Vous êtes ici › Les groupes / artistes › D › Miles Davis › Star People
Miles Davis › Star People
- 1983 • Sony music SRCS9135 • 1 CD
détail des votes
Membre | Note | Date |
---|---|---|
docteur.justice | mercredi 18 janvier 2006 - 10:45 | |
darkmagus | vendredi 22 mars 2013 - 15:10 | |
vampirenu | dimanche 25 septembre 2005 - 23:18 | |
tk1kon | lundi 14 février 2005 - 14:18 | |
Progmonster | mardi 1 juin 2004 - 19:21 | |
torquemada | mardi 1 juin 2004 - 19:13 | |
Ultimex | mardi 31 mai 2022 - 14:52 | |
gregdu62 | mardi 19 juillet 2005 - 21:13 |
cd • 6 titres • 59:02 min
- 1Come Get It11:01
- 2It Gets Better10:07
- 3Speak8:28
- 4Star People18:46
- 5U'n'l5:55
- 6Star on Cicely4:26
informations
CBS Recording Studio, New York City, USA, août 1982 - février 1983
Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité.
line up
Mino Cinelu (percussions), Miles Davis (trompette, claviers), Bill Evans (saxophone ténor et soprano), Al Foster (batterie), Marcus Miller (basse), John Scofield (guitare), Mike Stern (guitare), Tom Barney (basse)
chronique
Avec "Decoy", "Star People" est sans doute l'album du Miles'80 à retenir. Là où "Decoy" va se montrer parfois trop exubérant pour certains ("What It is"), voire énigmatique ("Freaky Deaky"), hormis quelques fautes de goût ("Code MD"), "Star People" ne va pas chercher à s'embarrasser de critères esthétiques qui risqueraient vite de passer pour surfaits. Excepté les deux prises live du disque, "Come and Get It", très proche de ses délires seventies, et "Speak" (où l'on découvre déjà les prémices du thème qui nous donnera "That's What Happened"), le disque tout entier va prendre sa source aux fondements même de l'esprit de l'ange noir Davis : le blues. Derrière des arrangements qui se veulent hi-tech pour l'époque, Miles retrouve la plupart de ses sensations. Le même souffle chaud. La même précision dans son choix des notes. Et puis ce son que Miles retrouve ici enfin pleinement. L'accueil monumental qui lui fut réservé lors de sa dernière tournée, et ce en dépit d'un album du retour, "The Man with the Horn", très mitigé, aura très certainement eu son effet. Requinqué, c'est confiant que Miles se remet le cœur à l'ouvrage et illumine véritablement de son aura le superbe "It Gets Better" et sa tétanisante plage titre, "Star People", longue de dix-huit minutes, où le trompettiste fait à nouveau usage du silence dans un sens du mélodrame qui n'appartient qu'à lui. Autour des six titres qui composent l'album, on peut redécouvrir toutes les facettes de l'artiste qui, invariablement, selon les époques, nous a toujours séduits ; deux titres dans l'air du temps, deux titres délires, et deux autres titres au feeling à fleur de peau. Hier, aujourd'hui et demain. Ici et maintenant. Ils voulaient Miles ? Eh bien, ils l'ont eu !
note Publiée le mardi 1 juin 2004
dernières écoutes
Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Star People" en ce moment.
tags
Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Star People".
notes
Note moyenne 8 votes
Connectez-vous ajouter une note sur "Star People".
commentaires
Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Star People".
- (N°6) › Envoyez un message privé à(N°6)
"Miles is a funky motherfucker." Quelqu'un, quelque part, dans les années 80.
- darkmagus › Envoyez un message privé àdarkmagus
STAR PEOPLE pour moi, le grand moment est la plage titre où Miles revient à la mélodie, ses deux solos, hésitants, incertains, imprévisibles, mais finalement parfaitement en équilibre, comme sur une corde raide, me rappellent certaines interprétations passées : »It never entered my mind »(54), Pfrancy »(63), la fin de « Filles de Kilimanjaro »(68).
Là pour le coup, Miles est à nouveau (et pas toujours) le même.- Note donnée au disque :
- microbe666 › Envoyez un message privé àmicrobe666
Speak est quand même genre monstrueuse je vous mache le travail http://www.youtube.com/watch?v=U83sicYdorI
- Ayler › Envoyez un message privé àAyler
- Par défaut, sans nul doute l'un des meilleurs albums studio des années 80. Miles retrouve la fibre de l'improvisateur, totalement absente d'albums comme "Amandla" - ce qui ne signifie pas pour autant que la musique soit supérieure. Miles revient au blues sur cet album, il y reviendra plus tard avec John Lee Hooker et Taj Mahal. Aux premières écoutes, la batterie d'Al Foster m'a un peu dérangé. Mais c'est un disque à connaître, ne serait-ce que pour "Come Get It", où le groupe tourne à plein régime.
- Progmonster › Envoyez un message privé àProgmonster
- et pi', patate toi-même ! ;o)))
- Note donnée au disque :