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Miles Davis › Nefertiti

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Fotowwat      lundi 4 mars 2024 - 11:28
darkmagus      mardi 12 mars 2013 - 15:12
GinSoakedBoy      lundi 27 avril 2009 - 20:06
Fryer      mercredi 17 mai 2023 - 07:04
gregdu62      mercredi 4 novembre 2020 - 11:09
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dimegoat      mercredi 14 juin 2017 - 12:47
kouna      mercredi 9 novembre 2016 - 19:24
PLF      vendredi 21 avril 2006 - 21:19
torquemada      mardi 22 juin 2004 - 14:00
Progmonster      vendredi 21 mai 2004 - 16:07
Ultimex      mardi 17 mai 2022 - 15:02

cd • 10 titres • 66:24 min

  • 1Nefertiti7:52
  • 2Fall6:39
  • 3Hand Jive8:54
  • 4Madness7:31
  • 5Riot3:04
  • 6Pinocchio5:08
  • Bonus tracks réédition
  • 7Hand Jive (first alt. take)6:45
  • 8Hand Jive (second alt. take)8:00
  • 9Madness (alt. mix)6:40
  • 10Pinocchio (alt.take)5:05

informations

Produit par Teo Macero et Howard Roberts. Enregistré par Fred Plaut et Stan Tonkel au Comlubia 30th street studio, juin 1967.

line up

Ron Carter (basse), Miles Davis (trompette), Herbie Hancock (piano), Wayne Shorter (saxophone ténor), Tony Williams (batterie)

chronique

  • freebop

Lanscinant, balancier, "Nefertiti" ouvre l'album avec une outrageuse facilité, une évidence cinglante. Avant "Hand jive" et sa suite endiablée, "Fall" et le morceau titre nous amènent en ce lieu distendu et ouaté où seul le jazz nous mène. Le calme, une rythmique ronde et souple, contrebasse apaisée, et les notes de Hancock qui perlent sur la batterie comme la rosée sur l'herbe ; Miles Davis et Shorter racontent et pleurent ensemble, un vague à l'âme léger aux senteurs de beau temps qui vous fait vibrer l'âme comme le vent dans les fleurs. Premier quart d'heure passé, le quintet nous emporte alors dans la transe et le rythme, parfois jusqu'au délire, par un jazz qui déjà percute les conventions et s'extrait des sagesses. Puissant, vif, exigeant et libertaire, le jazz de ce deuxième quintet est aussi l'accomplissement d'une musique et d'un genre, ourdie dans la maîtrise. Un morceau comme "Madness" tient à la fois de l'épure et de l'ouvrage précieux, de la pièce étalon comme de la pièce d'auteur, il conforte ET explose le langage mélodique du jazz de cette époque, l'imprégnant d'évidence et de simplicité, comme d'harmonicisme forcené. Des rythmes comme ceux-là, des soli et des leads d'une telle force musicale, ça s'écoute avec tout, la tête et les épaules, les jambes et les oreilles, exigence et laxisme.

note       Publiée le vendredi 21 mai 2004

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Note moyenne        12 votes

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Dane Envoyez un message privé àDane

Je viens d'écouter cet album et je me suis pris une bonne claque. N'ayant que "Kind Of Blue" et ne sachant pas vraiment par quel bout prendre Miles Davis, c'est l'ambiance que je recherchais.

dimegoat Envoyez un message privé àdimegoat
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Pour l'instant, cet album est mon préféré du second quintet. Etrange, exigeant, évident.

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(N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
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Ouais, ben je crois que je suis d'accord avec ce qui est dit en dessous, ça doit être mon préféré du quintet avec Miles Smiles. Les quatre premiers morceaux, pffffiou, avec en point d'orgue l'extraordinaire Hand Jive (tellement bon que je peux me taper les deux prises alternatives à la suite avec le même plaisir). C'est bel et bien ce quintet diabolique qui m'aura définitivement fait passer de l'autre côté, celui du fuckin' jazz.

darkmagus Envoyez un message privé àdarkmagus

avec NEFERTITI (l’album le plus hermétique de Miles) et MILES SMILES,( l’autre grand album du deuxième quintet), miles saute par-dessus le free qu’il dit détester , (la suite prouvera que pas tant que ça en fait), en inventant un jazz onirique, dans un flou parfaitement maitrisé. Tous les musiciens y sont exceptionnels, Wayne Shorter et Tony Williams en tête, le jeu de Miles au sommet de sa maitrise instrumentale devient moins mélodique, plus dur, plus abstrait, plus sec. Magique !

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