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Judith › Föhn
- 1995 • Amphion music AMPCD 001 • 1 CD
cd • 11 titres
- 1Les Sylphes (RTW Ver.)
- 2Opal bed
- 3Mirror
- 4Voice
- 5Indolence
- 6Aurora
- 7Wing of separation
- 8Libethra
- 9Succession
- 10Haven
- 11I have seen to the end (where late the diadem stood)
extraits vidéo
informations
Amphion Studios, New York, USA
line up
Christopher David (chant, guitare), Damian James (basse), Mark Wagner (guitare), Tracy Adler (chant féminin, piano), Selina Silecchia (chant féminin)
chronique
A priori, le destin semblait vouloir faire que je ne puisse apprécier Judith. J'ai en effet découvert ce groupe sur scène, lors de deux concerts pas franchement géniaux qui m'ont laissé un goût d'inachevé dans la bouche, ce que certaines personnes autour de moi avaient du mal à comprendre: 'Quoi ? Tu as eu la chance de voir Judith et t'es pas emballé ?'...Pourquoi la chance ? Simplement parce que son fondateur est un rescapé de la formation deathrock culte Requiem in white qui, après un superbe et unique album, accoucha de deux (trois si l'on inclut Order of the Nc's) rejetons : Mors Syphilitica et Judith justement. J'avoue que cet argument m'a poussé à m'accrocher et vérifier le potentiel de nos lascars sur cd. Et potentiel il y a. Bon, soyons clairs, force est de reconnaître qu'ils n'ont malgré tout pas le talent des époux Hammer (Mors Syphilitica), mais est-ce une raison pour s'arrêter là ? Trève de blablas, que nous proposent-ils musicalement ? Après une introduction un brin cabaret, le ton est donné, du bon deathrock dans la plus pure tradition américaine, à ceci près que Christopher David a un chant assez caverneux qui se rapproche plutôt de Andrew Eldritch et que le groupe utilise une boîte à rythmes. Détails me direz-vous...Parfaitement car l'essentiel est ailleurs, les mélodies sont bien ficelées, les atmosphères efficaces, sombres et torturées à souhait, renforcées de temps à autre par quelques sons de clavier et de chant féminin ('Voice', 'Aurora' et son ambiance cabaret, 'Haven' avec son aspect rituel). On songe volontiers à Christian death ('Indolence', 'Wing of separation'), parfois Mephisto Walz, et Requiem in white bien entendu. Le seul petit bémol, et on me dira avec raison que je cherche la petite bête, est un petit côté maladroit dans certaines structures, ainsi le changement de tempo brusque sur 'Voice' ou le chant féminin vite couvert par le grincement des guitares sur 'Haven'. Je m'interroge pourtant sur l'objectivité d'un tel commentaire...l'aurais-je fait si Christopher David n'avait été membre de Requiem in white ? Probablement pas, on s'habitue vite à la perfection. Cela n'empêche nullement 'Föhn' d'être un très bon album.
note Publiée le lundi 28 juin 2004
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- Vicious.666 › Envoyez un message privé àVicious.666
- Je viens de l'écouter. C'est une musique qui véhicule une ambiance plutôt sombre, pas de doute. Il y a bien ces fameuses guitares grinçantes que j'aime retrouver dans le Death Rock. Mais ici, ce qui me pose un problème, c'est le vocal. Il a quelque chose d'un peu maladroit je trouve.