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Banco Del Mutuo Soccorso › Darwin !

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Membre Note Date
Jean Pierre Moko      samedi 27 décembre 2014 - 15:40
Scissor Man      lundi 13 mai 2013 - 20:13
ProgPsychIndus      lundi 7 mars 2022 - 14:08
Progmonster      mardi 17 août 2004 - 01:34

cd • 7 titres

  • 1L'Evoluzione13:59
  • 2La Conquista Della Posizione Eretta8:42
  • 3Danza Dei Grandi Rettili3:42
  • 4Cento Mani E Cento Occhi5:22
  • 5750,000 Anni Fa... L'Amore ?5:38
  • 6Miserere Alla Storia5:58
  • 7Ed Ora Io Domando Tempo Al Tempo Ed Egli Mi Risponde... Non Ne Ho!3:29

informations

Studio Dischi Ricordi, Milan, Italie, 1972

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

line up

Gianni Nocenzi (clarinette, piano, claviers), Pier Luigi Calderoni (batterie, timpani), Renato D'Angelo (basse, guitare), Francesco DiGiacomo (chant), Vittorio Nocenzi (orgue, synthétiseur, claviers, clavinet), Marcello Todaro (guitares, voix)

chronique

  • symphonique

Les premières notes de "Darwin!", comme c'était déjà le cas sur "In Volo" qui ouvrait son prédecesseur, montre Banco toujours très inspiré quand il s'agit d'installer des ambiances à la fois mystérieuses et inquiétantes. Et pour cela, rien de tel en effet qu'une ribambelle de claviers au son typé, tellement démodés qu'en définitive le temps n'a plus de prise sur eux. "L'Evoluzione" et "La conquista della posizione eretta" sont, de fait, les deux gros morceaux de cette nouvelle parution, et il faut certes du temps pour assimiler parfaitement ces deux compositions aux tiroirs multiples, une formalité pour les habitués du genre qui aiment se frotter à ce genre de défi musical. Les ingrédients restent inchangés, l'influence majeure demeurant Emerson, Lake and Palmer pour ce foisonnement irrépressible (conferatur le festival pyrotechnique en introduction de "Cento Mani e Cento Occhi"), le chant haut perché et outrageusement lyrique de Francesco Di Giacomo demeurant peut-être la seule composante qui pourrait si pas rebuter, en tout cas nécessiter un réel temps d'adaptation. Car curieusement, le chant en italien ne semble pas facilement assimilable par tout le monde. Par ailleurs, la sensibilité et la richesse des compositions des frères Nocenzi s'expriment plus souvent qu'on ne le croit au travers d'un filtre plus pondéré, proche du romantisme exacerbé du Genesis période "Selling England by the Pound" (la ballade sentimentale "750.000 Anni Fa... L'Amore ?", un bel exemple de tout le sens mélodique inné propre à ces formations). Mais ce concept album autour de l'évolution et l'histoire chaotique de l'humanité révèle toutes ses surprenantes richesses au travers d'une recherche constante par la diversification des instruments employés ; ainsi, au violoncelle passé inaperçu sur leur premier disque, on peut y ajouter clavecin, accordéon et clarinette. Un détail, à première vue, mais qui permet à la musique de Banco d'exister par elle-même, d'être bien plus qu'un antépénultième vulgaire groupe progressif.

note       Publiée le mardi 17 août 2004

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    gregdu62 Envoyez un message privé àgregdu62

    Une note semblable au précédent (4,5) même si ici j'ai une réception plus inégale. J'apprécie beaucoup l'intro et le 2ème morceau, mais c'est surtout l'enchaînement des trois derniers morceaux qui m'enflamme. D'ailleurs l'ultime plage, dans le principe, me fait un peu penser au morceau qui clôt leur 1er album. Et dans les deux cas, quelle bonne fin !

    Scissor Man Envoyez un message privé àScissor Man

    Encore un chef d'œuvre du prog transalpin. Progmonster a la note sévère.

    Note donnée au disque :       
    Dun23 Envoyez un message privé àDun23

    La voix du chanteur est tout ce qu'il y a de plus rital, à savoir légèrement rocailleuse, et 750,000 Anni Fa... L'Amore? est ce qui s'appelle une belle chanson.

    Dun23 Envoyez un message privé àDun23

    En train de découvrir et ça me plait bien pour l'instant. J'avais arrêté quelques temps le prog rital. Fallait que je m'y remette.

    Hymnos Envoyez un message privé àHymnos
    La chronique n’est pas mauvaise, bien au contraire, mais personnellement j’aurai mis la note maximum à cet album. Il possède une puissance incroyable, un peu à la Tarkus, mais surtout la musique revet toutes les qualités requises pour enchanter mes pavillons sonores : une construction impeccable, une humble virtuosité, un chant puissant et subtil (Francesco DiGiacomo et un authentique ténor), et un je-ne-sais-quoi, subtil et typiquement italien, qui parachève mon admiration pour ce monument : la grâce certainement.