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David Sylvian › Secrets of the Beehive

  • 2003 • Virgin 7243 5 91317 2 6 • 1 CD digipack

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Membre Note Date
stickgrozeil      jeudi 14 octobre 2021 - 14:13
novy_9      jeudi 10 janvier 2013 - 18:37
ProgPsychIndus      jeudi 18 août 2022 - 10:38
EyeLovya      jeudi 9 février 2017 - 13:23
M.20sangs      samedi 16 avril 2011 - 00:54
20sangs      dimanche 27 novembre 2005 - 17:38
Progmonster      mercredi 17 mars 2004 - 10:34
Canicheslayer      dimanche 25 avril 2010 - 15:41
cyprine      jeudi 3 juillet 2014 - 09:33

cd • 10 titres • 38:14 min

  • 1September1:18
  • 2The Boy With the Gun5:18
  • 3Maria2:50
  • 4Orpheus4:51
  • 5The Devil's Own3:12
  • 6When Poets Dreamed of Angels4:47
  • 7Mother and Child3:15
  • 8Let the Happiness In5:37
  • 9Waterfront3:36
  • 10Promised [The Cult of Eurydice]3:28

informations

Londres, Bath, Angleterre, Chateau Miraval, Le Val, France et Wisseloord Studios, Hilversum, Hollande, 1987

Version digipack remasterisée de 2003... avec système anti copie. A noter également que cette version sucre au passage l'adaptation intimiste de "Forbidden Colours" qui refermait le disque par "Promise (The Cult of Eurydice)".

line up

Steve jansen (batterie), Ryuichi Sakamoto (orgue, synthétiseur, piano préparé, arrangements cordes), David Sylvian (piano, guitare acoustique, orgue, synthétiseur, chant), Danny Thompson (UK) (contrebasse), David Torn (guitare), David Cummings (percussions), Phil Palmer (guitare slide, guitare acoustique), Mark Isham (trompette), Brian Gascoigne (arrangements cordes)

chronique

La photo en noir et blanc, et pleine de matières presque palpables, traduit quasi parfaitement les sensations que procure ce troisième album studio du dernier romantique d'Angleterre. Un carnet intime, noir et triste. Une confession sans complaisance, seul, face à son propre reflet. Amer, et pourtant gorgé de vie. Avec ce disque, David Sylvian perpétue la grande tradition oubliée des albums de songwriters émérites ; on songe à l'épuré "Astral Weeks" de Van Morrison, ou le délicat "Pink Moon" de Nick Drake. Concrètement, il n'y a pas de touches folk sur "Secrets of the Beehive", même si la guitare acoustique (que se partagent Phil Palmer et David Torn) se construit un nid plus grand dans l'univers de l'artiste. "Secrets of the Beehive" sonne fatalement plus moderne. Et la voix de Sylvian, chaude et rocailleuse, presque susurée, occupe désormais une place centrale, comme jamais auparavant, permettant d'intérioriser encore d'avantage l'émotion qui s'en dégage. Il y a, par contre, comme pour ses illustres prédécesseurs, de petites touches jazzy, quand elles ne sont pas tout simplement aventureuses, lui conférant un cachet bien personnel. Sylvian et ses musiciens balisent les environs à la recherche des coins les plus reculés d'où ils s'emploieront à faire jaillir à tout moment la lumière. Les arrangements - en grande partie ceux de l'ensemble de cordes sous la tutelle de Ryuichi Sakamoto - sont suffisamment discrets que pour ne pas trop attirer l'attention mais aussi suffisamment présents que pour donner la dose optimale de profondeur à la poignante mélancolie dont est imbibé ce disque. Un juste équilibre. Et un accomplissement en soi duquel David Sylvian aura du mal à se relever, donnant péniblement une suite à ce disque près de dix ans plus tard, après des errances inattendues (Rain Tree Crow, Sylvian/Fripp) où il donnera l'impression de vouloir se perdre pour mieux se retrouver. Il faudra attendre "Blemish" pour qu'il décide de renouer de nouveau avec cette approche foncièrement intimiste, même si elle aura, cette fois, un côté plus âpre.

note       Publiée le mercredi 17 mars 2004

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stickgrozeil Envoyez un message privé àstickgrozeil

Toujours inégalé, ce disque classieux jusqu'au moindre de ses sillons est tout simplement parfait : mise en son ample et naturelle, arrangements subtils, interventions des invités toujours à propos... Rien à jeter sur ce vrai classique.

Note donnée au disque :       
(N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
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Comment tu passes après un truc aussi magnifique, chiadé, subtil, incroyable que "Orpheus" ? Et pourtant, le contrepied sombre du "Devil's Own" y arrive. Cet album est parfait pour pénétrer dans l'univers de David Sylvian.

Moonloop Envoyez un message privé àMoonloop

Très bel album, tout en subtilité... Dommage qu'il soit si court cependant! J'ai aussi l'impression qu'il s'essouffle un peu sur la fin (les trois derniers morceaux sont pour moi les plus "faibles"). D'excellents titres quand même: "Maria", "When Poets Dreamed of Angels", "Mother and Child", "The Devil's Own"...

julayss Envoyez un message privé àjulayss

Maria, je m'en remet pas.

mangetout Envoyez un message privé àmangetout
Part 1 : Comment parler de cet album sans evoquer un certain esprit qui flottait dans l'air (que tout le monde s'accorde à dire, sauf moi, qu'il était vicié) de ces années 80 finissantes. Prolongant son précédent opus, le très bon « Gone to earth », ce troisième album de Sylvian, comme d'autres à la même époque (pour faire court on va dire Dead Can Dance, Talk Talk, Tuxedomoon) tente une sortie réussie des canons pop/new-wave. Bien-sur certains gestes ou marques du passé sont encore là et le suivront tout au long de sa carrière. La mélancolie, le doux-amer, l'irresistible brume de cette nouvelle vague tiennent toujours le haut du pavé, mais disons qu'ils ont à cohabiter avec d'autres sources qui viennent se surexposer suivant les époques et les collaborations.