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Produced by Devin Townsend, mixed by Greg Reely and Devy, at machine works, dec 94. All songs, lyrics and arrangements by Devin.
Devin Townsend (all)
Musiciens additionnels : Adrian White (drums), Jed Simon (guitar on 6 & 8), Chris Bayes (drums on 6 & 7), Chris Meyers (keys on 3 & 8), Greg price (assistant drum prog on 8 & 9) , smokin’ lord toot (drums on 4), stooly and E. Val Yum (Bon Jovi gang vocals).
L’hilarant « Exciter » n’est disponible que sur la version européenne.
Ce premier album de Strapping Young Lad est carrément fou ! En colère contre toute la scène musicale de l’époque et sa mentalité (le metal montré du doigt), mais aussi du business lié à la musique (maisons de disques, etc…), Devin Townsend monte ce projet pour extérioriser ses sentiments. Du coup, il fait tout, tout seul : composition, production, interprétation (malgré quelques invités, comme Jed Simon, futur membre permanent de SYL), etc… Ah c’est bien, mais la musique là dedans ? Ah la musique… comment décrire ce qui, par définition même, est indescriptible ? Accouplement bâtard entre l’indus le plus violent et le metal le plus virulent, SYL s’impose d’emblée comme le roi d’un style dont l’utilisation est trop galvaudée (qui a dit Fear Factory ?) : le « Cyber-metal ». Samples à gogo, batterie effrénée (remplacé par une boite à rythme sur certains morceaux), murs de grattes, distorsion sonore constante et hurlements novateurs (Devin reste le dépositaire d’un type de chant agressif que lui seul arrive à utiliser), voilà ce que propose cet album. Les morceaux sont très variés, passant d’un metal-indus plutôt classique (« Goat », « Critic ») à des morceaux plus typiquement indus (« Cod metal king », « the filler – sweet city jesus ») ou à d’autres carrément grind (« Happy Camper (Carpe B.U.M) »). La réelle constante dans ce disque, c’est l’hystérie systématique des compos, l’incroyable intensité d’une colère incontrôlée. Les textes sont en parfaite adéquation avec la musique : ironiques et ultra violents (lisez « Happy Camper », véritable résidus de haine à faire pâlir n’importe quel black metalleux). Pour le coup, une discographie sans disque de SYL, c’est une faute de goût. Alors une discographie metal sans les albums de SYL, c’est ridicule. Alors faites moi plaisir, achetez ce disque ! Et n’oubliez pas d’écouter la ghost track !
note Publiée le samedi 20 décembre 2003
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Note moyenne 26 votes
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Première véritable écoute 20 ans après la guerre. Fun, frais et tout bonnement excellent. Quoique moins incisif que l'ultime City mais bien meilleur à mon sens que le surestimé Demanufacture sorti à cette même époque. Quelle classe ce Devin Townsend n'empêche !
Fan de métal indus, je me demande comment j'ai pu passer à côté de ce groupe de folie ! pour un premier album c'est un coup de maitre !