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'Litanies of Satan' produit par Dave Hunt, Londres, Angleterre, 1981 // 'Wild women with steak-knives', San Diego, USA, 1982
Diamanda Galás (chant, voix, musique)
Ok, concernant ‘Litanies of Satan’, c’est simple, on déteste ou on adore, certains trouveront ça génial, d’autres hurleront à l’arnaque. Le point sur lequel tout le monde s’accordera, c’est pour dire que cette oeuvre est absolument terrifiante. L’album est divisé en deux pièces expérimentales où Diamanda Galas dispose pour seul instrument de sa voix, exception faite de quelques percussions sur ‘Litanies of Satan’. Pour tenter d’en résumer l’atmosphère, je parlerais de véritable exorcisme : gémissements en boucle, hurlements, voix grouillantes qui se collent les unes sur les autres et qui donnent l’impression que la diva vomit des démons plus qu’elle ne chante, c’est toute une rage, une colère, une haine qui explosent ici en gargouillis vocaux d’une noirceur terrifiante qui rappelle furieusement le film ‘L’Exorciste’. L’atmosphère des Litanies de Satan (adaptation du texte de Baudelaire) est proche de la messe noire, la voix incantatoire se dédouble, se ralentit, se fait suraiguë. Les deux morceaux étant longs, près d’un quart d’heure chacun, un sentiment de malaise se crée rapidement, on a envie que cette femme se taise, que cessent ces hurlements possédés qui nous fascinent et nous emprisonnent dans une transe malsaine…Une performance très physique donc, d’une intensité terrifiante, aux limites de la folie, qui n'est certes pas destinée à toutes les oreilles. Les miennes s'en sont délecté.
note Publiée le lundi 3 novembre 2003
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Un pote le passait chez lui quand il avait des visiteurs qui s'incrustaient trop longtemps.
C'est cyclique, une fois par an je me souhaite bon courage et je réessaie, mais décidément, non.
Je ne finis même pas le premier morceau. Même pas que je flippe ou quoi, comme j'ai pu le lire dans vos coms, mais cette musique ne m' intéresse pas..J'aime bien écouter mieux Divine Punishment/Saint Of the Pit, qui lui joue dans une autre cour, puissant lui aussi, mais dans une dimension connue, pas un truc aussi barré.
Putain ? Whooooo
Cette potentialité là dans la féminité me fout le trouillomètre à zéro en fait
Heureusement que l'album ne fait qu'une demi-heure...