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Stephan Micus › To the evening child

  • 1992 • Ecm 1486 • 1 CD

7 titres - 46:59 min

  • 1/ Nomad Song (9:04)
  • 2/ Yuko's Eyes (5:56)
  • 3/ Young Moon (6:04)
  • 4/ To the Evening Child (9:38)
  • 5/ Morgenstern (2:12)
  • 6/ Equinox (9:54)
  • 7/ Desert Poem (4:11)

informations

MCM Studios, Allemagne, janvier - février 1992

line up

Stephan Micus (steeldrum, dilruba, suling, Kortholt, flûte nay, voix)

chronique

Bien que la musique de Stephan Micus soit toute entière imprégnée des fragrances développées par les musiques étrangères, le bonhomme est allemand de naissance, mais doit très certainement se considérer habitant de la Terre avant toutes choses. En effet, c'est très tôt qu'il se mit à parcourir le globe en quête de rencontres et de nouvelles perspectives. Et sa musique est le reflet cristallin de cette démarche honorable. Une musique aux tons diaphanes qui renfèrme le mystère de la foi et la beauté désarmante des phénomènes naturels. Avec ce côté ambient/new age caractéristique, on serait tenté de croire que Micus concède du terrain aux procédés informatiques pour générer une musique aussi pure. En réalité, il n'en est rien. Avec, sous les bras, une ribambelle d'instruments qu'il ramène régulièrement de ses pérégrinations aux quatre coins de la planète, Micus est en réalité un farouche défenseur de la cause acoustique, ce qui, à l'écoute de la plupart de ses disques, rend le résultat encore plus bluffant. J'ai choisi de vous parler de "To The Evening Child", mais j'aurais tout aussi bien vous évoquer les cas de "Twilight Fields" ou "The Music of Stones". Non pas que ces disques se ressemblent ; tous abordent des approches singulières. Mais tous recèlent cette magie inexpliquable qui, à leur écoute, rend parfois l'existence humaine moins lourde à porter, noyée dans un torrent d'émotions fortes, allant du spleen infini à la mélancolie. Nécessitant le recours aux overdubs pour des raisons pratiques et facilement compréhensibles, Micus superpose ses nappes instrumentales jouées tantôt avec des pots de terre comme éléments percussifs, tantôt des flûtes indigènes ou des formes de violons archaïques, sur lesquels il dépose sa voix frêle et blessée. Le résultat final n'est pas sans évoquer certains aspects de la musique de Dead Can Dance. Les personnes concernées prendront certainement bonne note de cette dernière remarque loin d'être innocente.

note       Publiée le dimanche 1 août 2004

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    commentaires

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    absinthe_frelatée Envoyez un message privé àabsinthe_frelatée

    Son Darkness And Light de 1990 est à écouter, deux (ou trois?) longues pièces faisant intervenir une grande variété d'instruments issus de plusieurs régions du monde, pour un vrai disque de new age (celle qui est bien).

    A.Z.O.T Envoyez un message privé àA.Z.O.T

    Je ne connais pas celui-ci mais stephan micus est un artiste à découvrir. Parfait pour s'imaginer dans une rizière embrumée à 7h du matin

    kin.ko Envoyez un message privé àkin.ko
    J'ai du mal à comprendre ... je connais le label ECM depuis sa création, j'écoute tous les disques Ocora qui me tombent sous la main depuis 30 ans maintenant, je compose (grace aux superbes banques de sons qui existent maintenant - eh oui, tout le monde n'a pas eu la chance de faire le tour du monde ... et puis il n'y a plus de place dans mon studio !) pas mal de musique dite ethnique, et voilà que j'apprends ce soir que ce brave Monsieur a sorti quelques 17 chef-d'œuvres sur ECM sans que j'en entende parler !!! incroyable je vous dis ... oui, je sais, "c'est la faute aux étiquettes" ... à force de classer "New Age" tout ce que les "petits futés" ont pu sortir avec 3 notes et 4 cordes sous prétexte de musique de relaxation, et pour s'en mettre plein les poches, c'est un rayon que je fuis depuis toujours ... mais là ! chapeau bas ... il s'agit bien d'un vrai artiste, avec une vraie sensibilité et sans doute un grand cœur je suis tout en accord avec la critique de Progmonster -qui n'a pas pris une ride- et comme il le dit si bien, Stephan Micus "doit très certainement se considérer habitant de la Terre avant toutes choses" de l'Univers je dirais même ... dans son sens noble du terme ! (mardi 11 mars 2008)
    Note donnée au disque :