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Enregistré entre février et mai 2001 au studio Alien Beans. Enregistré, mixé et produit par Ty Tabor.
Doug Pinnick (basse, chant); Ty Tabor (guitare, loops, choeurs); Jerry Gaskill (batterie, choeurs)
???? .... ?.... qu'est-ce que c'est que ça? Après un album comme "Bulbous" et vingt mois syndicaux, j'attendais "Manic moonlight" avec une intense curiosité, un optimisme radieux... heureusement que le temps a passé depuis. Car il m'en a fallut avant de trouver une place à ce "Manic moonlight" dans cette espèce d'incontestable sans faute qu'est la discographie de King's X. Répétitif, propre, terriblement sobre et sans authenticité apparente, "Manic moonlight" tourne le dos à "Bulbous", et presqu'au groupe lui-même. Largement atmosphérique, systématiquement appuyé de loops électroniques, misant essentiellement sur des effets : effets de production, effets de structures, effets de compositions, ce neuvième album n'est certes pas le plus dense, le plus riche du trio. Et même si les choeurs et la pop sont toujours là, leur équilibre retenu allié à l'économie mélodique générale gardera longtemps un arrière goût de fadeur. "Manic moonlight", "Yeah", "static", "skeptical winds", les couplets sont répétitifs et linéaire, sans dynamique mélodique réelle... l'omniprésence des loops en début de morceau, l'influence d'abord agaçante du funk et la propreté du son et du jeu finissent par donner un sentiment de "sans âme", le pire qu'il puisse arriver à King's X. Mais passées ces impressions tenaces, une fois admis que King's X a bien le droit de calculer, "Manic moonlight" se révèle plus intéressante, plus fin et accompli qu'il n'y paraît. Les atmosphères, percussions, le funk, la juste économie, la gestion osée et souvent réussie des tensions et dynamiques, avec l'aide de la délicate "False alarm", de la brillante "Vegetable" et de la généreuse "Jenna", l'album, baigné par une douceur harmonique aux reflets inimitables, se révèle être une agréable parenthèse, efficace et surprenante, mais sans réelle profondeur. King's X se cherche, et à la lumière de "Black like sunday" dont l'excellence exhaustive pourrait très bien s'apparenter au chant du cygne, on se demande si ce disque ne marque pas, alors qu'on ne s'y attendait plus, une craquelure sur le sol des King's X.
note Publiée le dimanche 23 mai 2004
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Note moyenne 7 votes
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Super chouette disque, j'avais un peu lâché l'affaire après l'écoute de Tapehead et Please Come Home et ils sembleraient qu'ils soient revenu à des amours bien plus grungy et radiophoniques ici. À poursuivre !
C'est marrant les groupes qui ont la vrai classe comme King's x, les stranglers et Killing Joke on leur pardonne leur disques plus faibles