnon d'armes, le sieur Boyd Rice, grand provocateur, iconoclaste et misanthrope devant l'Eternel. C'est d'ailleurs lui qui assure le chant d'où un album annoncé comme une collaboration et non pas comme l'oeuvre de Death in June uniquement. 'Alarm agents', s'il ne déçoit pas, n'enthousiasme pas forcément non plus...Que dire de plus si ce n'est qu'il s'agit d'un album dark folk de Death in June avec Boyd Rice aux vocaux ? Que rien n'est simple et que les guitares sèches cohabitent parfois avec nombre de samples ('You love the sun don't you ?', 'An ancient tale is told',...) et frisent des atmosphères plus indus et minimalistes qui évoquent NON ('Are you out there', 'Sunwheels of your mind', ou même 'Get used to saying no' avec ses sonorités un brin orientales). Les pièces dark-folk sont assez tranquilles, presque apaisantes parfois, notamment au début de l'album, avec guitares, quelques claviers et des bruits de mer, d'oiseaux...Les morceaux de fin par contre optent pour un style plus prédicateur où le contenu des textes et la façon de poser la récitation prennent leur importance. Il manque malgré tout à 'Alarm agents' quelques titres forts à la mélodie imparable qui pourraient briser quelque peu l'impression de linéarité qui subsiste au long de l'écoute même si cette linéarité n'est pas forcément désagréable...Un melting pot de Death in June et Boyd Rice and Friends en quelque sorte, mais on attend un album plus inspiré malgré tout pour la prochaine fois. En attendant, celui-ci suffira à patienter.
note Publiée le mardi 12 octobre 2004
Note moyenne 8 votes
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Ecouté rarement mais bien à fond ; la qualité du son est parfaite. Peut-être un titre ou deux à zapper. Get used to saying no ! est une petite leçon de vie à qui veut l'entendre. A un autre moment, un sample du "Magical Mystery Tour" fait pour Rice et Pearce tombe à point nommé, à propos du paysage sur la gauche et du paysage sur la droite. J'adore. Je remonte ma note.
Hugues Aufray version rightwing. Bizarre.
rééssaie