The Gerogerigegege › Yellow trash bazooka

Pour écouter The Gerogerigegege, il vous faut :
1/ Une patate dans la bouche pour prononcer le nom du groupe.
2/ Des boule quiès, car la musique du groupe s’écoute à haut volume pour plus de plaisir.
3/ Des Beta-blocant pour éviter de faire une crise cardiaque.
4/ Des amis sur lesquels vous pouvez physiquement vous défouler.
En effet, The Gerogerigegege est un des groupes les plus hystériques et déjantés qu’il m’ait été donné d’écouter dans ma courte vie. Prenez 79 morceaux, allant de 4 à 19 secondes chacun, ajoutez-y un psychopathe névrosé dans la lignée de Yamatsuka Eye pour hurler comme un damné, saupoudrez le tout d’une nappe bruitiste brutale à la Merzbow accompagné de ce qu’on croirait une batterie (ou une boite à rythme, peu importe de toute façon on y comprend rien !) et vous avez comme un résultat une sauce très relevée, trop peu être ?La plupart d’entre vous écouterons 7 ou 8 titres et s’arrêteront après, saoulé par tant de bruit (pour rien ?). Certains peut être crieront au scandale, utilisant « l’argument » (gage de qualité pour certains) « c’est pas de la musique c’est du bruit ». Oui c’est du bruit, évidemment ce n’est pas de la musique, mais putain c’que ça peut être excitant !La bande son idéale pour dévaster son appartement après une bonne cuite, ou tout simplement pour traumatiser à vie vos amis les plus smart. Alors bon, on peut se poser la question du but « artistique » d’une telle manœuvre, si ce n’est pas de la musique qu’est-ce que c’est ? Vaste débat dans lequel je ne rentrerai pas, car l’essentiel c’est qu’on prenne son pied non ? Pour le coup, mettre une note à un tel album… 1 ou 6, c’est selon.