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Godflesh › Slavestate
- 1991 • Earache records MOSH 30 CD • 1 CD
- 1991 • Earache records MOSH 30 • 1 LP 33 tours
cd • 9 titres • 58:20 min
- 1Slavestate03:56
- 2Perfect skin07:37
- 3Someone somewhere scorned04:46
- 4Meltdown05:46
- 5Slavestate (radio slave)04:57
- 6Slavestate (total state mix)08:28
- 7Perfect skin dub12:14
- 8Slateman05:54
- 9Wound '9104:24
enregistrement
Enregistré et mixé au studio Avalanche, Angleterre, février - mars 1991
line up
Justin K. Broadrick (chant, guitares), G.C. Green (basse), Paul Neville (guitares), Machines (rythmes, samples)
remarques
Contient le mini 'Slavestate', le ep 'Slavestate remixes' et le single 'Slateman'
chronique
- Styles
- indus
- Styles personnels
- industriel hybride unique
Pour un mini-album, en voilà un qui est sacrément long. Regroupant diverses sorties de 1991 sur des supports variés, 'Slavestate' est un condensé de douleur et d'agression. Lourd, très lourd, quasiment aucun son aigu sur ce disque, si ce n'est quelques dissonances du sieur Broadrick ça et là. D'entrée de jeu Godflesh nous assome avec le 'tube' techno-indus qu'est 'Slavestate' : nappes synthétiques, loops techno très brutes et rythmique de mammouth en rut ! Une véritable bombe que le mur de guitares vient déclencher avant l'apparition d'un chant vindicatif. A contrario, 'Perfect skin' ralenti le tout et mérite amplement l'appellation de doom industriel, où seule la voix en retrait émerge pour donner un peu de souffle aux plus claustrophobiques d'entres nous. De nouveau des loops electro, limite 'new beat', et la rythmique métronimique s'emballe pour cette folie furieuse qu'est 'Someone somewhere scorned', où les riffs lourds accompagnent les rares incursions dans la mélodie dissonante. Pensez-vous que 'Meltdown' vous permettra de vous reposez ? Hé bien perdu ! Martèlements incessants de rythmes tribaux, de guitares déchirées (oui là c'est bien le mot) contrastés par un chant éthéré et désabusé. Viennent ensuite deux remixes du morceau éponyme, versions electro-techno où le chant se limite à scander des leitmotives ('Jesus !!' 'Salvestate !!, voyez pas dur de retenir les textes :). Une version 'dub' de 'Perfect Skin' (déjà le dub), et pour finir une nouvelle version de 'Wound', ainsi qu'un morceau bien sympathique, le très lourd 'Slateman' où l'on peut entendre du saxophone ! Au final, un excellent moment à passer en compagnie de Godflesh, et qui même s'il n'est pas aussi marquant que 'Streetcleaner' saura nous faire patienter avant la bombe 'Pure'.
note Publiée le lundi 19 janvier 2004
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- born to gulo › Envoyez un message privé àborn to gulo
Quand Gira s'casse, on la fout à cuire et on la mange, pardi, mais on fait attention aux épines.
Message édité le 09-01-2023 à 18:42 par born to gulo
- Note donnée au disque :
- Dioneo › Envoyez un message privé àDioneo
@nicola : quand Gira se casse, Jésus pleure - très très (très) lentement, pendant 40 jours et à 666dB.
- Damodafoca › Envoyez un message privé àDamodafoca
Nicola : Bah c'est la faute des autres ! Dioneo : 100% d'accord
- nicola › Envoyez un message privé ànicola
Et quand Gira lui-même se casse, il se passe quoi ?
- Dioneo › Envoyez un message privé àDioneo
Albini ingé-son/producteur "limité" oui, clairement ! Pas au sens "incompétent" évidemment, mais c'est vrai qu'il a/avait tendance à coller le même son aride/cassant/frappe sèche à... Tout ce qui lui passe/passait entre les mains. Ce qui comme on sait fait beaucoup de monde. Alors que d'un groupe/artiste à l'autre c'est plus ou moins (ou pas) pertinent, d'appliquer ça, ce traitement "à l'os, avec des broches"... Perso par exemple j'avais pas du tout aimé (alors que tout le monde se pâmait que produitparstevealbini) le son qu'il avait flanqué à Rid of Me de PJ Harvey (que j'ai pas trop réécouté depuis, je dois admettre, peut-être que ça passerait mieux maintenant) ; et même d'un disque à l'autre des mêmes gens, je trouve que ça marche complètement ou pas ou moins bien (genre The Ex - sur Dizzy Spells je trouve que sa prod colle impec à la musique, sur Turn déjà beaucoup moins, même si finalement j'aime plutôt bien ce disque, que je trouve juste un peu trop long et un peu "fatigué" par rapport à d'autres du groupe... Mais ça c'est une autre question dont on recausera d'ailleurs, vu que ces deux disques sont absents des chros du groupe et qu'il ne faudrait pas que ça continue à durer, ça).