Leviathan (uk) › Machinery of Hell

Toujours concerné par les thématiques les plus joyeuses, l'écossais de Leviathan nous propose ici de décortiquer l'appareillage mécanique de l'Enfer, ou tout du moins de nous entraîner dans ses rouages les plus vicieux. A l'inverse d'une vision apocalyptique ou jailliraient flammes et vapeurs de soufre, 'Machinery of Hell' évoque plutôt un lieu sans limites définies où règnent l'isolement et l'absence de toutes émotions humaines. Froides et mécaniques, les 3 plages de ce mini s'enchainent en une multitude de nappes très sombres qui vont crescendo et decrescendo, rarement perturbées par les percussions (pour ne pas dire à aucun moment). Les sonorités plus industrielles (interférences et saturations) cassent la continuité des nappes pour rappeler que, quelle que soit la vision que l'on en a, l'Enfer est tout sauf un lieu de repos. Uniquement l'oubli le plus total, la froideur et l'indifférence pour seuls vêtements...