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The Doors › Waiting For The Sun
- 1968 • Elektra 7559-6061-4 • 1 EP 45 tours
cd • 11 titres
- 1Hello, I love you2:22
- 2Love street3:06
- 3Not to touch the earth3:54
- 4Summer's almost gone3:20
- 5Wintertime love1:52
- 6The unknown soldier3:10
- 7Spanish caravan2:58
- 8My wild love2:50
- 9We could be so good together2:20
- 10Yes, the river knows2:35
- 11Five to one4:22
informations
Produit par Paul A. Rothchild
line up
John Densmore (batterie), Robby Krieger (guitare), Ray Manzarek (claviers), Jim Morrison (chant)
chronique
Les Doors n'échappent pas au syndrome de la trilogie. Troisième album du groupe, "Waiting for the sun" est aussi le dernier d'une période, d'un style; trois albums en un an et demi et une ribambelle d'ovnis rock énervés ou délicats... les Doors finissent ici leur premier jet de compositions, nées dans l'euphorie de la découverte et l'insouciance des débuts. Etrange, unique, mélodique et entêtant, le rock des Doors est ici plus excessif que jamais: se côtoient les délicatesses Doorsiennes les plus fines "love street", "Summer's...", "Wintertime love", "Yes, the river knows", et les pièces les plus exarcerbées et les plus dérangées: "Five to one", "My wild love" l'a-cappella bruiteuse et fin de banquet, ou "Not to touch the earth", qui prend toute sa dimension en concert, point d'orgue de la longue et mythique suite "Celebration of the lizard". On retrouve ce goût de la petite mélodie virevoltante, de la guitare en liberté à coup de slide incongrue ou en arpèges bizarres, l'atmosphère de comptines et de rues saltimbanques si caractéristique; Manzarek a rajouté le piano à sa curieuse palette et le disque en ressort plus délicat, mais aussi moins mystique que les deux précédents. L'album possède son lot de perles : "Love street" la chansonnette, "Wintertime love", "Spanish caravan" l'hallucinogène à l'atmosphère nocturne et mystérieuse, "Unknown soldier"... finalement, ce disque est une merveille, même si son côté plus hétérogène ou fond de tiroir le prive d'une aura semblable à celle de ses deux grands frères. C'est aussi l'album où Morrison se lâche. Ses lignes de chant sont encore superbement mélodiques mais l'abandon les transforme, les cris, crise de nerfs et d'alcool les rendent plus brutes et plus difficiles. Sans doute l'album le plus bariolé, le plus dérangé, le plus extrémiste (enfin, tout est relatif bien entendu...) du quatuor. Ce disque sent peut-être la fin d'une époque, mais l'odeur de l'époque l'emporte sur celle de la fin. La dernière livraison des Doors conteurs avant une remise en question et le choix du blues/rock. Indispensable pour qui veut boucler la boucle, et pour ceux que "The Doors" et "Strange days" n'ont pas rassasié de ce pays si pittoresque que fût ce premier âge des Doors.
note Publiée le dimanche 16 mai 2004
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commentaires
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- Giboulou › Envoyez un message privé àGiboulou
@Raven grâce à toi, je me suis rendu compte que, malgré le fait que j'ai le vinyle de HouseS of the holy depuis le milieu des 90's, je l'ai toujours appelé House of the Holy (sans S pourtant bien visible) !!! Merci pour le coup.
Message édité le 22-01-2022 à 18:25 par Giboulou
- Raven › Envoyez un message privé àRaven
...Houses of the holy... (edit : arf, pas vu le com de Gibou !)
Message édité le 22-01-2022 à 18:16 par raven
- Note donnée au disque :
- torquemada › Envoyez un message privé àtorquemada
Et même après : "Shades Of God" de Paradise Lost, "Reek Of Putrefaction" de Carcass... pour prendre des exemples dans un autre style.
- Note donnée au disque :
- Giboulou › Envoyez un message privé àGiboulou
De mémoire, c'était un phénomène assez fréquent à l'époque. House of the holy de Led Zep, sheer heart attack de Queen... Peut-être que le nom du titre sonnait bien mais que le morceau n'était pas abouti au moment de l'enregistrement. Ou que l'équilibre des faces du vinyle ne permettait pas de l'inclure. Par contre, je n'ai jamais compris pourquoi sur ma version de Morisson Hôtel You Make me real était en mono alors que le reste de l'album est en stéréo...
Message édité le 22-01-2022 à 17:41 par Giboulou
- Dioneo › Envoyez un message privé àDioneo Dioneo est en ligne !
Parce qu'elle sera sur Morrison Hotel ? Ceci-dit... Bah faudrait vérifier via les live si ça se dé-brouille : je ne sais pas s'ils l'avaient déjà écrite à ce moment là, et oui, j'ai toujours trouvé ça bizarre aussi. (En plus ce serait bien possible - cf le live de 66 chroniqué par Chris, ou figure déjà You Make Me Real, qui sera sur Morrison Hotel aussi et pas avant concernant la disco studio, il me semble).