Mithras › Worlds beyond the veil

Mea culpa les amis. Et oui, ça arrive. Il y a 3 ans (et un peu plus), j'avais reçu cet album en promo. Une ou deux écoutes très brèves m'ont laissé cette impression d'un Morbid Angel du pauvre, mal produit et à l'inspiration dans les chaussettes. Puis, je l'ai réécouté, après quelques commentaires élogieux, je me suis dis que j'avais du louper quelque chose. Bam ! En plein dans le mille Émile, ma tête était sur mode automatique vertical. Alors, même si l'impression d'écouter un rip-off de Morbid ne vous quitte pas une seconde, et même si la production ne rend pas vraiment service aux compositions (rhaa cette batterie en carton), et si vous arrivez à passer outre ces (finalement) petits défauts, la clef d'la voûte vous sera offerte. Parce qu'à s'y efforcer, les méandres spatiaux des claviers et les solos cristallins (dans le bon sens du terme), comme noyé dans un aquarium radioactif, risque d'en attraper plus d'un et de vous faire tournoyer les neurones sur fonds de moulinage grosse caisse. Mais fatigant, tout de même, à la longue. Parce que c'est pas du Cannibal hein, c'est plus genre super touffu jusqu'à l'excès, malgré quelques passages ultra efficaces bien appuyés... à la Morbid, justement. Pas révolutionnaire, mais loin d'être aussi mauvais que ce que j'avais pu laisser entendre.