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Percy Howard's Meridiem › Meridiem

cd • 9 titres • 53:42 min

  • 1The 7th06:33
  • 2Mingle04:10
  • 3Interference03:57
  • 4Frozen07:06
  • 5Iurodivii05:51
  • 6Votive Rhythm03:35
  • 7Lunarsa05:56
  • 8Anesthesia05:01
  • 9Crucible11:33

informations

Orange Music Sound Studios, West Orange, New Jersey, USA, 18-22 janvier 1998

line up

Fred Frith (guitare, violon), Charles Hayward (batterie), Percy Howard (chant), Bill Laswell (basse)

chronique

Laissé sans nouvelles de l'excellent Nûs et son fantastique chanteur, Percy Howard, c'est avec un sentiment d'excitation rare que je mis sur la main sur cette production aux contours on ne peut plus flous sur le label indépendant italien Materiali Sonori. On l'ignore encore à cet instant, mais le projet Meridiem n'est autre que la reformation du légendaire Massacre (avec Charles Hayward en remplacement de Fred Maher) auquel s'adjoint l'organe tout en expressivité de Percy Howard. Une affiche pour le moins alléchante. Avec cette combinaison improbable entre des experimentateurs rock chevronnés et la nouvelle voix d'une certaine idée de ce qui pourrait représenter la sensualité entravée, c'est fatalement avec curiosité que l'on se demande ce que la rencontre de ces deux univers pourra bien engendrer. "Meridiem" véhicule indéniablement une ambiance inquiétante. Le résultat, pourtant, ne convainct pas en tout points. En réalité, on a le sentiment que, de part et d'autre, une certaine retenue a muselé les deux parties, si bien que ni les musiciens, ni le chanteur ne se laissent aller complètement dans leur mode d'expression respectifs. Ça ressemble parfois à des jams qui tournent en rond, heureusement pas très longtemps, sans rien donner de concret ("Interference", l'instrumental "Votive Rhythm"). Mais il y a aussi d'indéniables réussites ; "Frozen" où le nouveau Massacre - pour rappel, Fred Frith, Bill Laswell et Charles Hayward - se fait violence et jongle avec les dissonances sur un pattern jazz fuyant, ou l'évanescent "Iurodivii", un des rares moments de l'album où l'on peut retrouver toute la puissance évocatrice de ce chant délectable. L'atmosphère moite et pesante rejoint, par endroits, celle développée sur certains albums solo de Peter Hammill, "Fireships" ou "This" par exemple. Avec ses qualités comme avec ses défauts, ce premier volet dans la série Meridiem à paraître reste toutefois hautement recommandable pour les esprits curieux.

Bon
      
Publiée le mardi 14 septembre 2004

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    sinziana Envoyez un message privé àsinziana
    un album de toute beauté j'adore votre site, découvert récemment, une mine d'information sur des musiciens rares et excellents longue vie et bises!
    Note donnée au disque :