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Robotobibok › Instytut las
- 1 • Vytvornia om CD 004 • 1 CD
11 titres - 58:12 min
- 1/ Solina (6:28)
- 2/ Wymiana Tlenu Na Stacji Mir (5:53)
- 3/ Grzybiarz (7:03)
- 4/ Vcs (0:39)
- 5/ Robot (1:43)
- 6/ Muzyka do Filmu (5:26)
- 7/ Instytut Ruperta S. (8:00)
- 8/ Vcs (0:18)
- 9/ Pomiar Czasu (3:06)
- 10/ O Czym Szumia Wierzby (8:11)
- 11/ Lodz Podwodna (11:25)
informations
Studio Pik, Bydgoszcz, Pologne, octobre - novembre 2002
existe aussi en version limitée tirée à 1000 exemplaires au format DVD cartonné
line up
Artur Majewski (trompette), Adam Pindur (saxophone, synthétiseur Moog), Maciek Baczyk (guitare, synthétiseur ARP), Marcin Ozog (contrebasse), Kuba Suchar (batterie)
chronique
"Au-delà de notre monde existe une autre dimension, sonore, visuelle et mentale. Vous allez maintenant pénétrer dans la quatrième dimension". Voilà un préambule alléchant pour une chronique qui se veut aguicheuse. Comme autre slogan publicitaire, on pourrait aussi se tourner vers une formule toute faite comme "David Vincent les a vus. Moi, je les ai entendus". C'est tellement facile de vous bombarder de références - qui plus est télévisuelles - mais la raison en est bien plus évidente que simple : on nage en plein fantastique. Au premier comme au second sens du terme. Et ces inflexions maladives tributaires d'un jazz free qui se percute aux dissonances d'un rock exploratoire et de sonorités électro qui sentent bon les claviers vintage'70 ont de quoi donner envie de joindre le son à l'image. Mais l'image se fait toute seule, dans un coin de votre cerveau. Dans les recoins de cette âme que vous pensiez ne plus jamais sentir vibrer à la moindre émotion dans ce monde qui se vide peu à peu de tout ce qui lui reste d'humanité. Trombone, trompette et saxophone bataillent dur et s'échangent des solii monstrueux avec une guitare jamais extravagante mais vicieuse et sournoise comme je les affectionne. L'agilité de la section rythmique, quant à elle, distille un swing fabuleux, entêtant et entraînant, faisant office de carburant plutôt que de moteur. Mais ce groupe polonais ne serait pas ce qu'il est sans les interventions extra lucides et kaléidoscopiques de ces claviers d'un autre âge qui nous propulsent littéralement dans un futur que l'on sent proche, mais aussi terriblement angoissant. Alors, à côté de la ribambelle incroyable de jazzmen venus de Scandinavie et de cet ersatz de Miles Davis qui fleure bon l'emmental, voilà que nous arrive les polonais de Robotobibok, une formation sur laquelle il faudra très certainement compter et qui, si elle prend le pari de pousser encore plus loin le fruit de ses recherches, pourra très vite reléguer tout ce beau monde aux oubliettes. A surveiller de très très près.
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commentaires
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- zappymax › Envoyez un message privé àzappymax
La pochette, d'abord : aussi inquiétante qu'attirante. Du coup, quand on prend sa place dans la navette des "Robotobibok Space Lines", c'est la même chose, c'est avec autant d'envie que d'appréhension. Et le voyage se passe >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>> A l'arrivée, la mission est accomplie, le contrat respecté, Robotobibok m'a fait voyager. Mais plus, beaucoup plus, et mieux, beaucoup mieux : Robotobibok m'a fait un câlin.
- Sirius › Envoyez un message privé àSirius
- Sorti en l'an 1 ? Ca doit être plus pré-moderne que post-moderne dans ce cas non...? :o)
- Arno › Envoyez un message privé àArno
- Il manque RD2D dans le line up...
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- heirophant › Envoyez un message privé àheirophant
- excellent!
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- Trimalcion › Envoyez un message privé àTrimalcion
- Bon ben réflexion faite ça aussi ça tue
- Note donnée au disque :