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Automato › S/t

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Progmonster      lundi 31 mai 2004 - 11:11

cd • 11 titres

  • 1Focus4:22
  • 2The Single3:46
  • 3My Casio4:15
  • 4Walk into the Light4:07
  • 5Gold of Desert Kings3:49
  • 6Cool Boots4:11
  • 7Hollywood and Vine3:55
  • 8Capes Billowing3:03
  • 9The Let Go6:00
  • 10How to Read a Person Like a Book4:37
  • 11Hope7:38

informations

Plantain et RPM Studios, New York City, USA, 15 mai 2002 - 29 janvier 2003

line up

A.Frankel (mc, instrumentation), B.Fries (mc, instrumentation), J.Levine (mc, instrumentation), N.Millhiser (mc, instrumentation), A.Raposo (mc, instrumentation), M.Wiley (mc, instrumentation), Mike Goodman (basse), Tim Goldsworthy (samples), Mista Sinista (programmation, samples)

chronique

Le premier disque d'Automato accumule les paradoxes ; sous licence Capitol, le groupe ne peut raisonnablement pas revendiquer une étiquette alternative. Sa musique marquée par un hip hop east coast a indéniablement un pouvoir d'attraction immédiat ("The Single", "My Casio" ou encore "Gold of Desert Kings" en première partie d'album) qui pourrait lui garantir un certain succès. Mais Automato reste une affaire confidentielle. Curieusement produit par DFA (Tim Goldsworthy et James Murphy), responsables entre autres des plaques de David Holmes, Primal Scream et The Rapture, c'est bien la première fois que le duo se trouve au commande d'un projet aux accointances rap. Pourtant, instantanément, on se dit que le groove profond qui a toujours caractérisé leurs précédents travaux n'aurait aucun mal à se faire sa place ici. C'est même plutôt comme s'ils venaient de trouver leur deuxième maison. Un autocollant discret sur le boîtier indique que les six New Yorkais de Automato prennent leur pied à jouer ce rap original aux instruments. Ouais, bon... Verdict ; je n'y vois que du feu ! Les gars d'Automato ne sont certainement pas une réponse à Me Phi Me. Disons qu'ils jouent autant de "vrais" instruments que Massive Attack. Mais au final, qu'est-ce qu'on s'en fout ? Comme Massive Attack, il y a une solide dose d'électronique dans leurs titres, permettant, à coup de samples bien choisis (orgue, piano, guitare, etc...), de dresser des ambiances taillées sur mesure. Et j'y reviens ; leur atout majeur, c'est ce redoutable potentiel mélodique instantané, comme l'atteste la seconde partie du disque, avec les très convaincants "Cool Boots" et "Hollywood and Vine", qui pourrait les faire lorgner vers le mainstream. Mais leurs titres ont plus de profondeurs que le rap prémâché qu'on nous vômit à la face. A l'instar des Streets, ils font preuve d'une réelle sincérité et d'une grande personnalité, s'offrant le luxe de clôturer le disque sur "Hope", un réel tour de force qui mêle hip hop, jazz, drum'n'bass et progressif ! A surveiller de très près.

note       Publiée le lundi 31 mai 2004

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    fresh fresh

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    je deteste cet album vraiment mauvais.