Vous êtes ici › Les groupes / artistesSSkinny Puppy › Mind: the Perpetual Intercourse

Skinny Puppy › Mind: the Perpetual Intercourse

dd • 13 titres • 71:39 min

  • 1One time one place05:41
  • 2God's gift (maggot)04:46
  • 3Three blind mice03:08
  • 4Love01:43
  • 5Stairs & flowers05:17
  • 6Antagonism05:03
  • 7200 years04:45
  • 8Dig it07:25
  • 9Burnt with water07:41
  • 10Chainsaw05:55
  • 11Addiction (Adrian Sherwood remix)06:01
  • 12Stairs & flowers (dub)06:35
  • 13Deep down trauma hounds (Adrian Sherwood remix)07:32

informations

Enregistré et mixé par cEvin Key & Dave Ogilvie, Vancouver BC, Canada, 1986

Réédition 1988 + bonus

line up

cEvin Key (claviers, percussions, samples, effets, basse), Nivek Ogre (chant, effets, claviers, percussions), Dwayne R. Goettel (claviers, samples, percussions)

Musiciens additionnels : Wilhelm Schroeder (voix sur 5), Adrian Sherwood (remixes 11,13)

chronique

Deux ans après des débuts fracassants, Skinny Puppy confirme son talent et pousse plus avant dans l'expérimentation d'une musique électronique froide, torturée et pourtant terriblement 'groovy' (basses rondes, mélodies), contrastée par la mécanique d'une rythmique industrielle voire EBM toujours en mouvement, rarement évidente. 'Mind...' débute plutôt calmement avec un 'One time one place' plutôt posé, la voix de Ogre se faisant éthérée et mélodieuse, accompagnée de basses analogiques. 'God's gift' tranche dans le vif et replace la locomotive pupienne sur les rails d'un cauchemard industriel très perturbant . Nouvelle pause avec le très triste 'Three blind mice' où nappes et mélodies au piano servies par une rythmique tribale font merveille. Le reste de l'album nous replonge dans un maëlstrom de beats tous plus fous les uns que les autres (le dub bizarre de 'Stairs & flowers'), d'ambiances morbides digne d'un asile psychiatrique ('Antagonism', '200 years') et de moments de gloires (les tubes 'Chainsaw' et 'Dig it' avec ses chants grégoriens, sa rythmique et son petit sample de guitare qui rend fou). Faussement accessible, la musique de Skinny Puppy a l'incroyable faculté de toucher au cerveau et au coeur : viscérale, entière, dérangée. Toujours aussi bon et on en redemande !

note       Publiée le samedi 17 juillet 2004

dernières écoutes

Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Mind: the Perpetual Intercourse" en ce moment.

tags

Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Mind: the Perpetual Intercourse".

notes

Note moyenne        17 votes

Connectez-vous ajouter une note sur "Mind: the Perpetual Intercourse".

commentaires

Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Mind: the Perpetual Intercourse".

Valsturm Envoyez un message privé àValsturm

S'ensuivra une période d'intense créativité perturbée par un Rabies plus conventionnel, mais très bon quand même.

born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Une splendeur, lui aussi, la beauté du caniveau, comme le jumeau égorgé au fond d'une ruelle sinistre du SP de Remission & Bites. Glacial. S'ensuivra une laborieuse période de tâtonnements moins inspirés, jusqu'au retour en majesté avec Rabies.

Note donnée au disque :       
Jean Rhume Envoyez un message privé àJean Rhume

Le seul que j'ai en vinyle, le seul que j'ai connu pendant des années alors que j'étais raide dingue de "God's Gift" (entre autres). Pourquoi je n'ai pas creusé davantage, je ne sais pas. Erreur en partie réparée depuis.

Note donnée au disque :       
enslaver_666 Envoyez un message privé àenslaver_666

À partir d’ici, les Puppies s’embarquaient dans une suite d’albums quasi sans faux-pas, qui sont devenus des références de l’indus et qui ont hautement contribué à bâtir le style. Ici, le duo tournent le dos à leurs influences électro/new wave. La musique reste froide mais est moins mécanique, plus effervescente. Le groupe nous introduit dans leur monde chaotique, délirant, inquiétant et labyrinthique qui deviendra le centre même de leur identité. L’album est la représentation même de l’industriel pur et dur. On veut agresser l’auditeur et être tout sauf esthétique. Oublions les mélodies facilement assimilables. L’album s’incruste tranquillement dans notre tête, à condition de le laisser faire. Je le classe parmi les plus expérimentaux et décadents de leur disco, bien que ces qualificatifs reviennent à bon nombre de leurs parutions. Ogre chante comme un vrai désaxé et rarement il atteindra un tel niveau par la suite (God’s Gift...). Il y a encore beaucoup de places laissées aux instrumentales, là où le groupe s’adonne à des délires sans queue ni tête. Notons la fameuse «Dig It» qui a marqué un certain Trent Reznor donc, aussi bien dire qu’elle est la graine qui a donné naissance à des tonnes de groupes rock/métal indus. Il y a effectivement un rapprochement à faire avec le style de «Pretty Hate Machines». «Addiction» et le classique «Deep Down Trauma Hounds» sont excellentes, mais davantage dans leur version plus raffinée sur l’album suivant. L’œuvre a bien vieilli malgré son âge. Pas le meilleur mais c’est solide. Il faut soulever les premières participations de Goettel, lui qui contribuera à amener le groupe dans les profondeurs.

Note donnée au disque :       
E. Jumbo Envoyez un message privé àE. Jumbo

Ça a quand même beaucoup moins vieilli que les productions précédentes et je trouve que c'est à partir de cet album que ça devient réellement génial ! Album excellent !

Note donnée au disque :