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Miles Davis › Amandla

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darkmagus      lundi 25 juin 2012 - 22:08
Botherhood      lundi 22 janvier 2007 - 14:41
Progmonster      lundi 3 novembre 2003 - 00:35

8 titres - 47:16 min

  • 1/ Catémbe
  • 2/ Cobra
  • 3/ Big time
  • 4/ Hannibal
  • 5/ Jo-Jo
  • 6/ Amandla
  • 7/ Jilli
  • 8/ Mr. Pastorius

informations

Produit par Tommy LiPuma et Marcus Miller sauf Cobra par George Duke, Tommy LiPuma et Marcus Miller, Jilly par Tommy LiPuma, Marcus Miller et John Bigham. Producteur exécutif : Miles Davis.

line up

Don Alias (percussion), John Bigham (guitare et claviers), Mino Cinelu (percussions), Paulinho Da Costa (percussions), Miles Davis (trompette), George Duke (Basse, claviers et clarinette basse), Al Foster (batterie), Kenny Garrett (saxophone alto), Omar Hakim (batterie), Bashiri Johnson (percussions), Jason Miles (programmations), Marcus Miller (basse, claviers, batterie, guitare additionnelle, basse clarinette, soprano saxophone), Billy Patterson (Billy "Spaceman" Patterson) (guitare wha wha), Rick Margitza (sax ténor), Jean-Paul Bourelly (guitare), Joe Sample (piano), Foley (guitare), Michael Landau (guitare), Joey DeFrancesco (claviers), Ricky Wellman (batterie).

chronique

  • fusion 80's

3 ans plus tard, que Miller et Davis peuvent-ils avoir retiré de l’expérience «Tutu», elle qui ne suscita qu’une bataille d’Hernani stérile entre adorateurs et ennemis jurés alias puristes sectaires ? «Amandla» répond de manière assez simple : rien. Alors fort logiquement, ils continuent sur leur lancée . «Tutu» comme manifeste se voulait stylisé à l’extrême, épuré comme une démonstration mathématique, résolument atmosphérique. «Amandla» revendique le même jazz-rock 80’s, les mêmes accents harmoniques, les mêmes thèmes archétypiques d’un jazzy tout public, et puisque l’atmosphère fut traitée dans «Tutu», passons à la couleur. La première excellente nouvelle est que Miller n’a tenu la batteuse que pour deux pièces seulement, laissant Omar Hakim ou encore Al Foster rendre un peu de crédit à la notion de sobre pertinence. L’autre grande nouvelle est la présence de musiciens en lieu et place du décor Michael Mann du solitaire «Tutu». Grâce à Hakim, Garrett et Foley, «Amandla» est 80’s, synthétique et carré, mais il est aussi souple, animé et vivant. Davis n’est ainsi plus cette ombre belle et morne qui passait sur «Tutu», mais retrouve énergie, envie et enthousiasme, tout en sachant garder cette classe distante et néo-Miles recherchée dans «Tutu». Le résultat est plus riche et profond, bien que très esthétique ; les dialogues des solistes, des arrangements plus denses… et Miles bien plus à l’aise, bien plus présent. Ça reste du jazz d’ornement, même si certains instants savent atteindre l’excellence, mais c’est fluide et précis, nerveux et bien trouvé, et mélodiquement riche. «Hannibal» est rythmée, prenante, réservant comme il faut ses points de culminance, ses suspensions légères, ses épanouissements souples d’harmonies réjouissantes. «Amandla» quant à elle trouve Garrett, Hakim, Sample et Davis à l’unisson d’une pièce puissante et nuancée, riche en rencontres sonores. Entre excellence et ridicule, «Jilli» sait fasciner. Plastique et acoustique, Jazz-rock et un peu world, efficace et bien fait, voici un bon album, un vraiment bon album, de Jazz-rock par Davis.

note       Publiée le dimanche 2 novembre 2003

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Note moyenne        3 votes

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Baobabaobab Envoyez un message privé àBaobabaobab

l'intro de Jilli = l'intro de peaches en regalia (FZ-"Hots rats")...

Ayler Envoyez un message privé àAyler
Bonne chronique de Sheer-khan : elle traduit bien le contenu du disque, qui est sans nul doute à recommander aux amateurs de Marcus Miller. Moi aussi, je m'attendais vraiment à pire.
torquemada Envoyez un message privé àtorquemada
Oui, il est correct, je m'attendais à bien pire.
aur Envoyez un message privé àaur
Doo Bop, avec Miles omprovisant sur fonds de Hip Hop (album posthume), n'est pas si mal que çà non plus !
Botherhood Envoyez un message privé àBotherhood
... Pour la pochette, Miles aurait dû abandonner la peinture. C'est inutile de rajouter ce mauvais goût, il n'en avait pas besoin.
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