Diapsiquir › Crasse

La première démo n'était qu'une mise en bouche ! Là, avec "Crasse", on entre définitivement dans une autre dimension. Vous trouviez "Pacta daemoniarum" déjà bien tarée ? Là, c'est complètement déjanté. Diapsiquir a trouvé son style ici avec un metal très aggressif avec une boite à rythme massive (limite techno par moment - en tout cas, mécanique et froide) et des riffs toujours aussi destructeurs. Les synthés sont toujours bien présents pour balancer tous ces sons, tous ces bruits si caractéristiques du groupe et de son univers bien subversif. Le chant, quant à lui, n'est plus crié, mais gueulé et le propos est toujours aussi vindicatif et bien entendu en Son honneur... La musique reste crue, sale, mais dans une proportion vbien plus grande. Les enchainements sont plus nombreux et brusques. On peut vraiment dire qu'ici Harmst s'est totalement lâché avec une démo littéralement démente. On sent qu'avec Diapsiquir, il n'y a plus aucune barrière, auncune règle, les morceaux n'ont pas de structures pré-établies, ils ont par contre une aura maléfique palpable avec une production crade et stridente. Voilà en tout cas une démo chaotique, inspirée et illustrant à la perfection la Démence et la Décadence.