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Miles Davis › Milestones

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Macbeth      vendredi 28 avril 2006 - 17:55
kouna      vendredi 7 juin 2019 - 09:54
Moonloop      mardi 10 avril 2012 - 16:34
Botherhood      mardi 9 janvier 2007 - 22:53
gregdu62      vendredi 3 juillet 2020 - 10:31
Progmonster      mercredi 22 septembre 2004 - 15:15

6 titres - 48:13 min

  • 1/ Dr. Jekyll (5:50)
  • 2/ Sid's Ahead Davis (13:02)
  • 3/ Two Bass Hit (5:14)
  • 4/ Milestones (5:46)
  • 5/ Billy Boy (7:14)
  • 6/ Straight, No Chaser (10:40)

informations

Columbia Studios, New York City, USA, 4 février et 4 mars 1958

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

line up

Cannonball Adderley (saxophone alto), Paul Chambers (contrebasse), John Coltrane (saxophone ténor), Miles Davis (trompette), Red Garland (piano), Philly Joe Jones (batterie)

chronique

  • hard bop > jazz modal

Un an avant le Saint Graal du jazz modal, Miles se remet en jambe avec un groupe s'enrichissant d'un sixième invité, en la personne de Cannonball Adderley. L'altoiste n'intègrera pas très longtemps la formation, mais suffisamment longtemps pour partager l'affiche avec Coltrane quelques temps, jusqu'à ce fameux "Kind of Blue". Adderley n'est pourtant pas spécialement à la fête, mais qui le serait coincé entre ces deux sommités ? Si les dispositions sont plus ou moins identiques (Red Garland et Philly Joe Jones sont sur le départ), le résultat n'est pas d'une similarité évidente, preuve supplémentaire s'il en est, que l'apport de Bill Evans pour le disque de 1959, allait bien au-delà qu'une simple figuration, corroborant par la même l'idée de Davis selon laquelle c'est ce qu'un groupe réalise ensemble qui fait qu'il se passe quelque chose musicalement. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit ; il se passe aussi des choses, et de bien belles, sur "Milestones", puisque, de toute manière, aucun de ses disques est inintéressant. Parmi ces choses nouvelles, il y a, avant toutes choses, le sens du phrasé qui s'enrichit de ses flâneries sur les Champs-Elysées. Et puis, cette quête du son pur devenu impérieuse depuis "Miles Ahead". Une fois n'est pas coutume, les standards ne se taillent pas la plus grosse part du gâteau, et la fascination - un défi presque - qu'exerce Monk sur Miles, en dépit de sensibilités tout-à-fait différentes, nous donne une fois encore une adaptation assez fascinante de "Straight, No Chaser". À l'image de ce titre, les plages de ce nouvel album explorent, et c'est assez nouveau, des idées harmoniquement et rythmiquement très avancées. En filigrane, on perçoit donc clairement que Miles essaye de faire son nid, et c'est sur la plage titre, l'extraordinaire et vivifiant "Milestones", qu'il y parvient le mieux, survolant les saccades synchrones des saxophonistes d'envolées majestueusement économes à la trompette.

note       Publiée le mercredi 22 septembre 2004

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    Moonloop Envoyez un message privé àMoonloop

    Ooooh Yeeaaah... Quel disque!

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    Botherhood Envoyez un message privé àBotherhood
    "Milestones" et le solo immortel et joyeux de Cannonbal Adderley ! C'est presque de la musique classique. Un de mes morceaux préférés de Miles.
    Note donnée au disque :