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Exp › EXP
- 1996 • Dark vinyl records DV27 • 1 CD
détail des votes
Membre | Note | Date |
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Solvant | mardi 18 novembre 2008 - 14:35 | |
vin sang | samedi 8 novembre 2003 - 14:31 | |
Dav-Id | dimanche 5 février 2006 - 23:28 | |
Faust Méphistophélès | dimanche 21 février 2016 - 12:18 | |
novy_9 | vendredi 3 août 2012 - 14:17 | |
taliesin | vendredi 7 novembre 2003 - 20:13 |
cd • 9 titres
- 1Misericord
- 2The cannibal banquets
- 3Alligator pears
- 4The respectable gentleman
- 5A brummal hare
- 6Sabbath
- 7Jackal
- 8Sanson's seraglio
- 9Ne me quitte pas
informations
EXP inclut Paris (Shadow Project, Christian death) et Rozz Williams (Christian death, Shadow project, Premature ejaculation, ...)
line up
Rozz Williams (basse), Ryan Gaumer (chant), Dorianda (chant féminin), Paris (claviers, clarinette, dulcimer, sampling), Ace Ferren Ford (saxophones, trompettes, violon jouet, cloches tibétaines, ocarina, banjo, svona, dulcimer, effets), Justin Bennett (batterie, percussions), Ignacio Segovia (percussions métalliques), Gary Dobbins (basse, claviers additionnels)
chronique
- indus ethno jazz gothique expérimental
Que les choses soient claires, entrer dans la musique de EXP ne se fait pas sans peine et requiert de la part de l’auditeur un esprit libre et réceptif. Cet album suit en effet une progression qui a tout de l’épreuve initiatique et ce n’est pas un hasard si on retrouve des touches de structures et de sonorités orientales (‘Misericord’, ‘Cannibal banquets’). Un premier sentiment de panique peut se dégager, panique face à ce chaos d’ éléments hétéroclites: cuivres grinçants, rythmiques bluesy (‘Alligator pears’), rythmes mantra, expérimentations industrielles, bribes de cabaret, pointe de deathrock, disharmonies, une sorte de mélange de Throbbing gristle, Pink Floyd, Dead can dance et Whitehouse…Pourtant, pour qui accepte d’aller au delà, l’angoisse devient vite un sentiment jouissif, et on se laisse glisser dans cette transe sombre, finalement très cohérente malgré sa mixité, qui, un peu à l’instar de Heltir, évolue sans cesse aux limites de la folie, à la différence près que ce cheminement conduit vers la délivrance, la beauté, et que les sentiments qui s’en dégagent sont loin d’être désagréables. On se laisse allégrement malmener dans ce clash de sonorités occidentales et orientales car il se dégage de cette musique quelque chose de quasi tribal qui nous unit à l’essence de notre nature profonde. Et c’est presque sereins que nous abordons le nirvana du disque, le magnifique blues cabaret décalé qui se termine en marche glauque de ‘Sanson's seraglio’ bercé par la terrible mélancolie de la voix de Dorianda, et le point d’orgue, une reprise du ‘Ne me quitte pas’ de Jacques Brel. Si si, et en français en plus ! Respect à ce groupe qui n’a pas suivi l’horrible adaptation anglaise ‘If you go away’ mais préféré garder la magie originelle. Qui plus est, EXP s’en tire à merveille en nous délivrant un morceau d’une tristesse vraiment poignante. Paris, Rozz Williams et leurs comparses nous proposent donc un voyage réellement aventureux et excitant au sein de la musique expérimentale. Il est très probable que vous n’apprécierez pas ce cd à la première écoute, pourtant, il a la saveur et le mystère d’une drogue qu’on ne plus lâcher et au fur et à mesure des écoutes révélera progressivement ses richesses jusqu’à devenir une pièce maîtresse de votre discographie…Un disque difficile d’accès mais un travail remarquable.
note Publiée le vendredi 7 novembre 2003
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- ericbaisons › Envoyez un message privé àericbaisons
ça parle de guts et du disque ici : http://cephalochromoscope.blogspot.com/2010/07/exp-usa-exp-1996_31.html
- nonono › Envoyez un message privé ànonono
alors je n'ai malheureusement pas l'original, donc pas la pochette, un ami me l'a copié il y a quelques années. Et c'est vrai que je ne trouve rien du disque sur le net. Mais c'est du exp tout craché ! La pochette du single représente un catcher en noir et blanc avec de vraies paillettes vertes sur sa cape, le vinyle est blanc. Les deux morceaux sont excellents !
- Shelleyan › Envoyez un message privé àShelleyan
Je ne connais pas du tout ce second album dont tu parles...J'avais ou!i parler du single limté (que je ne possède hélas pas) mais un second album ? ! ? Voilà qui titille ma curiosité...
- nonono › Envoyez un message privé ànonono
à quand la chronique du second album de Exp qui date de 1994 ? avec une magnifique reprise de Saucerful of secrets de Pink floyd. Il existe aussi un 45 tours de Exp en homage à Rozz après son décés qui est réellement fantastique !
- nonono › Envoyez un message privé ànonono
uns des plus grands albums d'uns des plus grands musiciens de musique sombre même si rozz ici ne joue que de la basse