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Compilations - Divers › 90's Japanese Independant Music

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kranakov      samedi 9 avril 2011 - 15:30
louloulo      mercredi 29 mars 2006 - 19:54

13 titres - 68:22 min

  • 1/ Hoppy Kamiyama : Fantasm B
  • 2/ Haco : Moonlight in Glory
  • 3/ Bondage Fruit : Prayer
  • 4/ Kando Tatsuo : Chrome Yellow
  • 5/ Trembling Strain : Funeral Song II
  • 6/ Ruins : Regarde de l'esprit de joie
  • 7/ Tetsuo Furadate : La jetée
  • 8/ Gaji : Hungry Children
  • 9/ Yuko Nexus 6: Henachoko Clock
  • 10/ Acid Mother Temple : Hello Ekimo or Polyhodric MU
  • 11/ Soh Band : Humble Paranoïa
  • 12/ Keiji Haino : Voice and Electrik Percussion
  • 13/ Filament : A Moonshine Affair

informations

Le disque est livré avec un bouquin.

chronique

La première ressource naturelle au Japon, c'est les tarés. Ce pays est riche en fous. Que ce soit dans le cinéma (Tsukamoto), la littérature (Murakami) ou les jeux vidéo (comprennent qui peu). Evidemment, la musique n'échappe pas à cette règle; c'est pourquoi notre label préféré Sonore nous propose une "rétrospective" des meilleurs groupes nippons des 90's. On commence la galette par l'excellent Hoppy Kamiyama (chroniqué ici même par Proggy) et son morceau "Fantasm B", sorte de musique classique contemporaine mixée au rock. Très entraînant (faisons une dédicace aux violons stupéfiants). S'ensuit Haco pour un titre assez minimaliste, entre musique traditionnelle japonaise et délire débiles (notes de guitares dissonantes par ci, éclair de saxophone criard par là). Amusant mais un peu saoulant. Puis, Bondage Fruit, les fameux, avec le rock prog' tout droit venu de la planète Kobaïa (chroniqué ici même par Proggy… pour abréger, j'utiliserais dorénavant les lettres CIMPP). Du groove, du funk, des solos de synthés bizarre, une basse cyclique, une ambiance colorée, bref c'est bon même si ça tire un peu en longueur si vous voulez mon avis (et même si vous ne le voulez pas). Kando Tatsuo débarque avec son "Chrome Yellow" très jazzy et répétitif, étrangement binaire, assez spacieux, tout en montée d'intensité, dans un style assez… hum… particulier. Passons à Trembling Strain, avec une chanson très traditionnelle, entre flûte et percussions - cymbales, accompagné de quelques bruitages. Amusant mais vite chiant. Laissons la place aux stars de cet galette, les bien nommés (?) Ruins (CIMPP). Hardcore "Magmatien", très pêchu, alambiqué à souhait, énergique, et instrumental (le titre ne dure que 2 min !). On reconnaît bien le style si particulier des Ruins, même si ce titre reste anecdotique par rapport à ce dont le groupe est capable. Tetsuo Furadate débarque avec "La jetée", hommage au chef d'œuvre de Chris Marker du même nom. Résultat assez expérimental, ambiance glauque, industrielle, ultra minimaliste, appuyée de samples du film. Sympa mais sans grand intérêt. On arrive à Gaji (CIMPP) et leur rock très influencé par Melt Banana, sorte de The 5.6.7.8’s version hardcore. Du fun à l'état pur. Yuko Nexus 6 débarque avec ses borborygmes distordus et ses voix qui tournent en boucle, ses bruitages noisy et ses nappes sonores synthétique. Acid Mother Temple (CIMPP) prend place avec "Hello Eskimo or Polyhodric MU", morceau assez brutal et ultra psychédélique, très noise, avant de s'embarquer vers de la pop de l'espace fortement influencé par les sentai des 80's. Soh Band nous livre quelques notes de Saxo dans un style nu-jazz groovy et progressif, parfois kitsch (mais c'est fait exprès) ou parfois totalement barré. Keiji Haino débarque avec un titre ma foi fort anecdotique, composé uniquement de voix et de percussions bizarres. Le son est mauvais, on ne distingue pas grand-chose, a vrai dire je me demande ce que fais ce titre sur cette compilation. Il aurait été plus judicieux de mette un titre de Fushitusha, LE combos de Haino (CIMPP). Bref. On finit la compil' avec un titre de Filament, un autre groupe de Yoshihide. Que dire de ce titre si ce n'est qu'il est inutile ? Une seule fréquence insoutenable dont on modifie la hauteur et l'intensité pendant 3 min 48 sec. Ca ne sert à rien, et c'est typiquement nippon. La conclusion idéale à ce genre de rondelle, que l'on ne conseillera qu'à ceux qui veulent s'initier à l'univers musical japonais. Les autres pourront déjà s'acheter les albums de Ground Zero, et après on verra.

note       Publiée le jeudi 12 août 2004

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    Jacques Capelovici Envoyez un message privé àJacques Capelovici

    À noter que le fondateur du label Sonore (Bx!) officiait par ailleurs dans les Belly Button (duo basse / batterie adroit et sympathique).

    Uhu Envoyez un message privé àUhu
    j'adore cette chronique, une des meilleures de saïmone
    saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
    avatar
    "Nippon ni mauvais"... mouahaha... facile :o)
    fracture Envoyez un message privé àfracture
    Bizarre, il n'y a pas le Band of Gypsys... Pourtant Mirjlovsky Ibecksclivaks avait bel et bien enregistré cet album au Japon. Il était sorti du studio en disant d'ailleurs "que son travail n'était nippon ni mauvais". Tu confirmes Coldstar?? :o)) (Le vieux rhum est vraiment excellent... hips!)
    saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
    avatar
    Putain, j'étais bourré quand j'ai écris cette chronique ?