Vous êtes ici › Les groupes / artistesCCollection D'Arnell-Andrea › Un automne à Loroy

Collection D'Arnell-Andrea › Un automne à Loroy

détail des votes

Membre Note Date
Serge      lundi 6 juin 2005 - 22:53
Pierre-Arnaud      dimanche 8 octobre 2023 - 16:53
SEN      samedi 12 novembre 2022 - 09:24
Hazincourt      jeudi 13 octobre 2016 - 12:24
dakota      dimanche 20 avril 2008 - 01:28
edwood.zero      dimanche 23 juillet 2006 - 10:06
Les.Mondes.Gothiques      mercredi 15 septembre 2004 - 21:52
asharak      samedi 2 mars 2024 - 22:48
DrMuller      vendredi 21 septembre 2007 - 21:54
Shelleyan      mercredi 15 septembre 2004 - 18:53
Dead26      jeudi 13 octobre 2016 - 12:48
Solvant      mardi 13 janvier 2009 - 22:41
Richard      dimanche 23 juillet 2023 - 09:00
heirophant      jeudi 16 février 2006 - 23:12

cd • 13 titres

  • 1A l'Aurore Assassiné
  • 2Aux Funestes Douleurs - Automne Et Long Silence
  • 3Aux Alertes Saisons
  • 4Aux Averses de Grêle
  • 5Au Delà Des Lierres (Elischeba)
  • 6Aux Glycines Défuntes
  • 7Aux Aurores
  • 8Aux Sources De Gel
  • 9Anton's Death
  • 10Comme Un Marbre De Roses
  • 11Automne Et Long Silence
  • 12Collection
  • 13le vent blessé

informations

Il s'agit de la réedition de l'album du même nom sorti en 1989. Possède une piste CD-Rom avec un clip hilarant...

line up

Chloé St Liphard (voices), Charlotte (Cello), Peter Rakoto (bass guitar), Thierry Simonnet (Keyboards), Jean-Christophe d'Arnell (Metal Keys, Piano)

chronique

  • daube kitsch

Dans la vie, il y a parfois des choses que l'on regrette… ici en l'occurrence, avoir choisis au hasard ce promo de Collection d'Arnell-Andréa… Dès la première seconde, tout concorde pour que je n'aime pas ce disque: voix féminine horripilante, boite à rythme kischissime, clavier bontempi digne du meilleur des 80's, mélodie à la mord-moi-le-nœud… Pour mieux cadrer les choses, je dirais que cet "Automne à Loroy" ressemble à du Cocteau Twins, la classe et le talent en moins. En beaucoup moins. Le vrai problème de cet album, c'est de sonner 80's. Non pas que je n'aime pas les 80's (encore que…), mais quand c'est à ce point, c'en devient comique. Il faut dire qu'il s'agit d'une réédition de 1989, ce qui ne nous rajeunit pas. Eux non plus d'ailleurs. Et puis, je ne sais pas trop ce que vient faire Collection d'Arnell-Andréa sur Guts of Darkness, puisque ce n'est ni sombre, ni expérimental… Mais puisque c'est un promo, il faut bien le chroniquer, ce qui, vous voyez, provoque en moi un enthousiasme de tout les diables…

note       Publiée le mercredi 15 septembre 2004

chronique

  • heavenly goth / cold wave néoclassique

Faute d'imagination et vu le manque de comparaison de l'époque, on les a appelés les 'Dead can dance' français; la démarche des Collection d'Arnell Andrea me paraît pourtant bien différente et si on peut bien reconnaître quelques parentés lointaines avec les Cocteau Twins, l'univers du groupe lui est propre, de même que son style et il serait lui faire injure que de l'en déposséder. Le style, parlons-en justement, lui qui a pas mal évolué avec le temps et les disques...Pour l'heure, parlons de mélange d'influences new wave et néoclassiques dans lequel claviers et boîtes à rythmes côtoient violoncelle et chant éthéré. Si en comparaison des oeuvres suivantes 'Un automne à Loroy' a les maladresses d'un premier album, on y trouve les éléments typiques de l'univers de Collection d'Arnell Andrea, un univers poétique et triste balayant du regard des paysages de campagne, des bâtisses couvertes de lierre, des arbres désolés, des tombeaux noyés de végétation...Un sentiment de spleen qui cherche à transcender son mal-être par une recherche presque naïve de la beauté absolue comme un refuge aux interrogations existentielles. Si Collection d'Arnell Andrea n'a pas encore atteint la maturité d'albums comme 'Tristesse des mânes' ou ' Villiers-aux-Vents', son talent pour développer cette mélancolie hypnotique si particulière distille déjà son charme poétique sur l'auditeur qui se trouve capturé dans une sphère de beauté presque apaisante. L'un des aspects que j'apprécie chez nos Français est que jamais la technique n'empêche l'émotion, c'est pourquoi les mélodies et les arrangements gardent toujours une forme d'humilité directe qui parlent au sens sans détours inutiles. C'est une bonne idée qu'a eue le lable Prikosnovénie de proposer de redécouvrir les débuts de cette formation dont la réputation n'est aujourd'hui plus à établir.

note       Publiée le lundi 4 octobre 2004

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Un automne à Loroy" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Un automne à Loroy".

    notes

    Note moyenne        14 votes

    Connectez-vous ajouter une note sur "Un automne à Loroy".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Un automne à Loroy".

    Richard Envoyez un message privé àRichard

    C'est vrai que les titres ampoulés, les claviers parfois d'un cheap pas possible peuvent naturellement rebuter. Mais cet ensemble mérite vraiment de s'y attarder car je crois bien que dans le paysage hexagonal, il est unique et ses débuts laborieux ne doivent pas faire oublier sa superbe évolution.

    Note donnée au disque :       
    Hazincourt Envoyez un message privé àHazincourt

    oui, moi non plus je suis pas fan de ce label, c'est soporifique en règle générale .. C'est plus un label de world music en fait.

    Note donnée au disque :       
    Dead26 Envoyez un message privé àDead26

    Mais il me semble que Prikosnovénie sont les champions pour produire justement des trucs comme ça avec des voix féminines suaves, concept de sorcière mystico de mes fesses. Définitivement pas mon truc...

    Note donnée au disque :       
    Hazincourt Envoyez un message privé àHazincourt

    C'est clair que Heavenly Voice ça désignait tout et n'importe quoi. C'est un terme que j'ai jamais aimé.

    Note donnée au disque :       
    Dead26 Envoyez un message privé àDead26

    Pendant un temps dans certains mag c'était systématique de comparer à DCD dès qu'il y avait une voix féminine quelque peu heavenly ce qui m'a surement influencé sur cet achat (rubrique world distribution) mais j'ai déchanté.

    Note donnée au disque :