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Miles Davis › Volume 1

12 titres - 43:30 min

  • 1/ Tempus Fugit (3:51)
  • 2/ Kelo (3:18)
  • 3/ Enigma (3:24)
  • 4/ Ray's Idea (3:44)
  • 5/ How Deep is the Ocean (4:42)
  • 6/ C.T.A. [alternate master] (3:18)
  • 7/ Dear Old Stockholm (4:14)
  • 8/ Chance It (3:05)
  • 9/ Yesterdays (3:46)
  • 10/ Donna [alternate master] (3:12)
  • 11/ C.T.A. (3:34)
  • 12/ Wouldn't You [alternate master]

enregistrement

Van Gelder Studio, Englewood Cliffs, New Jersey, USA, 9 mai 1952 - 20 avril 1953

line up

Art Blakey (batterie), Kenny Clarke (batterie), Gil Coggins (piano), Miles Davis (trompette), Jimmy Heath (saxophone ténor), Percy Heath (contrebasse), J.J. Johnson (trombone), Jackie McLean (saxophone alto), Oscar Pettiford (contrebasse)

remarques

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité.

chronique

Styles
jazz
Styles personnels
bop > hard bop

Vous pouvez me croire ; je suis le premier à regretter que les sessions de Miles pour Blue Note n'aient absolument rien donné. Ce qui devait être sur papier une extrapolation du cool est en réalité si timorée et réservée qu'elle finit par faire des pas en arrière, au lieu d'avancer. Alors, en guise d'excuses, j'ai une explication qui pourrait tout aussi bien servir de prétexte ; ce sont les années de vache maigre pour Davis. Ses prestations se font rares. Ses enregistrements aussi. Il se dit même qu'il a plus souvent les narines imbibées de poudre d'ange que ses lèvres de salive. C'est que le prince rame. Il rame dur. Il se bat, mais le jazz est alors bien loin d'être sa préoccupation première. Seulement, en ces années de disette, quand on se montre si friand en sucrerie de luxe pour en faire voir de toutes les couleurs à sa pépée, y a plutôt intérêt à ramener sa fraise au studio histoire d'encaisser un p'tit biffeton, ni vu ni connu j't'embrouille. C'est donc dans ce contexte pénible que Miles réintègre son poste pour une série de trois dates qui seront réparties sur deux disques. Le premier volume que voici fait l'impasse sur la troisième session pour se concentrer - fort logiquement - sur les deux autres. On ne pourra pas jeter la pierre à Alfred Lion et Rudy Van Gelder qui auront pourtant mis leurs meilleurs atouts en jeu avec quelques unes des plus grosses pointures du moment, issus pour la grande part de leur propre catalogue (Art Blakey, Kenny Clarke, Jay Jay Johnson, les frères Percy et Jimmy Heath, et enfin le splendide Jackie McLean). Mais rien n'y fait. Davis oublie de s'oublier sur des standards sur lesquels il a déjà fait et fera encore longtemps ses preuves. Nos sens seront mis toutefois à contribution pour la plupart des titres de la seconde session ("How Deep is the Ocean", "Dear Old Stockholm"), mais le sursaut est vain. Attention, rien ne va plus ; noir, impair et passe.

note       Publiée le jeudi 3 juin 2004

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