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Eikenskaden › 665.999...

  • 2004 • 2e2m 1 CD

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darkgray      mardi 10 août 2004 - 02:24
Ephy      mardi 15 janvier 2008 - 14:24

9 titres - 41:55 min

  • 1/ The smell of the whip
  • 2/ Laments waltz
  • 3/ Sharp edeged iron trees
  • 4/ 665.999
  • 5/ Funeral march
  • 6/ Another dance
  • 7/ Virgins are buried wearing a wedding dress
  • 8/ Absolute zero
  • 9/ Feelings from the past

informations

Musique enregistrée durant l'hiver 2002/2003 à T.Hall studio. Voix enregistrée en mars 2003 au Sniper Audio.

line up

Stefan Kozak (tout); Gabriel Palmieri (guitare solo droite sur "Abolute zero")

chronique

Ce nouvel album d'Eikenskaden est déconcertant. Après s'être fait son nom sur la folie araignée, la déraison mélodique, les arrangements entrecroisées et le son marécage, Stefan s'oriente avec force et linéarité vers le black dépressif. Des riffs longs et mornes, sans syntaxe et sans rythme sur blasts de fin du monde, accords de suicidés dans la lourdeur heavy, économie mélodique et sécheresse harmonique, Stefan noircit de sa voix Abbathienne un black sans effet de manche, à l'objectif limpide. Les triples croches vrillent leurs notes longues à venir durant des minutes mortes, les harmonies sont douces, en même temps qu'elles sont noires, les breaks et les ruptures, les rythmes ralentis, confortent par leur couleur et leur résignation ce sentiment terrible d'absolue solitude et de tristesse atroce. Les premières écoutes sont ennuyeuses à mourir, les saillies du soliste ou la soudaine "Another dance" venant nous divertir au milieu de ce qui semble n'être qu'une suite un peu informe de notes plates saturées. Stefan, toutefois, est toujours fort. Peu à peu, on finit par apercevoir les voiles mélancoliques et sentir les parfums fanés que dégagent, discrètement, ses pleurs qui se succèdent. On croyait à une ligne droite, et puis on réalise tous les détours, les mélodies, les brisures invisibles. L'émotion mélodique, lentement, se distingue au milieu du désert, la pureté des soli et l'acoustique superbe des interludes comme repères dans le noir, on voit se dessiner, écoute après écoute, le paysage brumeux de 665.999... Si le groupe ne se montre pas aussi puissant sur ce nouveau rivage que lors de sa dernière danse, s'il nous gratifie d'un inutile et agaçant "Absolute zero", il ne nous en offre pas un moins un troisième album de qualité, sans doute un peu retenu, mais qui a le grand mérite d'ouvrir de nouvelles portes à ce qui ce qui confirme comme étant un des groupes les plus intéressants car singuliers de la scène black française.

note       Publiée le dimanche 1 août 2004

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