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Robert Wyatt › Cuckooland

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Khyber      jeudi 5 avril 2007 - 22:33
Kid A      lundi 2 novembre 2015 - 15:44
NevrOp4th      jeudi 12 août 2010 - 18:26
julayss      mercredi 17 octobre 2007 - 23:55
wan      samedi 16 décembre 2006 - 01:27
LANARPHABETE      samedi 13 mai 2006 - 12:33
darkoverwestphalia      mercredi 18 janvier 2006 - 23:01
mroctobre      vendredi 21 octobre 2005 - 15:31
torquemada      lundi 19 janvier 2004 - 09:25
Progmonster      samedi 10 janvier 2004 - 09:54
kaplan      dimanche 3 février 2013 - 19:20
Moonloop      mercredi 24 février 2010 - 20:04

17 titres - 75:22 min

  • 1/ Just a Bit (5:09) - 2/ Old Europe (4:15) - 3/ Tom Hay's Fox (3:33) - 4/ Forest (7:55) - 5/ Beware (5:09) - 6/ Cuckoo Madame (5:20) - 7/ Raining in My Heart (2:42) - 8/ Lullaby for Hamza (4:28) - 9/ [Silence] (0:30) - 10/ Trickle Down (6:47) - 11/ Insensatez (4:24) - 12/ Mister E (4:20) - 13/ Lullaloop (2:59) - 14/ Life Is Sheep (4:14) - 15/ Foreign Accents (3:48) - 16/ Brian the Fox (5:31) - 17/ La Ahada Yalam (4:16)

informations

Gallery STudio, Londres, Angleterre, été 2002 et printemps 2003

line up

Gilad Atzmon (saxophones soprano et ténor, flûte, clarinette), Alfreda Benge (voix), Brian Eno (note finale [3], voix), Michael Evans (batterie), David Gilmour (guitare), Jamie Johnson (voix, basse), Karen Mantler (chant, harmonica, claviers), Phil Manzanera (voix), Yaron Stavi (contrebasse), Annie Whitehead (trombone), Robert Wyatt (chant, claviers, piano, trompette, batterie, percussion), Tomo Hayakawa (guitare), Tomo Noro (voix), Jennifer Maidman (accordéon, guitare acoustique), Peter Weller (guitare),

chronique

Robert Wyatt est vivant ! Ce n'est pas que je prends son dernier disque en date, "Cuckooland" comme le manifeste de cette affirmation. C'est plutôt l'envie impérieuse de lancer un signal à tous les rédacteurs en chefs et autres chroniqueurs professionnels des journaux officiels et officieux qui, à bien les lire, à force d'en faire des tonnes et d'en remettre des couches, semblent écrire leurs entrevues ou leurs chroniques avec ou au sujet de Wyatt comme un faire-part, un compte rendu posthume, bref un testament. Tous, de Libé aux Inrocks, de Rock And Folk à Vibrations, tous, disais-je, n'ont pas raté "l'évènement". Alors, oui, papy Wyatt a beau s'être jeté d'une fenêtre, en a perdu l'usage de ses jambes, et même si, derrière son air fragile, il a la barbe et les idées plus longues que celles de Fidel Castro, je ne peux m'empêcher de penser que tout ce cirque médiatique cache quelque chose. Comme si on était pressé de l'enterrer pour mieux célébrer l'artiste. Car la perversité de notre monde occidental veut que l'on voue plus volontiers un culte à un artiste mort que vivant. Or, comme je le disais en première ligne, et j'insiste là dessus, Robert Wyatt est vivant ! Et son dernier disque aussi. Mais, comme pour "Shleep", son album précédent, il renouvelle la carte des invités qui, dans un effet similaire à celui qui secoure la presse, semble motiver la jet-set à se presser aux portillons afin de figurer sur un album de Wyatt, avant qu'il ne soit trop tard... Je ne suis pas en train de descendre ce disque. Je dis juste que ce n'est pas le chef d'oeuvre qu'on essaye de vous vendre. Le bon point, c'est qu'il ne tente pas, comme en 1997, de recoller coûte que coûte à l'atmosphère de ses grandes heures. Le mauvais, c'est qu'en dépit d'un superbe travail d'arrangement et de textures, ce fort long "Cuckooland" n'a ni la candeur ni la spontanéité de ses exercices minimalistes les plus touchants. Quoi qu'il en soit, un album de Robert Wyatt demeurera toujours un petit jardin secret que l'on se plaît à chérir égoïstement. Et "Cuckooland" n'échappera pas à la règle.

note       Publiée le samedi 10 janvier 2004

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Kid A Envoyez un message privé àKid A

Beau carnet de bord, toujours attachant après toutes ces années... Wyatt dans tous ses états, introverti, extraverti, poète, mélancolique, tendre, en colère, jazzy, sophistiqué, expérimental... Avec toujours cette patte et cette voix qui lient le tout dans une ambiance calme dans l'ensemble. La perle unique en son genre : Foreign accents ! Quelques plages à sauter quand même, notamment parce que je n'aime ni la voix, ni l'harmonica, ni les compos de Karen Mantler.

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salida Envoyez un message privé àsalida

Tout à fait d'accord avec "Aur", laisser un peu de coté les synthés bontempi pour un son plus chaud à base de vrais instruments à permis à Robert wyatt de créer de nouvelles ambiances. Après 35 ans de carrière et plus dizaines d'albums, ce n'est pas la moindre des qualités de ce sublime Cuckooland.

microbe666 Envoyez un message privé àmicrobe666

Totalement d'accord pour fot the ghosts within, qui est excellent, mais pas réellement un album solo de Wyatt. Il est hyper cohérent (ce n'est pas une surprise), tout en proposant expérimentations (incursions électros / hip hop de where are they now), et retour aux classiques (la reprise de what a wonderful world, qui me scotche).

aur Envoyez un message privé àaur

En comparant ce CUCKOOLAND à COMICOPERA, et en écoutant le dernier Wyatt : FOR THE GHOSTS WITHIN, on se dit que finalement, l'abandon des claviers cheap(SHEEP) est plutôt une bonne chose ! Les chansons du sieur Wyatt sont suffisamment puissantes pour faire l'économie de certaines recettes sonores un peu éculées !

Amateurs de Wyatt, écoutez tous COMICOPERA et FOR THE GHOSTS WITHIN, ce sont de véritables merveilles : avec un spleen magnifique !

NevrOp4th Envoyez un message privé àNevrOp4th

Un album direct et émotionnel à souhait. C'est très triste mais aussi très inspiré, je ne me lasse pas de ce Wyat là en tout cas.

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