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Electric Wizard › We live
- 2004 • Rise above records RISECD48 • 1 CD
cd • 6 titres
- 1Eko eko azarak
- 2We live
- 3Flower of evil a.k.a. Malfiore
- 4Another perfect Day ?
- 5The sun has turned to black
- 6Saturn's children
informations
Chuckalumba studios. Produit par John Stephens.
Catalogué sous le nom The Electric Wizard.
line up
Rob Al-Issa (basse), Liz Buckingham (guitare), Justin Greaves (batterie), Jus Oborn (Justin Oborn) (guitare, chant)
chronique
- doom metal
Le départ de tous les membres d'origine du groupe depuis le dernier album ont laissé à Justin Oborn, le seul survivant, une alternative difficile : tout abandonner ou reconstruire Electric Wizard de A à Z... Heureusement pour nous, Oborn a choisi la seconde option et a donc recruté une fine équipe composée de Justin Greaves (Teeth Of Lions Rule The Divine, Iron Monkey) au poste de batteur, Liz Buckingham (Sourvein) à la guitare et à Rob Al-Issa à la basse. Pour rompre avec le passé, le groupe s'enrichit au passage du préfixe "The" et on parlera donc bien dorénavant de "THE Electric Wizard". Le titre de l'album, "We live", n'est d'ailleurs sans doute pas anodin et représente plus qu'un clin d'œil à cette renaissance tant attendue par les fans, car s'il est un groupe culte dans le domaine du doom c'est bien (The) Electric Wizard ! Alors qu'en est-il de cette nouvelle livraison ? Tout d'abord, "We live" est un album qui mérite une petite dizaine d'écoute pour délivrer pleinement sa saveur, car la plupart des riffs mettent un petit peu de temps à faire leur chemin jusqu'à nos neurones, mais une fois qu'ils y sont parvenus, ils assurent un nitratage en règle ! Le groupe sonne très lourd, très crade, et les compositions longues et hypnotiques parviennent à mettre l'auditeur dans un état second. Bref, on a droit à du bon gros stoner doom comme on aime, avec la saturation qui suinte de partout ! L'excellent chant d'Oborn, plaintif et maladif, apporte aussi sa dose mortelle à ce cocktail dégénéré ! The Electric Wizard à réussi avec "We live" le difficile pari de faire monter sa musique en puissance tout au long d'un album qui se termine en une véritable et gigantesque apothéose lancinante et distordue avec l'exceptionnel "Saturn's children", morceau d'un quart d'heure jouissif au possible qui fera assurément date ! Un album aussi hallucinogène que sa pochette, et que je ne peux que vous recommander.
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- le morceau qui tue (27)
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notes
Note moyenne 36 votes
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commentaires
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- born to gulo › Envoyez un message privé àborn to gulo
On (je ?) l'oublie parfois, mais ils avaient encore bien la haine, sur celui-ci. Je croyais écouter poliment un morceau de foncedars tous mous, avec Eko Eko...
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- Fryer › Envoyez un message privé àFryer
Toujours aussi délicieux
- Note donnée au disque :
- dimegoat › Envoyez un message privé àdimegoat
Les temps changent, il faut évoluer, surtout avec un groupe renouvelé en profondeur, et We Live (le morceau) est l'un de mes préférés. Mais ils ont perdu un peu de leur cachet propre pour se sleepiser.
- Note donnée au disque :
- Damodafoca › Envoyez un message privé àDamodafoca
Comparé à Dopethrone, comme tu le dis justement sur la chronique idoine, qui a une prod assez dingue, je trouve quand même qu'il sonne plastoc. C'est d'autant plus dommage quand tu as Greaves à la batterie.
Message édité le 24-02-2022 à 11:50 par damodafoca
- Tamerlan › Envoyez un message privé àTamerlan
Sur Witchcult, la prod est effectivement faiblarde. Mais ici, elle présente en gros les mêmes caractéristiques que les précédentes depuis come my fanatics : volume très élevé, guitares frontales dans le mix, saturation au max, infrabasses qui écrasent tout, son organique qui laisse percevoir tous les petits bruits d'attaque des cordes, larsen et feedback à gogo. Seul le grain des guitares est un peu différent, moins sale, mais on reste quand même dans le haut du crado musclé.
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