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Miles Davis › Tutu

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Tallis      mercredi 31 janvier 2007 - 20:21
Botherhood      samedi 9 décembre 2006 - 16:33
edenbeast      vendredi 1 septembre 2006 - 06:57
darkmagus      lundi 25 juin 2012 - 22:08
NevrOp4th      mardi 14 septembre 2010 - 07:25
Tomas Chatterton      mardi 3 février 2004 - 18:20
kouna      mercredi 9 novembre 2016 - 19:28
Macbeth      lundi 1 janvier 2007 - 16:19
PLF      vendredi 21 avril 2006 - 21:19
Progmonster      dimanche 2 novembre 2003 - 14:31
torquemada      dimanche 2 novembre 2003 - 14:20
SEN      mardi 19 novembre 2013 - 18:48
aur      samedi 13 octobre 2007 - 11:27
Damodafoca      mercredi 3 octobre 2007 - 10:44
Coltranophile      mardi 18 septembre 2007 - 12:20
Ayler      mardi 18 septembre 2007 - 11:54
gregdu62      mardi 19 juillet 2005 - 21:10

cd • 8 titres • 42:22 min

  • 1Tutu5:15
  • 2Tomaas5:32
  • 3Portia6:18
  • 4Splatch4:45
  • 5Backyard Ritual4:49
  • 6Perfect Way4:32 [reprise de Scritti Politti]
  • 7Don’t Lose Your Mind5:49
  • 8Full Nelson5:05

informations

Produit par Tommy LiPuma et Marcus Miller sauf «Backyard ritual», produit par Tommy LiPuma et George Duke. Ingénieurs : Peter Doell à Capitol Records et Eric Clavi à Clinton Recording.

line up

Miles Davis (trompette), George Duke (tout sauf percussions, basse et trompette sur «Backyard ritual»), Omar Hakim (batterie et percussions sur 2), Jason Miles (programmations), Marcus Miller (tous insturments non crédités par ailleurs), Paulhino Da Costa (Percussion sur «tutu, Portia, Splash, Backyard Ritual») ; Adam Holzman (clavier solo sur «Splash») ; Michael Urbaniak (violon électrique sur «Don’t loose your mind»).

chronique

  • fusion 80's

«Tutu»… ou l’arlésienne. La grande déclaration 80’s de Miles Davis émerveille, subjugue, puis nous abandonne là, dans cette nuit esquissée, dans le décor surfait et épuré pour plaire d’un penthouse luxueux. À la recherche d’une pure esthétique Davis trouvera Miller, livrant avec «Tutu» une référence mythique qui n’est au fond rien d’autre qu’un néo-jazz bourgeois. Bien sûr, l’appartement racé aux lignes pures et modernes dans lequel nous convie cette musique d’atmosphère a de quoi nous séduire ; moderne, équilibré, canapés et fauteuils de cuir et bel inox ; les lumières sont éteintes, et par les baies vitrées qui donnent à voir New-York la blancheur de la lune s’écrase sur la moquette épaisse et impeccable. «Tutu» se veut nocturne, carré et efficace, Marcus Miller fait tout, de la batt’ à la basse à la basse clarinette, installant des structures jazz-rock et synthétiques aux syncopes bien simplistes et au milieu desquelles Miles passe comme un fantôme. Le résultat fait date dans l’histoire du beau son comme un «Miami Vice» dans l’histoire des séries… ça n’est pas «Bitches Brew», c’est pas «Starsky & Hutch». Il y a des nostalgiques qui s’en délectent encore par crainte d’oser douter du sorcerer Davis, mais ce qui a fait date est aujourd’hui daté. Stylisé, épuré, fabriqué, voici du jazz-rock sec aux angles esthétisants, bardé d’à coups sonores sur fond de basse d’époque, aux percussions 80’s sans idée et sans force, sur les à plats duquel une trompette distante, froide et désincarnée n’arrive pas à sortir du cadre de l’ornement. Les thèmes jazzifiants composés par Miller qui viennent donner l’allure que doit avoir chaque pièce, sont calmes et rutilants, une bien curieuse union servie par des claviers veloutés et précieux qui le reste du temps, brillent par leur triste absence. La recette est facile : la basse fait des rondeurs, la batterie est réduite à son jeu minimum tandis que le claquant de sa frappe imbécile est produit au Roland, des syncopes surdosées pour débutants en funk… et l’espoir que Davis et sa trompette d’argent illumine ce désert comme lune au Sahara. «Tutu» ou l’arlésienne… car il y avait ici quelque chose à trouver, car il y a chez Davis qui passe sans regarder des coups d’œil qui ne trompent pas, dans cette tentative de chercher pour le maître un décor stylisé des réussites troublantes. De cette chose trop consciente s’échappent quelques étoiles, des convergences sonores habiles et séduisantes… des instants habités. Mais est-ce vraiment Davis ? Ou n’est-ce que sa partie émergée et voyante… comme si de l’être entier on n’avait su retenir que cet étrange visage, typique et fascinant, épuré des oreilles et surgissant du noir comme un jazzman sans main… comme un vulgaire logo.

note       Publiée le dimanche 2 novembre 2003

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Note moyenne        17 votes

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Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

Curieux, j'ai enchainé une compilation de Japan et cet album, et ça passe plutôt bien.

Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

Rubberband: Musique pour payer mon héroïne sur mes vieux jours. "So Emotional" est fabuleuse, ça donne envie de se raser le torse et de porter une chemise en satin.

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SEN Envoyez un message privé àSEN

C'est désastreux en effet ! Impossible d'aller au bout de ce truc !

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torquemada Envoyez un message privé àtorquemada

Tentative en streaming : j'ai pas tenu au delà d'une première écoute de 3 titres, "Paradise" étant le ponpon.

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torquemada Envoyez un message privé àtorquemada

J'ai lu des critiques désastreuses, je vais essayer d'y jeter une oreille.

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