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Mogwai › Come On Die Young

  • 1999 • Matador OLE 365-2 • 1 CD

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Membre Note Date
Beaulaireau      mardi 24 juillet 2007 - 12:44
silverfenex      lundi 31 octobre 2011 - 19:37
takichan      vendredi 6 janvier 2006 - 09:27
Ben      mercredi 29 décembre 2004 - 20:32
Seijitsu      samedi 10 juillet 2010 - 16:46
moustache      jeudi 13 mars 2008 - 11:42
devin      samedi 25 novembre 2006 - 10:03
torquemada      jeudi 3 mars 2005 - 15:44
gregdu62      vendredi 22 août 2008 - 16:47
Charisman      vendredi 14 décembre 2007 - 22:03
Progmonster      vendredi 24 septembre 2004 - 20:14

cd • 12 titres • 67:32 min

  • 1Punk Rock2:08
  • 2Cody6:33
  • 3Helps Both Ways4:53
  • 4Year 2000 Non Compliant Cardia3:25
  • 5Kappa4:52
  • 6Waltz for Aidan3:44
  • 7May Nothing But Happiness Come Through Your Door8:29
  • 8Oh! How the Dogs Stack Up2:03
  • 9Ex-Cowboy9:09
  • 10Chocky9:23
  • 11Christmas Steps10:39
  • 12Punk Rock / Puff Daddy / Antichrist2:14

informations

Tarbox Road Studios, Cassadaga, New York City, USA, 1998

line up

Dominic Aitchinson (guitare), Stuart Braithwaite (guitare, voix), Martin Bulloch (batterie), Barry Burns (basse), John Cummings (guitare), Dave Fridmann (production, instruments)

Musiciens additionnels : Luke Sutherland (violon), Richard Formby (lap steel guitar), Wayne Myers (trombone)

chronique

  • post rock

Voilà un album bien éprouvant pour les nerfs. Non pas que sa musique soit insupportable, crispante ou que sais-je encore... En fait, oui, c'est ça, on aurait presque souhaité qu'elle l'eusse été, cette musique ; insupportable, crispante ou que sais-je encore... "Come on Die Young" est éprouvant pour les nerfs parce que, tout simplement, pendant la longue heure nécessaire à son écoute complète, l'auditeur, fébrile, attend au tournant de chaque break de batterie, de chaque fin d'accord, de chaque silence, le lâché de fauves qui avait fait de "Young Team" le disque démentiel que l'on sait. Mais ça ne vient pas. On y a presque cru avec "May Nothing but Happiness Come Through Your Door", mais là non plus ; Mogwai s'autocensure. "Ex-Cowboy" fait presqu'illusion, et là, c'est encore plus grave ; c'est un problème de sonorité. Où sont passées ces scies circulaires qui nous tronçonnaient les trompes d'Eustache ? Je peux vous dire qu'après son douzième titre, le coda "Punk Rock", on attend toujours... Alors, bon, faut se faire une raison ; on n'aura pas ce que l'on voulait, c'est évident. Aujourd'hui, Mogwai jouit d'une bien meilleure production qu'auparavant. Et c'est assez représentatif finalement du revirement opéré par le groupe puisque, débarassé de ses aspérités, Mogwai paraît face à nous, complètement dénudé, fragile et cassé. Le groupe n'a plus envie de faire recours à l'énergie. D'accord. Prendre le contre-pied, est-ce une sage idée ? Parce que, dans le fond, si la ballade est fort plaisante, les ambiances bien claustrophobiques à défaut d'être vraiment glauques, l'oreille, malgré tout, se lasse ; qu'avons nous à entendre ici si ce n'est ce que nous ont déjà donné les Slint, June of 44 ou A Minor Forest ? Mogwai part au plus pressé, et dans le besoin de renier ce qui les définissait, ils ont oublié de se remettre en perspective. En dépit du soin apporté par les musiciens dans la construction de leurs morceaux et son atmosphère plutôt étouffante, "Come On Die Young" n'est pas le second album de Mogwai que l'on attendait ; c'est son faire-part. Quant à en connaître le contenu du message, la réponse est dans l'énoncé.

note       Publiée le vendredi 24 septembre 2004

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Note moyenne        11 votes

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Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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Ouais, à la fois photo beauf potacherie de fond de soirée étudiante et truc flippant-malade, c'te photo. Quant au titre ça rejoint ce que je disais (sur le truc passionné/défait/fini) : "Allez quoi, crevez jeunes", à la fois très grinçant humour noir et véritable regret amer d'un truc intense mais bel et bien fini... Impossible à ressusciter mais qu'ils ne renieront jamais. (Sid Vicious, le fameux "better to burn out than to fade away/rust" de Tonton Neil - et l'usage qu'en fit Cobain etc.). Pas pour rien que ça commence par un "Punk Rock" donc, qui n'en est pas du tout. Et qui finit par un "Punk Rock/Puff Daddy Antichrist" qui sonne (le titre je veux dire) à la fois dérisoire, "what the fuck" et "putain, on en est là, quoi"...

(N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
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Arrête de me donner envie d'écouter du Mogwai que j'ai toujours pas écouté en 2019. Un peu chiant un peu charmant, c'est tout Mogwai résumé. J'ai par ailleurs toujours trouvé cette pochette terrifiante et ce titre allant parfaitement ensemble. Pourquoi j'avais pas acheté celui-là à la Fnac Bastille au début des années 2000, je sais pas.

Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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Vos commentaires filés sur un autre Mogwai (Mr Beast) m'ont donné envie de ressortir "pour voir" le seul que j'ai d'eux en version physique, celui-ci - que j'avais choppé pour genre 1 ou 2 balles à un étal en le confondant vaguement avec le premier, parce que les deux ont "Young" dans leur titre. A l'époque je l'ai toujours trouvé un peu chiant et un peu charmant à sa manière toute personnelle - tout en l'écoutant pas mal en vertu de la deuxième partie de l'impression.

Maintenant ? Ben pareil un peu. Raccord avec l'affirmation de Proggy : on attend tout le long que ça pète, que "ça" vienne, que "ça" soit là, que ça... Que "ça", en fait. MAIS... Ben c'est aussi son fameux charme. C'est "post" rock parce que "post partum post mortem", avec tout le défait d'un truc à quoi on a cru passionnément, et toute la douceur la lourdeur la douleur la finesse des souvenirs, des impressions qui restent. Je prends pas Punk Rock, avec le sample de speach sur "je ne connais pas Johnny Rotten" etc. comme une blague ou un simple sarcasme. Plus du "on s'est fait eu (mais c'était bon, et on était bien - on a niqué la nique que ça nous avait fait)". Sinon ? Bah j'entends du Slint sans l'excitation à peine post-ado et américaine du film d'horreur psycho, de la violence qu'on aime en dessous et qu'on aime retenir. Du Bark Psychosis quand un soufflant ou deux ou un vibraphone s'en mêlent - mais en morne pluie grise sur un jour gris de Glasgow (... grise. CLiché ? J'y suis jamais allé mais sans doute. Mais ils font rien pour que pas). Et puis curieusement : j'en ai en fait retenu beaucoup de choses, de cet album, mélodiquement, et je les trouve moins pompières ici que dans les tics du genre - Kappa et MAy Nothing... entre autres, je me rends compte qu'elles me reviennent direct par cœur. Et le son est très, très détaillé, à vrai dire, y'a bien plus de subtilité de pressions et dépressions qu'on croirait d'abord. (Faut dire que j'ai mis assez fort). Bon...

Au même point donc : son charme tout personnel, à sa manière, "kind of". Et un peu chiant. Mais charmant. Mais sa chiantude à lui. Mais... Et merde : et c'est pareil. Et tout ça pour ça ? Eh... Mais j'ai toujours eu l'impression qu'il raconte ça aussi.

Botherhood Envoyez un message privé àBotherhood

Je n'ai jamais lu une chronique aussi m'as-tu-vu à l'égard d'un groupe qui produit une musique discrète et sombre. "Come On Die Young" est une berceuse du désespoir. Arrêtons de penser que des musiciens doivent répondre à nos "attentes" et ouvrons nos oreilles.

gregdu62 Envoyez un message privé àgregdu62
Il fait pâle figure cet album, intercalé entre 2 bijoux. Assez ennuyeux, reste quelques bons passages. Vraiment pas indispensable.
Note donnée au disque :